Les Primitifs Flammands

broyée). Le diluant c’était l’eau. Elle sèche aussi très vite. Elle accepte elle, d’être superposée à d’autre couche picturale. Aspect mate, opaque mais moins que la détrempe. Les couleurs ont plus d’éclat. On ajoutait du vernis pour avoir un aspect brillant quand tout était bien sec. Fragile de conservation mais moins que la détrempe. Mais quand elle est bien sèche, elle est imperméable à l’eau.

* La peinture à l’Huile : inventé début XVème. Pigments broyés dans l’huile. Le liant est à base d’huile aussi (résine, huile… etc.) et le diluant sera à base d’huile, d’essence. Ajout de siccatif : substance pour sécher plus vite. Elle sèche très lentement. On peut revenir sur les détails, on peut travailler doucement et prendre le temps. On peut superposer les couches. Technique du glacis : couche de peinture dans lequel le pigment est très diluer (technique des primitifs flamands) -> superpositions de plusieurs couches très fines et très transparentes. Grands détail, possibilité de transcrire des matières. Travail très minutieux, préparatoire. Les effets apparaissent avec la superposition des couches. Nouvelle technique : nouveau style

Composition : Observation, compréhension de la disposition en fonction de la surface. Eclairage, couleur, courbe, point de fuite…

Jan Van Eyck, Rogier Van Der Weyden, Dürer, Hans Memling,

Représentation des primitifs flamands : peinture religieuse (qui sert à éduquer les fidèles qui ne savent pas lire et donner un support à leurs prières) et arrivée des sujets profanes.

Différents types de « genres » picturaux :

* le portrait

* la scène de genre (vie quotidienne) dimension morale et religieuse.

* Nature morte (bouquet de fleurs, fruits, animaux morts… etc). Vanité (morale)

* Paysage (Joachim Patinir)

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Retable, bi, tri ou polyptique.s

CM 8 Février 2012

Les primitifs dans les Flandres.

Idée de renouveau en Italie : envie d’antiquité, égalité entre les œuvres des deux périodes. Ils voulaient voir réapparaitre la valeur romaine. L’Art romain aurait prolongé les traditions romaines jusqu'à la rupture.

La renaissance, sur le plan historique, époque moderne.

Evolution très lente et laborieuse.

Evolution dans le nord : on assiste un petit peu partout à un déclin de la peinture sur panneau et en revanche les artistes ont beaucoup s’exprimer à l’intermédiaire des psautiers ou des livres d’heures. Au début XI l’Italie est en avance sur le nord pour la maitrise de la représentation de l’espace. Les italiens sont aussi en avances pour représenter les expressions. Donc influence italienne dans le nord. Grand production de manuscrits à peinture. Ces livres de prières étaient personnalisé et va devenir un signe de richesse et de rang sociale. Les peintres seront alors souvent occupés à travailler sur ces livres et le travail miniature est un travail recherché.

* Les Heures du Maréchal de Boucicault « la Visitation » entre 1393 et 1415, Paris, musée Jacquemart André. Cadre décorée de motifs floraux. Intérêt nouveaux pour les éléments de la nature. Perspective extrêmement primitives. Le bleu du ciel s’éclaircit. Chose nouvelle à cette époque, on ne retranscrivait pas la nature. C’est un art très précieux qui correspond au gout de l’aristocratie. Raffinement des pauses, des postures.

« Vénérant sainte Catherine ». Cadre d’un compte de fée. Cadrage radical. Il supprime le sommet des voutes. Il ne représente pas tout. Point de vue fortement décalé à droite : de cette façon on voit le mur rouge : l’artiste structure l’espace. Cet artiste influencera énormement les Flandres.

Artiste : Les Frères Limbourg (Pol ; Herman ; Hennequin). :

« les très riches heures du duc de Berry » : L’arrestation du Christ. En + des représentations religieuses : représentations profanes, comme des illustrations pour chaque mois de l’année. Gout pour la réalité quotidienne qui s’exprime de plus en plus ouvertement.

C’est aussi un Art courtois, thème de l’amour est suggéré. Lignes ondulantes, motifs délicats (moi de Mai). Des motifs à l’intérieur des motifs. Traitement très caligraphié même si la couleur est très vive. Richesse ornementale. Tout cela est le style dit internatinale :

Style international : inventé en France, fusion après diverses influences (Flandres, Italie… etc.) Il est parti vers l’est, puis l’Espagne puis l’Italie.

La peinture sur panneau apparait début XVème.

* « Retable de Dijon » de Melchior Broederlam vers 1401 :

Aspect médiévale : fond doré + tout doit être décoré y compris la découpe. Forme biscornu qui ajout à la difficulté de l’œuvre. Semblant de profondeur. Beaucoup de virtuosité, mais il n’a pas la technique à Van Eyck. Il utilise la tempera. Cet Art attire les privilégiés. Il annonce l’intimisme et l’évolution dans les Flandres. Représentations des détails, de la nature, les artistes voudront aller de plus en plus loin et voudront appliquer leur technique.

Les Frères Van Eyck : Hubert, décédé en 1426 et Jan Van Eyck .

* Retable de la cathédrale de Gand « l’agneau mystique » achevé en 1432. A partir de cette date, les œuvres seront datées. Art réaliste et intellectuel ? Détails du quotidien. Symbolique qui se rattache : intellectuelle et spirituelle.

* « La vierge d’Ince Hall » 1433 Huile sur Bois 26,5 x 19,5 cm. Vierge sur un trône, sous un dais. Synthèse entre la simplicité de Campin et un ( ?)

* « La vierge de Lucques » 1435

* « Sainte Barbe » 1437, dessin au pinceau sur un enduit préparé. Le cadre a été confectionné par Van Eyck lui-même. Bois 34x18cm. Sainte barbe sous les traits d’une jeune femme. Pas de symétrie parfaite, elle est assise de biais, impression de naturel. Gout de la représentation de la réalité quotidienne.

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Robert Campin

- « Retable de Mérode » (1378 – 1444), il a beaucoup Van Eyck dans sa jeunesse. Puis Ce dernier à pris beaucoup d’importance puis Eyc a influencé Campin… Au centre : l’annonciation. Ici c’est une vierge à l’humilité.

- « La Vierge à l’écran d’osier ». Simplification des formes, aspect frontale accentué avec le cercle d’osier (par feu). Gout pour le détail réel. Paysage urbain flamand par la fenetre, représentation du quotidien. Le gout de représenter des détails très fins. Les volets sont cloutés : ref à la croix, crucifixion du christ. Tabouret de forme rectangulaire : ref à la trinité.

- « Portrait d’une dame » toujours de Campin, Huile sur Bois. Très petit tableau, très precieux : 0,40 x 0,27m. Rendu réaliste, ressemblance optique et psychologique. Aspect médiévale : horreur du vide, le sujet occupe tout le tableau.

TD 28 Février 2012

* Robert Campin / Le maitre de Flémalle. Il ne signait pas ses tableaux. Peu de mentions de lui dans les archives. Pourtant artistes très connu. Aucune certitude sur les tableaux qui lui ont été attribués à lui et son atelier. On sait pas grand-chose sur lui, il serait né vers 1375 mais on sait pas ou. Il se trouvait à Tournais là où il va installer son atelier qui aura du succès. Il exerce des charges importances (responsabilité) dans le milieu de la peinture de l’époque. Il forme de nombreux peintres dont Van der Weyden et Jacques Daret. Il fait des portrait mais surtout des peintures religieuses (surtout des grands triptyques) c’est un peintre de la ville, de la bourgeoisie. Son style est marqué par l’influence Bourguignonne donc le sculpteur Claus Sluter. Monumentalité de ses personnages, importance de leur masse physique. Et il va vouloir représenter la profondeur de l’espace par le bié des perspectives. Il représente les scènes religieuses dans des intérieurs bourgeois (nouveauté de l’époque).

- « La vierge à l’écran d’osier », Londres, National Gallery, 1425, 63x50cm, huile sur bois : cadrage séré sur le personnage. Lignes fortes : ligne du banc, ascpet pyramidale, et deux diagonales. Intérieur ouvert (fenêtre) avec vu sur une ville urbaine de l’époque. Le par feu est donc en osier, de forme circulaire. Banquette, coussins, livre ouvert, une espèce de calice sur une commode. Impression que la femme est assise devant la banquette et non pas dessus. Mise en œuvre de perspective géométrique. Evocation de la profondeur de l’espace. Personnage : La femme est une vierge (robe avec un enfant), allaitante, le par feu évoque le nimbe (auréole). C’est une scène religieuse dans un intérieur bourgeois. Virgo Lactans : latin de la vierge allaitante. A partir du XII – XIIIème siècle : apparition de plus en plus commune de la Vierge dans l’Art et le culte religieux chrétien. Elle est un lien entre Dieu et L’homme : personnage intercesseur, mère de miséricorde. La vierge qui