L'Ascenseu

vitesse de mouvement par un système de cordes reliées depuis le haut de ka cabine jusqu’à des poulies situées an haut de la cage. Mais ce nouveau procédé pose problème… si les cordes se rompent, la cabine s’écrase au sol.

Un système de sécurité

On décide donc de mettre au point un système de sécurité afin de pouvoir commercialiser les ascenseurs et monte-charge.

Le premier fut l’œuvre de l’Américain Elisha Graves Otis. L’idée d’Otis consiste à monter, de chaque coté de la cage et sur les guides, un rochet qui présente des dents d’appui. Dans le cas d’une perte de tension de la corde soutenant la cabine, des cliquets situés sur la cabine sont engagés dans les dents par des ressorts. Ils restent en place dans le cas contraire. Il en fait la démonstration lors de l’Exposition du Crystal Palace de New-York, en 1854.

Des ascenseurs à piston…

Otis brevette en 1861, un ascenseur fonctionnant à l’aide de la machine à vapeur. Mais le procédé le mieux abouti est celui qui fait appel à la pression hydraulique. Son inventeur est le français Léon Edoux, qui présente deux ascenseurs à piston hydraulique de 21 mètres de haut à l’Exposition de Paris en 1867. Il se compose d’un cylindre dans lequel se déplace un piston à pression hydraulique, et c’est ce piston qui élève et abaisse la machine.

Aux ascenseurs électriques

Malgré la qualité de ce système, l’avenir appartient aux ascenseurs électriques, dont les premiers sont construit par la firme allemande Siemens & Halske, en 1887. Ils apparaissent aux Etats-Unis en 1889. Ils jouent un rôle déterminant dans le développement du gratte-ciel, car il n’est évidement pas question de gravir les escaliers pour accéder aux étages.

Les ascenseurs électriques fonctionnent alors au courant continu, mais l’installation de réseaux de distribution au courant alternatif pose des problèmes de construction qui ne seront résolus qu’au cours des années 1920. A partir de cette date, l’ascenseur trouve sa forme définitive, et il ne change désormais plus que sur des points de détail : aspect des cabines, système de commande, vitesse d’accélération et de décélération et emploi des dispositifs électroniques.