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La réflexion politique sous l'Antiquité

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poser la question de la meilleure forme de gouvernement possible. Il y eut selon lui tout d’abord la royauté, qui est le gouvernement d’une personne, puis le gouvernement aristocratique ou ce sont un petit nombre de personnes faisant parties de l’élite qui gouvernent, et enfin la démocratie qui s’exerce dans la Cité.

La démocratie s’est mise en place suite à un élargissement progressif de la participation des citoyens à la vie politique.

Un autre auteur qui va beaucoup s’intéresser à la réflexion politique est Aristote (384-322 avant J.C.). cet élève de Platon va reprendre la classification d’Hérodote en l’affinant. Pour ce faire, il va mélanger un critère quantitatif avec un critère qualitatif, ce qui donnera naissance à des formes dérivées de régime politique, comme par exemple la Ploutocratie, forme dérivée de l’aristocratie.

Aristote va également trouver trois différentes fonctions de ces régimes politiques, qui sont selon lui la fonction de délibération, la fonction d’exécution des décisions et la fonction de juger.

Pour lui toutes les formes de régime politique sont acceptables et le meilleur gouvernement n’est pas toujours le même en fonction de l’époque et du lieu. Il va donc développer l’idée de régime mixte (régime qui est un mélange de plusieurs ou de toutes les formes de gouvernement).

Aristote va également définir la Cité comme « un rassemblement de maisons et de familles pour vivre et mener une vie indépendante. » Et il dira également que l’homme est naturellement un animal civique, c'est-à-dire qu’il vit dans la Cité pour sa sécurité et son bien être.

La Cité grecque à trois caractéristiques principales. Tout d’abord ce n’est pas seulement une ville mais une étendue géographique, suffisamment vaste pour permettre à la Cité de s’auto suffire. Et pour que celle-ci reste gouvernable, le nombre d’habitants y est faible. Ainsi Athènes à son apogée ne comptera jamais plus de 40000 habitants. Dans la Cité au sens politique, seuls les citoyens sont comptés. Ainsi les femmes, les enfants, les esclaves et les métèques n’en font pas partie.

La Cité grecque a comme seconde caractéristique d’être en semi-autarcie, c'est-à-dire qu’elle doit se suffire à elle-même. Cette autarcie était voulue afin de permettre aux Cités d’être indépendantes économiquement et donc politiquement.

Enfin, la Cité doit être autonome politiquement, c'est-à-dire qu’elle se donne à elle-même ses propres lois.

Cette autonomie fut à la fois la force et la faiblesse des Cités, force car leur autonomie ne les rendaient pas dépendantes de quelqu’un d’autre, faiblesse car les Cités, trop soucieuses de leur autonomie n’ont jamais réellement put s’entendre entre elles, lorsqu’elles se sont trouvés menacés.

Un autre auteur qui va beaucoup s’intéresser à la réflexion politique est Aristote (384-322 avant J.C.). Cet élève de Platon va reprendre la classification d’Hérodote en l’affinant. Pour ce faire, il va mélanger un critère quantitatif avec un critère qualitatif, ce qui donnera naissance à des formes dérivées de régime politique, comme par exemple la Ploutocratie, forme dérivée de l’aristocratie.

Aristote va également trouver trois différentes fonctions de ces régimes politiques, qui sont selon lui la fonction de délibération, la fonction d’exécution des décisions et la fonction de juger.

Pour lui toutes les formes de régime politique sont acceptables et le meilleur gouvernement n’est pas toujours le même en fonction de l’époque et du lieu. Il va donc développer l’idée de régime mixte.

Aristote va également définir la Cité comme « un rassemblement de maisons et de familles pour vivre et mener une vie indépendante. » Et il dira également que l’homme est naturellement un animal civique, c'est-à-dire qu’il vit dans la Cité pour sa sécurité et son bien être.

Si la Cité fut quelque chose de réel, d’autres auteurs vont tenter de définir selon eux la Cité idéale.

B/ la cite comme idéal (Platon)

Platon (428-347 avant J.C.) est l’un des philosophes grecs les plus connus de nos jours. Comme bon nombre de ses contemporains, il va lui aussi s’intéresser à la politique et au fonctionnement de la Cité.

L’une de ses réflexions les plus célèbres en la matière est la cité idéale.

Il va développer cette théorie, car selon lui , les riches ne se satisfont pas de la démocratie et risquent de se révolter. Il craint que la plèbe mette alors en place une tyrannie pour empêcher ce soulèvement. Or pour lui, la tyrannie est le pire des régimes possibles.

C’est pour lutter contre cette tyrannie qu’il va développer son idée de la Cité idéale, notamment dans son ouvrage, La République.

Tout d’abord, il dit que les habitants sont divisés en trois groupes. Le premier groupe (la classe des sages) est constitué de ceux qui gouvernent, le second (la classe des guerriers gardiens) de ceux qui défendent la Cité et le troisième(la classe des travailleurs) de ceux qui obéissent aux deux premiers groupes. Et c’est selon lui l’exercice de la justice qui va permettre l’harmonie entre ces groupes.

Ainsi donc, selon lui le pouvoir doit être confié aux sages, c'est-à-dire à cette époque aux philosophes. Ainsi il est le premier à réellement établir une relation entre le savoir et le pouvoir.

Pour Platon, le risque pour cette Cité est qu’un groupe et notamment celui des guerriers gardiens se révolte afin de prendre le pouvoir. C’est pour cela qu’il songe à mettre en place le communisme des biens et des femmes pour les guerriers, c'est-à-dire que ceux-ci n’ont pas le droit de propriété, mais doivent tout partager entre eux, avec un élevage en commun des enfants, afin que toute la Cité devienne une « grande famille ».

Mais très vite, Platon lui-même se rend compte que ce modèle de Cité idéale est impossible à mettre en place. Il développe alors un autre modèle de Cité la « Cité des Lois ».

Celle-ci est fondée sur la religion, avec une obligation pour tous les citoyens de croire en Dieu.

De plus cette Cité ne doit pas compter plus de 5040 citoyens pour pouvoir rester gouvernable.

Dans cet autre modèle, le philosophe ne détient plus le pouvoir, mais reste un conseiller du prince et a également pour rôle d’éduquer les citoyens en leur faisant connaître les lois en vigueur dans la Cité, et pour quels motifs ces lois sont elles mises en place.

Ces lois son mises en place afin d’empêcher les innovations et les pensées propres à chacun pour selon-lui, préserver l’unité des citoyens.

C’est donc l’un des premiers schémas connus de Cité totalitaire

Les penseurs grecs ont été prolifiques en matière de pensées politique, développant des théories dont certaines sont encore valable aujourd’hui (tout du moins en partie), et réfléchissant au meilleur système politique possible.

Après la fin de l’hégémonie grecque, d’autres civilisations vont alors à leur tour s’intéresser à la pensée politique, reprenant certaines idées des philosophes grecs et introduisant également des changements dans la conception de la société

II/ Après la Grèce antique, la pensée politique entre continuité et changement

Après les grecs, d’autres civilisations vont s’intéresser aux questions d’ordre politique, notamment les romains, et les penseurs chrétiens du Haut Moyen-âge.

A/ Rome, ou la continuité de la pensée grecque

Même si la pensée politique romaine est moins importante que la pensée grecque, ils ont néanmoins constitué un formidable héritage, notamment sur le plan juridique, puisque le droit de la Rome Antique a fondé le droit privé actuel.

Il y a eu deux auteurs majeurs de la pensée politique romaine, Polybe et Cicéron.

Polybe (IIème siècle avant J.C.), dans son ouvrage Histoire va chercher à expliquer pourquoi la Constitution de Rome est selon lui « la constitution la plus parfaite qui nous soit connue ».

Il va donc tenter de définir à quel régime Rome appartient et ce qui fait que c’est le meilleur régime possible.

Ainsi selon lui c’est le cas car Rome est un exemple parfait de régime mixte si cher à Aristote. En effet, il estime que le pouvoir des consuls est proche de la monarchie, celui du Sénat proche de l’aristocratie et que les droits du peuple sont ceux que l’on retrouve dans les démocraties.

Et ce qui fait que selon lui ce système est viable c’est que la Constitution romaine repose sur un ensemble de poids et de contrepoids. Ainsi par exemple, les consuls ne peuvent rien sans le vote de crédits par le Sénat et l’adoption des lois nécessaires par le peuple, et ainsi de suite pour chaque pouvoir.

Mais cette analyse de Polybe peut être critiquée car en réalité malgré les apparences, le pouvoir est plus semblable à une oligarchie des sénateurs.

Un autre grand auteur en matière de politique sous la Rome Antique est Cicéron (106- 43)

Il

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