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La mer d'aral

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ère.

Le bétail se désaltère dans les mares toxiques et mange du fourrage passé au défoliant.

[pic] Une mer qui tue

L’ancien port prospère de Mouinak est devenu une ville empoisonnée. La vie y est devenue impossible à cause de la pollution de l’eau et de l’air.

La population qui habitait près de la mer a dû fuir ces lieux pestilentiels où la mortalité infantile est de 118 pour 1 000. Un taux comparable à celui du Bangladesh.

Il reste sur les 48 000 habitants de Mouinak, 20 000 personnes environ qui sont toutes atteintes de maladies graves : tuberculose, affection du sang, cancers …

Les femmes font des fausses couches à répétition et mettent au monde des enfants malformés ou mort-nés. Leur lait est impropre à la consommation.

A cet égard, le rapport de l'UNESCO est plutôt terrifiant.

[pic] L’homme est un apprenti sorcier

La seule solution réaliste serait de stopper l’agriculture intensive. Mais, c’est bien sûr la seule solution que les pouvoirs publics n’ont pas examiné.

Les conséquences économiques passent avant l’environnement et la santé publique.

Chaque année, la mer d’Aral continue à se rétrécir. Lorsqu’elle sera totalement desséchée, elle laissera place au plus grand désert du monde.

Le territoire de l’ex-Union Soviétique est un bel exemple de l’inconscience humaine :

• 13% des terres sont saturées en sel ou en composés salés

• En 1988, les statistiques officielles indiquaient que 10% de la nourriture consommée était impropre à la consommation à cause d’un niveau trop élevé de pesticides

• En 1989, seulement 30% des eaux usées ont été traitées

• Le lac Baïkal qui constitue 8% des réserves d'eau douce de la planète est en train de subir le même sort que la mer d’Aral. Ses eaux sont polluées à cause d’un complexe de cellulose installé sur ses rives

[pic] Un sauvetage difficile

Voici un résumé des principales actions qui ont été entreprises pour sauver la mer d'Aral.

Après l’effondrement de l’URSS en 1991, l’aide internationale s’est précipitée dans cette région.

Malheureusement, après de multiples rapports, les experts concluent que la mer d’Aral ne pourra pas retrouver son niveau initial.

Les côtes ont reculé de plus de 120 km à certains endroits, et la mer d'Aral s'est séparée en deux bassins, la Grande et la Petite Aral.

Des institutions internationales, dont la Banque mondiale, le PNUD (Programme des Nations unies pour le développement), l’UNESCO, l’Union européenne, ont accouru. Divers organismes ont été créés dont le Projet du bassin de la mer d’Aral.

Leurs propositions ont éveillé de grands espoirs chez les riverains.

Il y a eut de nombreuses promesses non tenues. En effet, ces institutions ne possédaient pas l’argent qu’il fallait pour résoudre un problème de cette ampleur.

Il faut souligner le fait que la population du Kazakhstan a réuni, à la surprise générale, 2,5 millions de dollars pour construire elle-même un barrage de sable, de 14 kilomètres de long et de 30 mètres de large, qui a transformé en lac la mer d’Aral du Nord, près de la ville d’Aral’sk.

L’entreprise, disent les responsables kazakhs, ne pourra être poursuivie que s’ils obtiennent les 15 millions de dollars qu’ils ont demandés à la Banque mondiale pour construire un barrage permanent.

Il ne s’agit plus de sauver la mer d’Aral car l’Ouzbékistan, second exportateur mondial de coton, n’acceptera jamais de se priver de cette culture lucrative.

Il s’agit maintenant d’éviter un désastre humain et social.

Les institutions internationales ont fourni à la population de l’eau saine et des équipements de santé. La Banque mondiale a financé la création de 25 stations pour contrôler la qualité de l’eau potable dans toute l’Asie centrale.

Jusqu'à récemment, on pensait que la mer d’Aral disparaîtrait très probablement d’ici 25 ans. Les spécialistes se sont peut-être montrés un peu trop pessimistes.

[pic] Un espoir pour la mer d'Aral

Une dépêche du 3 décembre 2005 annonçait que des sources souterraines, jusqu’à présent insoupçonnées, fourniraient quatre milliards de mètres cubes d’eau par an.

Cette eau providentielle prendrait sa source dans l’Himalaya, cheminerait dans les couches géologiques, et ressortirait au niveau d’une zone de fracture au fond du lac.

Malheureusement, ces sources ne suffisent pas à combler l’assèchement en cours de la mer d’Aral.

Au Kazakhstan, un espoir renaît avec les projets du président Noursoultan Nazarbaïev. Il est question de rehausser le niveau de la petite mer de 6 mètres, ce qui permettrait à l'industrie de la pêche de renaître, et à la ville d'Aralsk de redevenir un port. Ce projet estimé à 120 millions de dollars serait financé principalement par les revenus du pétrole du Kazakhstan.

Pendant l’été 2006, un barrage a permis à la mer de regagner plusieurs millions de mètres cubes d'eau sur ses rivages nord.

Lors de la diffusion du documentaire sur Arte, nous avons eu la surprise et la joie de voir des bateaux

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