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Le Quartz Africa Umoja

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hiri, Nomasonto Penelope Zwane, Lindiwe Valeria Ntuli, Mandisa Khumalo, Nonhle Beauty Sylvester, Monica Mukelisiwe Goba, Nthombizethu Princess Joyisa danseurs, chanteurs Lehlohonolo Imatage Moekoa, Isaac Mbuyiselo Dhlamini, Patrick Mandla Ngwenya, Leroy Thabiso Nhlanhla Madlala, Charles Langa, Tshipo Philimon Motloung, Wandile Nicholas Dlamini, Thabani Philani Buthelezi, Sbongiseni Gordon Mnguni, Nteto Jim Dinga, Mxegeni Enock Hlatywayo, Nkululeko Freedom Molefe, Sidwell Sandile Sithebe, Jabu Johannes Tshabalala musiciens Sizwe Ian Mthimkhulu, Sandile Lawrence Dhlamini, Joseph Noah Mashilo, Justin Ndhlovu, Sthembiso Keith Mashiane narrateur Penuel Bhekizitha Ndaba (surnommé Hope)

producteur Joe Theron management Thomas Richards tour manager Enock Mxegeni Hlatywayo production France et pays francophones Cityprod en accord avec Sting Music concepteur lumières Norbert Scholivet direction technique Gildas Percevault régie générale Cédric Poulicard ingénieur son façade Olivier Fallavier ingénieur son retour Emmanuel Jeande régisseur lumières Yves Gauchard régisseur général Cédric Poulicard photographe Éric Simon communication Katia Barreau vidéo Mission vidéo son et lumières MPM relations presse Bureau de Sylvie Desnouveaux

Thembi Nyandeni Todd Twala

En tournée triomphale dans le monde entier, le spectacle musical Africa Umoja - trente-deux artistes, danseurs, chanteurs et musiciens, tous issus des ghettos de Johannesburg - s’installe pour une semaine sur la grande scène du Quartz. Musique zoulou des villages tribaux, jazz et rock dans les bars clandestins, gumboot des mineurs, engouement pour le gospel dans les années 70, ou encore le kwaito, premier courant musical des populations affranchies… Africa Umoja (Umoja signifie “ensemble” en zoulou) est une fresque retraçant l’histoire de l’Afrique du Sud et de l’Apartheid à travers ses chants et ses danses. Déroulé du spectacle Acte I Les tambours d’Afrique Le rideau se lève au son des puissants tambours d’Afrique. Guerre, naissance, mariage, mort, festivités, initiations... le tonnerre des tambours rythmait toutes les cérémonies. Les percussions font partie intégrante du rythme de l’Afrique dans la vie quotidienne et spirituelle. Les femmes du village tribal arrivent sur scène en chantant Hobe, une chanson traditionnelle Zulu qui proclame leur bonheur et leur sérénité. Puis des hommes les rejoignent en chantant en Xhosa (l’une des 11 langues officielles de l’Afrique du Sud) Bawo Tixo Somandla, prière faite à Dieu pour les épargner de la souffrance… Les compétitions de jeunes talents au YMCA de Durban au début des années 50 À l’aube des années 50, alors que l’Apartheid est instauré par les anglophones et les afrikaners, les populations rurales migrent vers les grandes villes : Cape Town, Johannesburg (Egoli), Durban… et de la rencontre entre les voix noires et les instruments des blancs naquit une nouvelle musique. Durban, deuxième plus grande ville d’Afrique du Sud était connue pour ses compétitions de chant au YMCA, où les concurrents plein de talents rivalisaient dans une ambiance toujours survoltée pour remporter “le grand prix” : une radio avec des piles !

Dans les rues d’Egoli au début des années 60 Egoli est le nom Zulu pour Johannesburg, il signifie “La ville d’or”. Les hommes des villages cherchaient tous à s’y rendre afin de gagner l’argent pour nourrir leur famille qui n’avait pas le droit de les accompagner. En plein Apartheid, les Noirs devaient systématiquement être munis de leur dompas, un laissez-passer, un permis spécial de voyage et de travail, indispensable pour éviter de se faire arrêter dans la rue. Un Shebeen, bar clandestin de Sophiatown Sophiatown, le “Chicago” de l’Afrique du Sud, était une communauté pleine de vie qui vit proliférer journalistes, musiciens, politiciens mais aussi gangsters et trafiquants. En voulant rejeter la société blanche de l’apartheid, les résidants de Sophiatown adoptèrent la culture américaine reflétée dans les films qu’ils voyaient dans leurs deux cinémas locaux. Les hommes portaient des costumes croisés avec des chaussures noires et blanches tapageuses, tandis que les femmes portaient des jupes froncées, des chaussures à talons et des gants. Les shebeens étaient des débits de boissons non autorisés ; le mot est tiré du mot irlandais “Shibean”. Quand les lois gouvernementales interdirent aux noirs sudafricains de se rassembler socialement, ceux-ci décidèrent de le faire en secret dans les shebeens. Ces endroits retirés, tenus par des femmes fortes appelées les reines des Shebeens, étaient le foyer de la plupart des nouveaux styles urbains de musique et de danse africaine qui se développèrent dans les années 40 et 50… Acte II Les danseurs de Gumboot dans les mines Les mineurs travaillaient 16 heures par jour pour un salaire de misère dans des conditions déplorables à 11 000 pieds sous terre. Gumboot Dancing, la danse des bottes en caoutchouc, incarne l’esprit des mineurs de l’époque. Enchaînés à leur poste et travaillant dans le noir quasi-total avec de l’eau jusqu’aux genoux, les mineurs n’avaient pas le droit de parler. Ainsi, ils développèrent un code qui leur permettait de communiquer en frappant leurs bottes, leurs chaînes et l’eau. Cette chorégraphie complexe se développa et devint également un divertissement car dansée aussi le soir après le travail. Les tin can girls Les populations affluant massivement de toutes parts, et les mœurs changeant, plane de plus en plus le spectre du Sida. Des lycéennes aux jupes plissées surgissent sur scène. Elles dansent, chantent et jouent des percussions à l’aide de cannettes de soda. Avec Vuka Vuka, chanson en Zulu sur le virus H.I.V, elles veulent que la population prenne conscience de la pandémie.

L’explosion du Gospel en Afrique du Sud au début des années 70 Les racines du gospel africain remontent à plusieurs siècles, et furent influencées par les hymnes venus d’Europe mais surtout d’Amérique. Des hymnes occidentaux ont été mélangés avec les cultures locales pour créer une musique gospel ancrée dans une esthétique africaine unique dans sa musicalité. La moitié de la population sud-africaine est chrétienne ; la musique gospel s’élevait chaque dimanche dans les quelque 4500 églises du pays, formidable vecteur d’expression de la foi et la croyance des paroissiens. La chorale Gospel d’Africa Umoja chante Amajuba, puis un medley de It Is Well, Jehova Thel’ Umoya, Come Holy Spirit, Ngimile Ejolidane, Singaphesheya et Bawelile. Puis les chœurs entonnent I Have a Dream, chanson

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