L'Économie

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Après avoir présenté les contributions respectives du travail et du capital dans la croissance économique, nous montrerons que ces deux facteurs ne suffisent pas à l'expliquer.

1) Les contributions du travail et du capital à la croissance économique :

Certains pays obtiennent une telle croissance en grande partie grâce à une augmentation du facteur travail. Prenons l’exemple de L’Espagne. Le pays possède une contribution du travail à la croissance qui représente la moitié de son PIB obtenu. Ou encore les Pays Bas qui ont une forte contribution de facteur travail, environ 40%, plus importante que les facteurs capital ou résiduel.

On voit donc que la croissance est plus extensive qu’intensive. La qualité du facteur travail agit aussi sur cette croissance. Grâce à une formation et qualification de la main d’œuvre, les actifs sont plus productifs et s’adapte au progrès technique. Comme dans le cas de la Chine ou celle-ci a envoyé ses salariés dans des usines pour qu’ils soient plus productifs afin d’augmenter la productivité du pays.

Souvent accompagner de ce facteur, on retrouve le facteur capital.

Ce facteur capital est l’ensemble des biens de productions durables d’une entreprise. Dans le cas de l’Espagne et du Danemark, leur facteur capital est considérablement plus élevé que leurs autres facteurs. 43% pour l’Espagne et 52% pour le Danemark. Les pays profitent de ce facteur pour utiliser l’investissement. Ces investissements servent notamment à investir dans les équipements professionnels afin par la suite amélioré la qualité, la productivité et donc augmenter la croissance.

On retrouve encore une fois, La Chine qui a énormément investie pour remonter le niveau d’équipement par travailleur dans le secteur des entreprises en 2003.

Ces deux facteurs qui représentent une croissance extensive servent donc fortement à la croissance économique. Cependant ces deux facteurs ne suffisent pas à l’expliquer.

2) Ces deux facteurs ne se suffisent pas à l’expliquer :

En effet le facteur travail et capital ne suffisent pas. Un autre facteur rentre donc en jeux. C’est le facteur résiduel. Le facteur résiduel correspond à la productivité de chaque pays. Certains pays comme la France, le Royaume Unis ou encore La Finlande possèdent ce facteur qui est largement élevé par rapport aux autres facteurs. La Finlande est un exemple très explicite puisque son PIB entre 1993 et 2003 s’élevait à 2.5% et 2.3 point de pourcentage du facteur résiduel contribue à ce taux. On observe donc que ce pays ainsi que les autres ont une croissance intensive et non extensive comme la Chine ou l’Espagne. Cependant on remarque que ce facteur est lié notamment au progrès technique à la croissance avec un gain de productivité.

Un autre pilier qui rentre en jeux aujourd’hui dans l’explication de la croissance économie est le progrès technique et les innovations. Ils ont un rôle très important, puisque ses innovations favorisent le gain de productivité pour un pays. De plus Ils améliorent la qualité des produits. On assiste donc a un effet sur la demande et entraine une compétitivité prix et hors prix. Certaines entreprises vont préférer innover d’avantage et d’autre de baisser les prix afin de vider leurs stocks.

Favoriser les innovations permet également aux entreprises de se créer un chemin sur les marchés mondiaux. C’est pour cela que la Chine a vu ses dépenses de recherche et développement doubler dans le PIB entre 1998 et 2005.

On remarque que l’Etat favorise la rechercher et le développement. La raison est simple. L’innovation créée des externalités positives. En effet, d’autres entreprises vont s’inspirer de cette innovation voyant que celle-ci est bénéfique, sans à avoir à se risquer. Afin d’aider dans la recherche et le développement d’avantage l’Etat utilise différents moyens. La première l’Etat