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L'aromathérapie

Étude de cas : L'aromathérapie. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  9 Mars 2021  •  Étude de cas  •  1 662 Mots (7 Pages)  •  4 559 Vues

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L’AROMATHERAPIE

Partie 1 : réflexion

Selon vous, quel est l’intérêt d’utiliser les huiles essentielles pour divers troubles et quelles sont les limites de l’aromathérapie ? Construisez votre propos en donnant des exemples.

L’huile essentielle est la partie odorante volatile d’une plante aromatique (environ 10% des  végétaux). C’est une concentration naturelle de différents actifs. La grande diversité des huiles essentielles, leurs différents modes d’action et d’utilisation, leurs confèrent de multiples propriétés : antibactériennes, antifongiques, antiparasitaires, antivirales, anti-inflammatoires, sédatives, digestives, apaisantes, stimulantes….

Chaque huile est polyvalente et peut être utilisée pour différentes indications thérapeutiques. La molécule majoritairement présente selon la partie de la plante utilisée (feuille, fleur, racine, graine, bois …), son origine géographique, son stade de développement au moment de la récolte, son mode de culture, va définir son chémotype. Cette classification chimique, biologique et botanique va affiner une propriété thérapeutique principale et permettre de connaitre les effets indésirables, contre-indications, mode d’utilisation.

En fonction de leur molécule biochimique, certaines huiles essentielles peuvent être dermocaustiques, hépatotoxiques, néphrotoxiques, neurotoxiques, abortives, photo sensibilisantes, oestogen-like, allergisantes.

Il est donc très important de connaître avant toutes utilisations : la nature du produit, sa qualité (100% pure et naturelle), son nom et sa certification botanique, la partie distillée, et son chémotype. Ces mentions doivent figurer sur le flacon.

Exemple :

L’eucalyptus globulus à cinéole aura des propriétés anticatarrhales, expectorantes, antiseptiques respiratoire, alors que l’eucalyptus citronné dont la molécule principale est le citronnellal aura des propriétés anti-inflammatoires ostéoarticulaires.

Les huiles essentielles à carvacrol (famille des phénols) comme « l’origan compact », devront être utilisées avec prudence car la molécule est très puissante. Dermocaustiques et hépatotoxiques à forte dose,  elles seront strictement interdites chez les enfants et avec une attention particulière à la posologie  et  au mode d’utilisation chez les adultes. Par contre les huiles essentielles à linalol (famille des alcools monoterpénols) comme « le bois de rose ou de Hô », beaucoup plus douces pourront être utilisées chez les enfants.  

L’huile essentielle peut agir de façon directe, sur une fonction de l’organisme (huiles essentielles oestogen-like par exemple), sur un agent pathogène, ou sur le métabolisme d’un organe. Elle peut aussi agir de manière indirecte grâce à ses activités énergétiques (calmantes, stimulantes), et en envoyant des informations au système nerveux central notamment par inhalation, elle peut réactiver une fonction biologique.

Il existe 3 voies possibles d’utilisation :

La voie olfactive (respiration, inhalation sèche ou humide, diffusion).

La voie interne (orale, suppositoires, ovules).

La voie cutanée (en application locale ou massage, en compresses chaudes ou froides, en bain), cette voie est la voie à utiliser par excellence.  

Les huiles essentielles peuvent être utilisées seules ou en synergies, pures ou diluées avec des huiles végétales ou de l’alcool.

Certaines huiles ne se diffusent pas, d’autres ne s’avalent pas.

Elles ne sont pas destinées à traiter les pathologies graves. Celles-ci seront traitées par un médecin qui sera à même de poser un diagnostic. Elles ne se substituent pas à un traitement médicamenteux. Elles peuvent par contre être un accompagnement au traitement médical, pour atténuer un effet indésirable, par exemple des nausées engendrées par une chimiothérapie. Si au bout de 48h, aucune amélioration n’est intervenue et/ou que d’autres symptômes sont apparus, la consultation médicale est nécessaire.

Il est très important d’être particulièrement attentif aux personnes allergiques, aux traitements médicamenteux en cours, aux pathologies (neurologiques, néphrologiques, hépatiques, cancers hormonaux, allergies…), aux nourrissons, aux enfants, aux femmes enceintes et allaitantes, au terrain et à la force vitale de chacun, aux toxicités connues des huiles essentielles utilisées en fonction de leur chémotype, à leur mode d’utilisation, à la posologie.

L’aromathérapie est une médecine douce qui permet de soulager les troubles physiques et psycho-émotionnels, elle a un large éventail d’indications et de possibilités thérapeutiques, mais elle doit être utilisée avec prudence et ne se substitue pas à la médecine allopathique.

Partie 2 : connaissances

  1. Pourquoi ne pouvez-vous pas utiliser la gaulthérie couchée (Gaultheria procumbens) chez une personne allergique à l’aspirine ?

L’aspirine est le nom commercial de l’acide acétylsalicylique de la famille des salicylés. La gaulthérie couchée en contient sous forme de salicylate de méthyle.

  1. Lorsque vous donnez, par voie interne, des huiles essentielles à phénols, il est nécessaire de protéger le foie avec de la phytothérapie ? Expliquez quelle plante doit être donnée et pourquoi.

Il faut donner du Desmodium, qui est hépatoprotecteur. Il augmente la résistance des cellules du foie en cas d’agression.

Partie 3 : cas pratiques

  • Un client vient vous voir, parce qu’il a été infesté par un parasite intestinal lors d’un voyage. Malgré un traitement médicamenteux donné par son médecin, il a encore des symptômes gênants (diarrhée, coliques notamment). Au cours de l’anamnèse, il vous dit qu’il a de l’hypertension traitée par un médicament qu’il prend quotidiennement, qu’il est stressé, fatigué et qu’il présente des allergies aux acariens. Quelle(s) huile(s) essentielle(s) allez-vous lui conseiller, sous quelle(s) forme(s), à quelle posologie ? Justifiez votre choix.

D’après la situation décrite, il semblerait qu’au-delà de son problème aigue, à savoir les symptômes gastriques : coliques, diarrhée suite à une parasitose intestinale traitée, ce client présente un terrain de stress et de fatigue. Il est déjà suivi et traité pour une hypertension. Il est allergique aux acariens. Sans avoir d’autres renseignements, il me semble que le traitement en aromathérapie doit prendre en compte le problème gastrique, le problème psycho-émotionnel, et la fatigue de manière conjointe, tout en gardant à l’esprit son problème d’hypertension et d’allergie. Je lui conseillerai :

  • Camomille noble ou camomille romaine (chamaemelum nobile ou anthémis nobilis) :
  • Pour son action calmante et sédative : 1 goutte à l’intérieur de chaque poignet à respirer 2 à 3 fois par jour en fonction de son état de stress.
  • Tea tree (melaleuca alternifolia) :
  • Pour son action antiparasitaire intestinale : 1 goutte sur un comprimé neutre ou 1 cuillère à café de miel ou d’huile végétale (olive par exemple) 3 fois par jour par voie orale.
  • Le tea tree  permettra également de rééquilibrer l’énergie vitale et d’apaiser les angoisses internes.
  • Cannelle de chine (cinnamomum cassia) :
  • Pour son action antiparasitaire intestinale : 1 goutte 3 fois par jour avec l’huile essentielle de tea tree.
  • Pour son action anti fatigue et tonique : 1 goutte diluée avec 1 cuillère à soupe d’huile végétale (calendula par exemple) 1 fois par jour le matin en massage sur le plexus solaire…

Au préalable, il fera un test cutané de sensibilité allergique au pli de coude avec chacune de ces huiles. Ce traitement sera proposé pour 5 jours, à réévaluer et éventuellement réorienter sur une consultation médicale si pas d’amélioration ou aggravation.

  • Une maman vient vous voir pour son enfant de 6 ans qui a une rhinopharyngite. Il est régulièrement malade tous les hivers.

Quelle(s) huile(s) essentielle(s) et/ou hydrolat(s) allez-vous lui conseiller, sous quelle(s) forme(s), à quelle posologie ? Justifiez votre choix.

Il s’agit d’un enfant de 6 ans, qui présente au jour de la consultation une rhinopharyngite, mais qui est régulièrement malade tous les hivers. Dans les données, je ne dispose pas du poids de l’enfant, et je suppose une faiblesse dans les défenses immunitaires, donc une faiblesse de vitalité. Je m’orienterai donc sur un traitement avec une synergie d’hydrolats à visée décongestionnante de la sphère ORL haute et stimulante de l’immunité.

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