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Kurt Cobain

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nnue : [À quelqu’un dans la pièce] Kurt, veux-tu faire une entrevue ? [À moi] Parlez à Kurt, d’accord ?

KB : C’est le batteur, je crois ?

Personne inconnue : Non, c’est le chanteur.

KB : Oh, c’est le chanteur. D’accord. Merci.

Kurt Cobain : Bonjour.

KB : Salut, ici Karen Bliss de M.E.A.T. à Toronto.

KC : Salut.

KB : Es-tu prêt à faire l’interview maintenant ?

KC : Non, je ne suis jamais préparé.

KB : [Rire] Bon, moi non plus, alors c’est cool. Êtes-vous de L.A. ou est-ce que vous y êtes pour faire de la promotion ?

KC : Oui, c’est ce qu’on fait en ce moment. On fait de la promotion et on a fait un spectacle. Mais la raison principale pour laquelle on est venus ici est… [inaudible – je crois qu’il a dit «pour voir (le groupe de pop-punk Japonais) Shonen Knife»].

KB : Tu sais quoi, je peine à t’entendre. M’entends-tu ?

KC : Oui, je t’entends.

KB : Parce que je ne t’entends presque pas – merde.

KC : Non, on est toujours à Seattle.

KB : Tout devient un peu plus corporatif maintenant, trouves-tu ?

KC : Un peu plus occupé. On fait toujours des entrevues. On n’a plus de temps pour nous, maintenant. On fait seulement des entrevues pour des trucs ridicules aussi, comme les magazines de heavy métal et de hard rock qui parlent des Guns N’ Roses et de trucs du genre. C’est un peu… Je ne sais pas, c’est différent pour nous.

KB : Tu ne trouves pas que vous leur ressemblez ?

KC : Bien, on se ressemble peut-être musicalement, mais je ne peux pas, personnellement, je n’aime pas la majorité des groupes qui sont dans ces magazines. Pour moi, c’est un peu extra-terrestre. Ça me pousse à me demander pourquoi. Mais je ne me plains pas. C’est quelque chose à faire. C’est assez amusant, en fait.

KB : Lorsque mon éditeur m’a donné cette assignation, il m’a dit quelque chose comme, «Je crois que Geffen Records essaie d’en faire leur Faith No More et ils vont probablement devenir énormes dans huit mois.» Où est-ce que ce sera une ascension plus lente avant que les gens n’apprécient ce que vous faites ?

KC : Ouais, bon, je ne sais pas. Je ne connais pas vraiment leurs plans. Je sais que tout le monde est vraiment excité à propos de ça, il y a beaucoup d’enthousiasme.

KB : Dans votre biographie, il y a beaucoup d’emphase sur le punk. Faisais-tu partie de cette scène ou étais-tu trop jeune ?

KC : J’avais à peu près 12 ans. Mais je l’ai suivie à travers le magazine Cream, rêvant d’y être. J’écoutais du punk dès le début des années 80 à travers le hardcore.

KB : Qu’est-ce qui te manque de cette période, maintenant ?

KC : On dirait seulement qu’il y a moins de frénésie dans la scène underground qu’il y en avait à l’époque. Mais c’est peut-être dû au fait que j’avais seulement 14, 15 ou 16 ans lorsque j’ai commencé à y prendre part. J’avais une différente perspective à ce moment et d’être exposé à cette musique totalement différente était encore quelque chose d’excitant. Quand j’avais 16 ans, le punk signifiait beaucoup plus pour moi et en vieillissant, il semblait y avoir un peu moins d’enthousiasme et de fougue dans la scène underground.

KB : Vous avez un son assez intense pour un trio. Avez-vous déjà pensé à déléguer le rôle de guitariste à un nouveau membre ?

KC : On a essayé après l’enregistrement de notre album Bleach [Déc. 1988 à Jan. 1999]. On a recruté un autre guitariste mais ça ne fonctionnait pas. Ça n’a pas fait de différence, alors on l’a renvoyé et remplacé par [pince-sans-rire] le Tabernacle Choir.

KB : Comment es-tu sur scène ? Est-ce difficile de jouer le rôle de chanteur et de guitariste à la fois ?

KC : C’est difficile. C’est très difficile de se concentrer complètement sur l’équipement et chanter, être certain de jouer les bonnes notes sur la guitare et de changer les réglages sur les pédales de distorsion et d’effets, tout en ayant l’air d’avoir du plaisir et pas seulement d’être en train de me concentrer. C’est définitivement difficile, mais [inaudible] chaque fois qu’on recrute un nouveau guitariste, ça n’allège pas ma tâche.

KB : Quels sont vos plans maintenant ? Vous allez juste partir en tournée ?

KC : Ouais, on s’en va en Europe. On va jouer au festival de Reading et l’équivalent d’une semaines de spectacles en Allemagne avec Sonic Youth.

KB : Est-ce Sonic Youth qui vous ont poussé à signer avec Geffen ?

KC : Um, le fait qu’ils étaient sur l’étiquette a beaucoup influé sur notre décision.

KB : As-tu beaucoup pris part à la production de ce disque ?

KC : Ouais.

KB : As-tu beaucoup d’expérience en studio ?

KC : Pas beaucoup mais on a toujours eu une bonne idée de ce qu’on voulait comme son.

KB : Est-ce que l’opinion de Dave [Grohl] compte beaucoup dans vos décisions, maintenant ?

KC : Dave ? Oh, définitivement.

KB : Parce que ce doit être difficile d’être dans un groupe avec deux gars qui sont ensemble depuis vraiment longtemps.

KC : On pourrait le croire mais on s’entend tellement bien. On pense exactement pareil. Il n’y a vraiment aucun problème…

KB : Même à propos des paroles ? C’est seulement tes paroles ?

KC : Ouais, j’écris toutes les paroles.

KB : Est-ce important pour [Krist et Dave] de savoir à propos de quoi tu chantes ?

KC : Um. J’en suis certain. On discute rarement des paroles. Je les écris et c’est comment elles finissent. Je leur ai demandé leur opinion sur certaines choses. Mais généralement, je le fais moi-même. Ils n’y font pas vraiment attention. Ce n’est pas comme s’ils avaient besoin d’ajouter leurs paroles. Je ne crois même pas qu’ils écrivent des paroles.

KB : Alors, avec ton congé, tu as eu beaucoup de temps pour écrire ces paroles ?

KC : Pas vraiment. Au moins 50% de l’album est composé de vieilles chansons. Elles sont là [inaudible] depuis deux ans. En fait, deux des chansons ont été écrites il y a trois ans, avant l’album Bleach.

KB : Écris-tu à la première personne ? Évidemment pas Lithium – lorsque j’ai su de quoi elle parlait.

KC : C’est des idées que j’ai eues, des scénarios différents, des choses différentes, de la télévision, des livres, des personnages… Um, beaucoup des paroles ont été écrites quelques minutes avant d’entrer en studio. J’aime… être spontané. Ça se prête beaucoup mieux à une force créatrice.

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