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La Versification

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ec ti on

1 2 3 4 syllabes

Sa Majesté Li onne un jour voulut connaître

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Ce Monseigneur du Li on-là

1 2 3 4 5 8 9 10

b) La "synérèse", c'est le fait de prononcer les deux termes de la diphtongue dans une seule syllabe.

Exemple : A FK Sjô

A ffec tion

1 2 3 syllabes

3. Les liaisons

Ne pas oublier que, jusqu'au milieu du XXe siècle, on prononçait les liaisons.

Exemple : "Petite amie" 4 syllabes

"Petites_amies" 5 syllabes

Cette obligation est parodiée par Obaldia : vers 2. 11. 28. 37. 38. 41

B. LA RIME

1. Définition

a) C'est un élément sonore du rythme qui ponctue la fin de chaque vers et provoque des échos entre deux ou plusieurs vers.

b) Une rime intérieure ou "léonine", c'est le fait de reproduire le même son au milieu du vers et à la fin.

2. Disposition des rimes

a) Alternance obligatoire entre rimes féminines et masculines. La rime féminine se termine toujours par un "e" muet, une rime masculine par une syllabe accentuée.

rime masculine :

En son Louvre il les invita.

Quel Louvre ! Un vrai charnier, dont l'odeur se porta

rime féminine :

Par ce trait de magnificence

Le Prince à ses sujets étalait sa puissance.

b) Les différents groupes de rimes :

* Suivies ou plates : AABB

Avec son sceau. L'écrit portait

Qu'un mois durant le Roi tiendrait

* Embrassées: ABBA

Cour plénière, dont l'ouverture

Devait être un fort grand festin,

Suivi des tours de Fagotin.

Par ce trait de magnificence

* Croisées: ABAB

Il manda donc par députés

Ses vassaux de toute nature,

Envoyant de tous les côtés

Une circulaire écriture,

3. Les qualités de la rime

a) Les différents degrés de richesse des rimes :

* Rime pauvre : un seul son est repris dans deux vers.

« Se trouva fort dépourvue/ Quand la brise fut venue»

* Rime suffisante : deux sons se correspondent dans la rime.

« Devait être un fort grand festin,

Suivi des tours de Fagotin. »

* Rime riche : elle fait coïncider au moins trois sons.

« Sa Majesté Lionne un jour voulut connaître

De quelles nations le Ciel l'avait fait maître. »

b) Rimes mauvaises et bonnes rimes :

Une rime est mauvaise quand elle est trop facile ; il est théoriquement interdit de faire rimer deux verbes conjugués ("chantions", "dansions"), deux adverbes en "-ment".

c) Les rimes doivent être en accord avec l'orthographe : il est interdit de faire rimer singulier et pluriel, (comme aux vers 1 et 2).

C. LA MUSICALITE

L'analyse de la versification, des effets sonores, des effets rythmiques constituent l'étude de la musicalité. Cette étude est primordiale quand on lit des textes littéraires et pas seulement de genre poétique. Un écrivain est avant tout un amoureux des mots, pour leur "physionomie" dirait Valéry.

1. Les effets sonores (concernent aussi la prose)

a) Les allitérations

C'est le fait de répéter la même consonne :

Allitération en [r] :

Un pauvre Bûcheron tout couvert de ramée,

- - - -

b) Les assonances

C'est le fait de répéter la même voyelle.

Assonance en [a] et [wa] :

Je vois un port rempli de voiles et de mâts

Encor tout fatigués par la vague marine,

b) Les échos sonores

On reprend des syllabes entières : assonances + allitérations

c) Le hiatus

L'hiatus est le choc de deux voyelles, l'une finale, l'autre initiale. Ce choc est surtout désagréable lorsqu'une voyelle se rencontre avec elle-même, comme dans « il alla à Amiens »

Proscrit dans la poésie classique pour son caractère désagréable, il peut servir à créer des effets poétiques.

La rue assourdissante autour de moi hurlait. Baudelaire. « A une passante »

Exilé sur le sol au milieu des huées. Baudelaire, « l’Albatros »

2. Les effets rythmiques (concernent aussi la prose )

Il est déterminé par le nombre de pieds dans le vers, la longueur des phrases, la césure, la place et le nombre de coupes, par l'accentuation, la ponctuation, les répétitions, les éventuelles énumérations (binaires, ternaires, etc.), les rejets et enjambements, les parallélismes, les chiasmes, les rythme croissant ou décroissant

a) La césure : les vers traditionnels sont en général construits en deux versants séparés par une pause : c'est la césure. Dans les grands vers, cette pause a une place déterminée et sépare le vers en deux "hémistiches".

b) Les coupes sont les pauses secondaires dans le vers.

c) Les accents :

L'accentuation correspond à l'intonation des mots, à l'insistance sur une ou plusieurs syllabes. (L'accent tonique existe en français comme en anglais et d'autres langues...)

Exemple :

"Le geai gélatineux geignait dans le jasmin

"Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant.

d) La versification et la syntaxe

D'après le schéma du vers primitif, la fin du vers coïncide avec un arrêt dans la syntaxe, de sorte que l'on s'arrête naturellement à la fin de chaque vers à cause du sens. Toutefois, il existe des modulations à cette loi :

- Le rejet

Vers 1 : -----------------------

Vers 2 : -----/-----------------

Alléguant un grand rhume : il ne pouvait que dire

Sans odorat ; bref, il s'en tire.

- Le contre- rejet

Vers 1 : --------------/--------

Vers 2 : -----------------------

Sa grimace déplut. Le Monarque irrité

L'envoya chez Pluton faire le dégoûté.

- L'enjambement

Vers 1 : /-----------------------

Vers 2 : -----------------------/

Sa Majesté Lionne un jour voulut connaître

De quelles nations le Ciel l'avait fait maître.

...

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