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Le Colise

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en 80 panneaux. Chaque panneau était pourvu de trois corbeaux, destinés à supporter les poutres de bois où était fixé le velum (toile protégeant une partie du public). Avec ses 187 mètres de long, 155 mètres de large et 50 de hauteur, le Colisée pouvait accueillir 55 000 spectateurs.

III. La distribution des places

Les entrées étaient indiquées par des numéros gravés au-dessus des arcades, encore visibles de nos jours. Un système complexe de rampes et de passages permettait au public de rentrer et de sortir facilement, mais il garantissait surtout le respect de la distribution des places, rigidement préétablie et organisée par classes sociales. les Romains ont perfectionné et généralisé ce type de structure de la façade avec des voûtes, creusées de galeries et de passages : édifices à «structure creuse» selon l'historien J.-C. Golvin.

L'entrée aux jeux était libre. Mais chaque citoyen possédait une plaque sur laquelle étaient indiqués sa place et le parcours à suivre pour y accéder : le numéro de l'arcade d'entrée, celui du maenium (quartier de la tribune) et celui du gradin.

IV. L'arène et les souterrains

On accédait à l'arène par deux entrées, situées à l'extrémité du grand axe :

La Porta triumphalis était empruntée par les gladiateurs pour entrer dans l'arène

La Porta Libitinaria (de Vénus-Libitina, déesse protectrice des sépulcres) était celle par laquelle on emmenait les gladiateurs morts au combat.

Par de petits escaliers raides situés aux deux entrées, on accédait facilement aux souterrains : là étaient enfermés les fauves et était entreposé l'équipement nécessaire au déroulement des jeux. Les structures souterraines divisées en quatre quartiers, donnaient sur des couloirs et des salles. Pour monter à la surface les appareils scéniques lourds et compliqués, on se servait d'un système de contrepoids et de plans inclinés. Le couloir central reliait le Colisée au Ludus Magnus, la caserne des gladiateurs.

V. Les jeux

Les spectacles qui avaient lieu au Colisée étaient essentiellement des combats de gladiateurs (*munera) et des simulations de chasse aux animaux sauvages (*venationes) entre des hommes et des animaux ou entre des bêtes féroces. L'inauguration solennelle dura plus de cent jours consécutifs : plus de mille bêtes sauvages furent alors tuées pour l'occasion . On organisa également dan sl'amphithéâtre des simulations de combats navals (*naumachia).

VI. De l'abandon et la rénovation du Colisée

Quand l'amphithéâtre perdit ses fonctions originelles (dernières venationes en 523 ap. J.-C.), ses structures se dégradèrent.

On transforma d'abord les pièces donnant sur les couloirs circulaires du rez-de-chaussée en habitations. On pilla ensuite le monument de tout ce qui pouvait être réutilisé, notamment le revêtement de marbre. Puis, entre le XIIe et le milieu du XIIIe, l'édifice fut englobé dans la forteresse de la famille Frangipane.

Dans la première moitié du XVe, des humanistes romains réclamèrent en vain une politique de protection : la récupération continua au profit des autres chantiers comme celui de la basilique Saint-Pierre. L’église fit ensuite de l'arène un lieu consacré : elle y construisit au début du XVIe une chapelle et installa sur son pourtour les stations d'un chemin de Croix (en 1720).

Entre le XVIIe et le XVIIIe, les démolitions ralentirent et les premiers travaux de restauration commencèrent au XIXe. On entreprit alors des fouilles systématiques, confiées

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