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Le Brésil

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aussi de la complexe trame qui saisit les parcelles exclues, soit du marché du travail, soit de l’habitation salutaire, de l’éducation scolarisée et de la culture, en les devenant victimes du crime, organisé ou non, de

l’ignorance, de la maladie ou des enfouissements et inondations des périphéries non équipées. L’inégalité sociale brésiliènne est historique, elle a traversé des périodes différentes depuis le passé colonial, plusieurs modèles économiques, dictatures et transitions démocratiques. Comme nous suggère Amartya Sem (Prix Nobel d’Économie dans les années 1980), l’objectif de la croissance économique doit être persécuté, mais non comme un fin: « le développement doit se référer à l’amélioration de la qualité de vie qui nous menons et aux libertés qui nous jouissons ». Celle-là est la principale intention de cet article: offrir des moyens pour comprendre la pauvreté et l’inégalité à São Paulo pour rendre possible des chemins suggestifs de les surmonter. 1 – Pauvreté: concepts préliminaires et respectives mensurations. Le concept et la mensuration de la pauvreté est un débat inachevé. Il dépend des critères nationaux et internationaux, de l’état des savoirs, des conventions politiques, de la conquête de niveaux minimes de l’humanité, si divisée en compétitions, guerres et privations. On commence par les économistes du Brésil. L’IPEA (Institut de Recherche Économique Appliquée), institution liée au Ministère de la Planification du Gouvernement Fédéral, la pauvreté « se réfère à les situations de privation dont les individus ne parviennent pas à maintenir un niveau minime de vie, qui s’accorde avec les références socialement établies dans chaque contexte historique ». Dans cette perspective, c’est possible établir une mesure de paramètre qui permet de considérer comme pauvre celui qui se trouve au dessous de sa valeur, c’est à dire, dans une société donnée il y aurait une ligne de pauvreté mensurable. Bien que les références soient construites sociale et historiquement, les économistes ont conventionné que la grandeur de la pauvreté serait directement rapportée au nombre de personnes qui vivent dans des familles avec un revenu par personne au dessous de la ligne de la pauvreté: le revenu par personne inférieur au niveau minime nécessaire pour qu’elles puissent satisfaire ses besoins basiques. Dit diféremment, le coût de reproduction de la

force de travail, qui inclut les coûts avec l’alimentation, le vêtement, l’habitation et le transport. On a conventionné aussi être viable établir une ligne d’indigence, définie régionalement par la structure des coûts « corbeille alimentaire » (consommation calorique d’un individu, en général autour de 2000 calories par jour, ce qui inclut la ainsi appelée « corbeille basique », avec du riz, des haricots, de la farine, du sucre, de la viande bovine et de porc, du poulet, des oeufs, du lait). Par les critères mentionnés, en 1999, environ 14% de la population brésiliènne – 22 millions de personnes étaient au dessous de la ligne d’indigence et 34% étaient des familles un revenu par personne inférieur à la ligne de la pauvreté (53 millions de personnes). Même avec une certaine oscilation des taux de pauvreté, le nombre absolu de pauvres est en train d’augmenter. Dans la région métropolitaine de São Paulo, en 1996, la valeur limite de la pauvreté était en R$ 76,36 (25 dolars dans des valeurs actuelles) et la valeur relative à la ligne de la pauvreté serait R$ 152,73 (50 dolars dans des valeurs actuelles), tandis que le revenu familier moyen de cette région était en R$ 483,92 (158 dolars dans des valeurs actuelles)∗. La grandeur de la pauvreté brésiliènne amène à des perquisitions sur les causes immédiates de ce phénomène, en établissant, comme hypothèse, deux possibilités: celle de la manque de ressources au pays et celle de la distribution inégale des ressources. 1.1 Manque de ressources? Dans l’hypothèse de la manque de ressources, les économistes organisent ses arguments en recherchant le niveau moyen de consommation de la famille brésiliènne, la structure du revenu moyen du pays et ils utilisent aussi des comparaisons internationales. En ce qui concerne la construction endogène de la définition de pauvreté, la comparaison entre la ligne de pauvreté et celle d’indigence avec la structure brésiliènne de revenu par personne (PIB par personne) permet d’apercevoir que le deuxième (le revenu par personne) représente de 5 à 8 fois les premières, ce qui indique l’énorme contraste dans la distribution de revenu au pays.

La valeur du dolar au début du mois de Mai oscillait autour de R$ 3,06.

En s’utilisant de la classique mesure d’inégalité comme c’est le coefficient de Gini, des études ont comparé l’inégalité de l’Uruguay, qui a obtenu 0.40 de cet index, et on l’a transporté pour le Brésil, comme exercice. Alors, selon ce raisonnement, la proportion serait à peine de 14% de population pauvre, au contraire des 34% qui existent au pays. On a inféré, donc, que 2/3 de la pauvreté brésiliènne serait associée aux différentiels de l’inégalité de revenu. Le Brésil perd seulement pour le Paraguay dans la proportion de pauvres qui là-bas sont plus de 40%. En ce qui concerne le niveau de consommation de la famille brésiliènne, cette étude montre que le revenu domiciliaire moyen en 1999 était autour de R$ 483,92 (158 dolars actuels) et environ 20% du total de familles brésiliènnes étaient proches de cette situation (10% d’eux avec un revenu au dessus de cette moyenne et 10% avec un revenu dans les limites inférieures de cette moyenne). Le niveau de consommation, y comprise l’habitation, a révélé que le revenu domiciliaire moyen par personne correspond à environ six fois la valeur de la ligne d’indigence et trois fois la valeur de la ligne de pauvreté. Même si on considère à peine les dépenses essentielles, comme celles d’alimentation, on voit qu’elles représentent 47% des dépenses totales (environ R$ 272,50) et environ deux fois la ligne de pauvreté et quatre fois celle de l’indigence. Donc, comme le revenu moyen brésilien est supérieur à la ligne de la pauvreté, on peut associer l’intensité de la pauvreté à la concentration du revenu; et si le niveau de consommation moyen est satisfaisant, on peut conclure qu’il n’y a pas manque de ressources, mais la mauvaise distribution de ressources. La comparaison internationale est conclusive puisqu’elle montre que, auprès d’autres pays avec un revenu par personne pareil à celui du Brésil, les niveaux brésiliens de pauvreté sont plus élevés. Autour de 64% des pays au monde ont un revenu par personne inférieur au brésilien et, pour cette raison, le pays est entre le tiers plus riche des nations. [Le PIB réel par personne au Brésil est de US$ 6.500 PPC]. Quand on compare avec les pays industrialisés, le revenu du travail au Brésil représente 1/3 du revenu du travail de ces pays, mais auprès des pays en développement le Brésil serait en meilleures conditions de combattre la pauvreté de sa population.

Dans la comparaison avec les pays de revenu moyen similaire, selon le Rapport de Développement Humain (PNUD), le Brésil présentait des percentages supérieures à 30% de pauvreté, tandis que dans les autres pays la proportion est de 8 à 10%, ce que nous emmène à conclure par la plus grande présence de l’inégalité sociale brésiliènne. 1.2 – Distribution inégale de ressources La distribution inégale de ressources est, par conséquence, détachée comme la principale déterminante de la pauvreté au Brésil, spécialement l’inégalité de revenu que persiste, pendant des siècles, dans une surprenante stabilité, une des plus hautes dans une comparaison internationale. Dans la mensuration économique de l’inégalité, les outils traditionnels sont, en général, le coefficient de GINI, l’index de THEIL, la raison entre le revenu moyen des 10% plus riches et les 40% plus pauvres, la raison entre le revenu moyen des 20% plus riches et le revenu moyen des 20% plus pauvres.4 La comparaison internationale avec les coefficients de GINI révèle que seulement l’Afrique du Sud et le Malawi ont un degré d’inégalité supérieur à celui du Brésil, où il se présente en en 0.60. « ... représente, dans un ensemble de 92 pays avec des informations disponibles, un niveau achevé seulement par le quatre pays avec un degré plus grand d’inégalité: la Guatemala, le Brésil, l’Afrique du Sud et le Malawi ».5 En ce qui concerne la raison entre les 10% plus riches et les 40% plus pauvres, il y a un certain patron dans la distribution internationale avec des valeurs qui oscillent, le maximum, jusqu’à 20%. Au Brésil c’est 28, tandis que dans d’autres pays c’est inférieure: les États Unis (5), la France (6,5), l’Argentine (10), la Colombie (15), la Côte d’Ivoire (20). La valeur de 28 fois du revenu moyen des 10% plus riches sur le revenu des 40% plus pauvres met le Brésil dans une position distante de tout patron reconnaissable dans scène internationale en termes de jusitce distributive. En ce qui concerne la raison entre le revenu moyen des 20% plus riches et celle des 20% plus pauvres, la plupart des pays présente cette raison inférieure à 10. De nouveau, selon les informations du Rapport de Développement Humain de 1999 (PNUD), le Brésil

4 5

BARROS, HENRIQUES e MENDONÇA, op. cit. idem, ibidem, p. 34.

est le pays avec le degré

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