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n qu’ils fassent de même. Il ne s’implique pas réellement comme accusé dans son discours puisqu’il emploie des périphrases impersonnelles pour désigner le futur coupable : « Que le plus coupable » V18. Il emploie des personnes indéfinie « On » V22.

* On note des pronoms personnels qui distancient le lion dans le discours : « il obtiendra la guérison commune » V20. Le lion se met en scène uniquement lorsqu’il s’agit d’évoquer des actes qu’il ne semble pas regretter, le champ lexical appartient à celui de la gourmandise : « glouton » V25, du regret « force moutons » ; « Même … le Berger » V28-29, il emploie aussi des mots à caractère véniel.

* Après le discours du Lion s’ensuit le discours du Renard où domine le champ lexical de la flatterie « trop bon, délicatesse , souplesse » V34-35, qui rejet la faute sur les bergers.

* Ensuite l’Assemblée évoque de façon très lapidaire la culpabilité des autres puissances. Ce débat au style indirecte libre s’insère dans le récit : « On n’osa trop approfondir » V44 ; « au dire de chacun était de petits saints » V48

III) Le discours de l’Âne

Le brièveté du discours de l’Âne s’oppose à celui du Lion de par sa longueur. C’est le peu de place qui lui est faite à sa défense. Le baudet n’a accès à la parole que brièvement à la fin du débat. Il apparaît hésitant lorsqu’il emploie l’expression : « J’ai souvenance … » V49. Il tente de ce justifier de prime abord, le plaçant en posture de coupable avec l’accumulation de justifications : « la faim ; l’herbe tendre » V51, c’est la tentation .

Il hésite à énoncé ce péché véniel, il en énonce d’abord le lieu, les circonstances : « Qu’en un pré de moines passant » V50. Il s’accable « Quelque diable aussi me poussant » V52, pour énoncer enfin son forfait « Je tondis de ce pré le longueur de ma langue.

IV) Le condamnation .

* LF par l’emploie du pronom indéfinie « on » : « on cria haro » V54, marque que cette condamnation de l’Âne émane la foule, étant satisfait d’avoir trouver un coupable. Le terme « haro » marque qu’il s’agit d’un attentat , un crime envers la communauté entière. Cette condamnation de la foule est reprise par le loup, symbole de l’Homme habile , lettré : « clerc » V56. Aucun terme ne semble assez fort à l’encontre de l’Âne : « maudit » ; « pelé » ; « galeux »; « crime abominable » ; « cas pendable » V57-58-59-60 , l’âme mérite d’être perdu : « mort » ; « expier » V61-62.

* La arague de Loup est rapporté au style indirecte libre , marqué par des points d’exclamations soulignant l’indignation fausse du loup V60.

* Le jugement est sommaire (expéditif) marquant la brièveté du discours du Loup , avec des phrases nominales « quel crime abominable ! » V60 , discours dont on suit très bien l’enchaînement avec la qualification de l’Âne « maudit » , puis la qualification du crime « abominable » , avec l’introduction de la sentence de la « mort » .

* On note le fait que les discours soient rapportés au style indirecte libre et qu’il s’insère dans le récit , ce qui permet l’introduction d’un narrateur qui se distancie de cette assemblée et qui introduit un registre ironique avec V56 « Un loup quelques peu clerc » étant un jeu de mots des 2 sens du mot clerc, le narrateur ironise sur certains religieux ;leur morale V59 « sa peccadille » qui s’oppose au terme du Loup : « crime ».

* Cette condamnation est disproportionnée, l’exécution de l’âne reste implicite , l’ensemble est expéditif se qui marque le V62 « on lui fit bien voir » avec seulement 6 syllabes .Ce vers crée un effet de balancement avec une censure à l’hémistiche « D’expirer son forfait : on … » .

V) La morale.

« Selon que vous serez puissant ou misérable, Les jugement de cour vous rendront blanc ou noir. » V63-64.

* La morale est fréquente dans les apologues qui porte une visée didactique clair, qui porte sur la condition des hommes au XVIIème s et ce veut mêle plus large, universelle. Le système judiciaire est remis en cause par le fabuliste. L’apologue est l’une des formes de l’argumentation permettant la mise en place d’une satire.

* Cette fable peut s’apparenté a la tragédie de par l’enjeu

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