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Kant

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he humaniste, élève l'homme au-dessus de " tout les autres êtres vivants sur la terre. Pour lui, elle le distingue de tout les autres espèces animales terrestres, l'homme n'est donc pas déterminé par ses actes comme les animaux qui sont eux en revanche détreminé par leurs intinct. Il devient donc responsable de ses actes car il a conscience de ce qu'il fait. L'être humain dispose donc du libre-arbitre, qui définit la faculté de se déterminer à agir selon sa seule raison et non selon son instinct, ce qui fait de lui une personne, étant dôtée d'une conscience, capable de penser, d'agir et de réfléchir par lui-même et étant autonome: " Il est par là une personne".

Ensuite, celui-ci attribut, une dignité à l'être humain, du fait que l'homme est une personne à qui on confère une valeur absolue. En effet, du fait de la possession d'une conscience, chaque personnes est irremplacable et possède une égale dignité entre chaques êtres humains doués de conscience. Kant à ce passage introduit le principe que tout les hommes sont égaux et que toutes les personnes ont droits ont respect car le non-respect d'une personne revient à lui enlever sa dignité, ainsi que de la considérée comme une chose et non comme une personne. La conscience est donc ce qui constitue la dignité de la personne. En effet, la personne s'oppose ici aux êtres vivants dépourvus de raison, comme les animaux. Mais surtout, aux choses, être une personne, pour Kant, c'est ne pas être une chose. Or les choses sont relatives, et ne peuvent avoir une dignité. Puis, on peut les échanger les unes contre les autres, en donner un équivalent. Car on peut toujours remplacer une chose par une autre.

Pour finir, l'homme est une personne d'un rang et d'une dignité incomparables, par rapport aux choses, en raison de sa capacité de penser. Cependant, Kant, contrairement à Freud ou à Pascal, ne fait ni mention du caractère naturel de l'homme, ni de la faiblesse de l'homme.

Ensuite, Kant introduit la dimension secondaire du langage par rapport à la pensée de soi. En effet, le langage qui désigne une faculté intellectuelle propre à l'humanité. Dans sa thèse, il fait ressortir le caractère substantiel de la conscience chez l'homme. Le langage ne tient qu'une place secondaire car l'être humain n'a nul besoin de parler pour penser, il est nécessaire pour communiquer avec ses semblables. Celui-ci n'est qu'un outil permettant à chacun d'exprimer sa pensée ou de la dévoiler aux yeux d'autrui. Car que les langues aient ou non dans leurs catégories grammaticales le pronom personnel je, elles ne peuvent se dispenser de penser le Je. Car penser le Je, penser par sa propre conscience, c'est la condition de la pensée et celle du langage. Kant rompt ici avec conception instrumentaliste du langage : le langage ne permet à l'individu de penser, mais il lui sert à penser. Il est un acte de l'entendement qui implique la conscience de soi en tant que pouvoir unificateur du divers.

Donc, l'auteur introduit la possession de l'entendement par l'homme, c'est-à-dire la faculté de comprendre le sens de ce qui est formulé par autrui.

De plus, Kant explique, analyse le passage de l'enfant au stade de la pensée, ce qui marque un changement décisif dans son développement. Selon Kant, la conscience humaine est innée, mais il faut qu'elle se développe avant que l'individu prenne conscience de lui-même. En effet, chez le nourisson, on remarque qu'il dispose pas encore de la conscience de soi, il agit sur un mode impersonnel : "Charles veut jouer, veut manger". Il s'exprime par l'intermédiaire de pronom impersonnel (il) et non personnel (je).

Il ne dispose que de la conscience en puissance

Ce qui est premier selon l'ordre des valeurs, est second selon l'ordre chronologique.

A) La possession du Je est un privilège humain.

Kant montre ici que posséder le Je dans sa représentation est un pouvoir.

Le pronom personnel Je a ici la forme d'un substantif, et qui plus est, d'un nom propre. Le Je exprime et désigne la conscience de soi.

1) Fonction du Je : le Je est la condition de possibilité de toute représentation.

Non seulement : la représentation suppose la conscience (il n'y a de représentation que pour un sujet qui en est conscient), mais encore : les représentations "données dans une intuition ne seraient pas toutes ensemble mes représentations si elles n'appartenaient pas toutes ensemble à une conscience de soi" (CRPure). Ie : la conscience de soi se constitue comme pouvoir d'unification et de synthèse du divers (préciser ce qu'est le divers : les expériences, ce que je perçois).

Conséquence : transcendance du Je :

Ce qui rend possible la représentation ne saurait être, en effet :

-ni une représentation,

-ni un élément de l'ensemble des représentations,

-et n'est pas non plus donné dans une intuition sensible

-ni dans une intuition intellectuelle

La condition transcende ce qu'elle rend possible (le fondement ne peut logiquement être du même ordre que ce qu'il rend possible). Exemple : si le je était un élément du tout, il ne pourrait s'élever à la pensée du tout.

Ainsi, le Je est à la fois transcendant (supérieur aux choses) et transcendantal (indépendant de l'expérience), et il se distingue radicalement du Je empirique (saisi dans l'expérience sensible).

-Conséquence de ce pouvoir : l'homme est une personne. ( "par là, il est une personne").

L'argument se dédouble :

a) le Je, sujet logique :

L'homme est une conscience de soi qui subsiste par-delà le divers des représentations, qui en assure l'unité par-delà la pluralité des expériences et l'identité en dépit des changements qui lui arrivent.

b) Le Je, sujet moral :

C'est dans la mesure où il est conscience de soi et ce faisant, sujet logique, que l'homme est aussi sujet moral. En effet, afin d'être un sujet moral, il faut qu'on puisse être responsable de nos actes : la condition pour cela, c'est bien de pouvoir se représenter soi-même comme un sujet unique et permanent.

c) Eminence de la conscience :

En tant qu'il est sujet à la fois logique et moral, l'homme occupe dans l'univers le premier rang. La conscience de soi est donc ce qui élève l'homme au-dessus des lois de la nature, l'en émancipe. D'abord, comme sujet logique : il est bien hors rang puisqu'aucune des représentations ne peut être ramenée à ce qui en est la condition. Ensuite et surtout comme sujet moral : il ne peut être, contrairement aux choses, quelque chose dont on peut user à sa guise.

Cette émancipation est donc ce qui fait la dignité de la personne. En effet, la personne s'oppose ici aux êtres vivants dépourvus de raison (les animaux) mais surtout, aux choses; être une personne, pour Kant, c'est ne pas être une chose ; or, les choses sont relatives, et ne peuvent avoir une dignité; Kant dit qu'elles ont un prix : on peut les échanger les unes contre les autres, en donner un équivalent (les acheter, etc) (on peut toujours remplacer une chose par une autre).

Par contre, si les choses de la nature sont seulement des moyens, si je peux m'en servir à ma guise, en faire ce que je veux, les personnes ne peuvent subir ce même traitement. Elles ont, non un prix, mais une dignité, un valeur en soi. Ie : la personne est en elle-même une fin, et ne peut jamais être utilisée (seulement) comme un moyen.

Pourquoi? Tout simplement parce que pour Kant, la personne, en tant qu'être humain conscient de ses actes, est capable d'en répondre, et fait que l'homme devient un sujet responsable : et par là, il est capable de mesurer ces actes à des droits et des devoirs (ie : la personne est un sujet porteur de droits et de devoirs); par là, elle porte en elle quelque chose qui limite la faculté d'agir comme bon nous semble à son égard : la raison (l'humanité, ce qui est commun à tout homme) ou encore, pour Kant, la moralité. Si raison et moralité vont de pair et font la dignité de la personne, c'est parce que par la raison, l'homme est capable de s'abstraire de ses intérêts personnels, de ses penchants immédiats, afin de prendre sur ses actions un point de vue universel (qui vaut non seulement pour moi, mais pour tout homme en tant qu'homme ou en tant que doué de raison). C'est donc la moralité qui fait qu'un être raisonnable est une fin en soi, car ce n'est que par elle qu'il est possible de participer à l'établissement de lois universelles (qui, si elles formaient un autre règne que celui de la nature, serait le "règne des fins"). Le fait que la personne, ou l'humanité, soit toujours pour Kant une fin en soi, met donc en relief l'obligation de

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