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Les techniques opératoires chez le rat

TD : Les techniques opératoires chez le rat. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  8 Octobre 2017  •  TD  •  862 Mots (4 Pages)  •  1 463 Vues

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TARHOUNI Abir

POUGET Enzo

TP 1 : Techniques opératoires chez le rat

        Dans le cadre des Travaux Pratiques de Physiologie Animale, nous serons amenés à effectuer des interventions sur des rats afin de mettre en valeur différents phénomènes physiologiques, et cela dans le respect de la règle des 3R de Russel et Buch.

             Ce premier TP a pour visée de s'initier à diverses techniques opératoires.

        Matériel et méthodes

  1. Préparation de l’animal

        

        Le rat (préalablement anesthésiée à l'uréthane qui est un anesthésiant hypothermiant d’où la nécessite des lampes pour réchauffer l’animal) est ligoté sur la planche de contention les quatre membres maintenus par de simples nœuds, la tête basculée vers l'arrière à l'aide d'un élastique.

  1. Mise en place d’une canule dans la veine jugulaire

Le but de cette technique opératoire étant d’injecter une solution dans la circulation sanguine de l’organisme.          

            La dissection commence par une incision du sternum au menton suivie de 4 petites incisions transversales afin d’accéder aux glandes salivaires qui seront écartée afin d’avoir accès à la zone de travail.

        Cette dernière dégagée, il faut repérer la veine jugulaire. Sa base, détectable par un "triangle" violacé de sang appelé triangle cardiaque est facile à voir, mais son prolongement montant jusqu'à la tête de l'animal, comprenant la bifurcation céphalique, moins.
à l’aide de la pince il faut isoler la veine jugulaire en enlevant les tissus conjonctifs et adipeux, puis passer 2 fils sous la veine.
Premièrement, serrer le nœud du coté de la bifurcation céphalique afin de couper la circulation sanguine. Ensuite procéder par une hemi-incision le plus loin possible du triangle cardiaque  afin d’éviter une hémorragie.  Puis insérer l’olive puis la canule dans l’hemi-incision. Resserrer le fil autour de la veine afin de maintenir la canule, et injecter du sérum physiologique héparine (anticoagulant afin d’éviter la formation de caillots sanguins).
Une fois la manipulation terminée, insérer le mandrin afin de vérifier que la canule ne soit pas bouchée et éviter tout retour veineux du sang par capillarite.

  1. Mise en place d’un cathéter dans l’artère carotide

Cette technique permettra les prélèvements sanguins.

L'artère carotide se trouve en profondeur contrairement aux veines jugulaires. Une fois la trachée (recouverte de muscles) repérée, on retrouve le vaisseau rose qui est l’artère carotide, associée aux nerfs IX et X , battant au rythme de l'activité cardiaque et ceci visible à l'œil nu.
Une fois le vaisseau isolée (en veillant à ne pas abimer les nerfs au risque de modifier le rythme cardiaque), il faut poser un clamp puis aa au moins deux centimètre une ligature du cote de la tête puis une incision. La distance est importante du fait de la forte pression sanguine qui pourrait faire partir le cathéter. L'incision réalisée, la pose du cathéter est délicate, il faut repérer l'orifice précédemment créé et y incorporer le tuyau de diamètre adapté. Le cathéter posé, sa boucle le maintenant en place serrée, le clamp est alors ouvert et un prélèvement sanguin dans un tube à essai, témoignant du bon fonctionnement de l'installation, est alors commencé. (Le cathéter étant au préalable héparinée afin d’éviter que le sang coagule et le bouche, il faut aussi rincer le cathéter entre chaque prélèvement sanguin).

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