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La Littérature Française Au Xvième Siècle

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xtes antiques. Casimir est de même un homme aux grands yeux qui fait tout le temps "hein"! Au XVIe siècle la France se construit autour du pouvoir royal qui œuvre à unifier la langue française. Ces évènements influent sur la littérature du XVIe siècle.

La philosophie humaniste apparaît durant cette période. Elle voit la dignité de l'homme dans ses capacités à cultiver la raison pour comprendre le monde et se comprendre, et s'inspire de l'antiquité et des valeurs chrétiennes telles qu'elles sont exprimées dans l'évangile. Cette philosophie s'accorde aux découvertes scientifiques de l'époque, comme l'étude du mouvement de la terre et des planètes, ou l'exploration des continents américains et asiatiques.

François Rabelais (1494-1553) a été homme d'Église et médecin ; ses romans comme Pantagruel puis Gargantua (père de Pantagruel) allient truculence et érudition, et développe un humanisme optimiste qui croit en l'homme et en son libre arbitre sans cesser de croire en Dieu.

Les premiers poèmes de Clément Marot (1496-1544) s'inspirent de la tradition du Moyen Âge, puis il développe un art plus personnel, plus sentimental et plus lyrique. Les poèmes de Maurice Scève (1501?-1564?) et Louise Labé (1524-1566) chantent les sentiments amoureux avec beaucoup de sensibilité et de sincérité.

Les poètes Joachim du Bellay (1522-1560) et Pierre de Ronsard (1524-1585) — qui est par ailleurs l'auteur de nombreux poèmes amoureux — travaillent à développer le vocabulaire et la grammaire française ; le français moderne leur doit beaucoup.

À la cour du roi, Marguerite de Navarre (1492-1549) a pris soin de soutenir les hommes de lettres auprès de François Ier, son frère ; elle est aussi auteur d'un recueil de courtes histoires sur les mœurs de son temps.

Les guerres de religion (1562-1598) ternissent la fin du siècle. La philosophie de Michel Eyquem, seigneur de Montaigne (1533-1592), traduit ces troubles. Elle est humaniste, mais sans l'optimisme associé au progrès qui était présent au début du siècle. Sa philosophie, comme celle d'Étienne de La Boétie (1530-1563) dont il est l'ami, consiste à accepter la faiblesse de la condition humaine, rechercher le bien de l'homme et combattre l'intolérance. Sa manière de vivre, ses expériences et les réflexions qu'elles entraînent est l'objet de son œuvre principale, appelée pour cette raison Les Essais.

Les écrits de Théodore Agrippa d'Aubigné (1552-1630) et les pièces de théâtre de Robert Garnier (1545-1590) sont tragiques et morbides, en accord avec la barbarie de l'époque. Tous les deux, le premier protestant militant et le second catholique, s'accordent sur l'espérance d'un réconfort divin venant après ces temps de fureur.

La fin du XVe siècle avait d’ailleurs préparé l’avènement des temps nouveaux: vers 1450, Gutenberg, inventant les caractères mobiles métalliques, fit accomplir un pas décisif aux techniques de reproduction. L’imprimerie d’abord réservée à l’édition de la Bible ,allait connaître un essor fabuleux.

Mais des troubles religieux viennent endeuiller cette époque. Il sont dus à un conflit entre les tenants de l’ordre établi et les partisans d’une réforme de l’église (les réformés ou Huguenots). Les années d’optimisme qui s’achèvent vers 1559 sont suivies par une période de guerres civiles sanglantes peu propices au développement de la littérature . En 1598 , L’édit de Nantes , rétablit la paix et garantit la liberté de croyance en france . il marque la fin du XVIe

Parmi les genres littéraires, la poésie est certainement celui qui bénéficie des plus grandes novations. Les poètes et humanistes italiens Dante (1265-1321), Boccace (1313-1375) et Pétrarque (1303-1374) sont découverts, et influencent la plupart des poètes. La publication de la Défense et Illustration de la langue française par Du Bellay illustre la volonté, partagée par Ronsard et les autres poètes du petit groupe de la Pléiade, de créer un art poétique proprement français. Cette volonté n'est pas sans rapport avec la situation de l'écrivain durant ce siècle. En effet, la plus large diffusion des textes, ainsi que les mesures que prend François Ier pour encourager les belles lettres, conduisent souvent les écrivains à s'engager du côté du pouvoir royal. La volonté de renouveler la langue poétique et la certitude que la langue française peut égaler ou dépasser les œuvres de l'Antiquité coïncident avec ce mouvement général d'affirmation de la puissance de la France. Toutefois, l'imitation des grands genres antiques et la création de nouveaux mots auront une influence durable. Légère et sensuelle, la poésie de Ronsard fait école après sa mort, mais les troubles religieux de la seconde moitié du XVIe siècle apportent dans la littérature des thèmes d'inspiration plus macabres.

Les novations dans le genre théâtral résultent surtout de l'intérêt suscité par le théâtre antique et italien. Le genre farcesque connaît un grand succès populaire, tandis que les premières tragédies sont marquées par les défauts d'un genre qui se cherche encore et ne rencontre guère de public en dehors de la Cour. De son côté, le théâtre des protestants privilégie surtout les sujets bibliques.

Quant au genre narratif, il reste mal défini. Dans le prolongement des goûts de la période médiévale, le roman de chevalerie séduit toujours le public, et les courts récits ne semblent pas toujours se rapporter à un genre précis. Il faudra attendre le XVIIe siècle pour qu'apparaissent les premiers romans au sens moderne du terme. Néanmoins, l'œuvre de Rabelais est, déjà, à bien des égards annonciatrice du roman moderne. Tout en prolongeant la tradition du conte, elle synthétise l'esprit du XVIe siècle tant par sa forme que par la variété de ses thèmes lui font tout aussi bien traiter de guerre, d'éducation, que de médecine.

L’ÂGE DE RABELAIS : UN ESPRIT NOUVEAU

Les conditions du renouveau

Les hommes du XVIe siècle étaient conscients de vivre dans une époque différente de la précédente ; Rabelais cite en effet dans la lettre de Gargantua à Pantagruel : "Maintenant toutes disciplines sont restituées, les langues instaurées [...]. Tout le monde est plein de gens savants, de précepteurs très doctes, de librairies très amples...". Cette Renaissance fut un phénomène d’une grande ampleur qui affecta tous les domaines : intellectuel, artistique, philosophique, religieux, éthique, social... On a souvent admis que trois faits ont favorisé cette mutation :

- la prise de Constantinople par les Turcs en 1453, qui provoqua l’exode des lettrés grecs vers l’Occident où ils apportèrent quantité de manuscrits, et leur connaissance de l’Antiquité grecque (toutefois nuançons : la Renaissance en Italie commence avant 1453).

- les guerres d’Italie révélèrent aux français éblouis une civilisation raffinée (même s’il y avait déjà des échanges avec l’Italie avant les guerres).

- l’invention de l’imprimerie au XVe (première presse française à la Sorbonne en 1470). Elle favorise l’expansion des idées nouvelles — humanistes mais aussi réformées.

1453 : La chute de l’empire d’Orient

Le Sultan Mehmet prend Constantinople. IL n’y a plus d’empire chrétien d’Orient. Les Turcs continuent une expansion foudroyante qui les rend, en 70 ans, maîtres de toute la Méditerranée orientale et de l’Europe des Balkans.

Quelques années avant le désastre, érudits, savants et nobles ont ramené en sûreté leur personne, leur savoir et leurs livres qui viennent enrichir Venise, Florence et Rome. Le grec, langue presque perdue en Occident, s’enseigne à nouveau, et fait redécouvrir la vraie culture antique.

LES INFLUENCES ITALIENNES

Rappel : les guerres d’Italie

La France au XVIe siècle ne cesse pratiquement pas d’être en guerre. La richesse des villes italiennes, la fascination exercée par la Renaissance commencée, de l’autre côté des Alpes, dès le XIIIe siècle, l’existence d’une noblesse inemployée depuis la fin des guerres contre l’Angleterre, alimentent les prétentions françaises sur les territoires italiens. Ces guerres longues — de 1483 à 1559 — et coûteuses ne rapportent rien : en soixante ans, les rois de France conquièrent et perdent tour à tour les villes italiennes.

Au cours du règne de François Ier, le conflit prend une dimension européenne : le roi de France s’oppose en effet, pour un demi-siècle, à Charles Quint, dont l’empire s’étend de l’Espagne aux territoires actuels de l’Allemagne, de l’Autriche, aux Pays-Bas et à la France du Nord-Est. Vaines sur le plan militaire, les guerres, néanmoins, ont contribué à élargir l’horizon de la noblesse française. Les œuvres de la Renaissance italienne pénètrent largement en France. L’ "esprit nouveau" commence à souffler sur le sol français.

L’Antiquité.

La découverte du grec date en France du XVIe siècle. Il ne s’agit plus aujourd’hui de prétendre que le Moyen Age a ignoré l’Antiquité,

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