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Methodologie De La Discution

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problématique 2. Mobiliser ses idées 3. Organiser, hierarchiser ses idées 4. Rédiger l’introduction et la conclusion II. Sur la copie 5. Recopier l’introduction 6. Rédiger le développement 7. Recopier la conclusion 8. Relire

4. La mise en page de la discussion :  Voir correction de la discussion : « Pensez-vous, comme Louis Leprince Ringuet, que l’homme moderne est

esclave de l’urbanisation ? »

Discussion à partir du d.s.t. n°1 Pensez-vous comme Louis Leprince Ringuet que l’homme moderne est esclave de l’urbanisation ? Introduction

1. Idée qui amène le sujet L’homme moderne vit de plus en plus dans des villes tentaculaires qui ne cessent de repousser leurs limites. Les métropoles du monde occidental regroupent l’essentiel de la population. La vie en communauté se densifie donc dans un espace restreint mais qui pourtant gagne du terrain sur la banlieue et la ruralité. Dans cet univers d’asphalte où les codes urbains règnent, il est évident que le citadin n’a d’autre choix que se plier aux règles dictées par la grande ville. La démesure des mégalopoles pourrait alors être un frein à l’épanouissement de l’individu. C’est dans cette perspective qu’il est légitime de s’interroger : « l’homme moderne est-il esclave de l’urbanisation ? ». Dans un premier temps, nous verrons que la grande ville impose inéluctablement des contraintes qui régissent le quotidien. Néanmoins, nous montrerons dans un deuxième temps, que malgré ce carcan, l’urbanisation dans certains cas, peut-être une source d’affranchissement de l’individu.

2. Enoncé de la problématique

3. Annonce du plan

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Développement

Annonce de la première partie Argument n°1

Exemple n°1

La structure même de la grande ville asservit l’individu qui se retrouve tributaire malgré lui d’une occupation de l’espace qu’il ne maîtrise pas. Tout d’abord, il apparaît évident que le ratio espace / population entraîne nécessairement des problèmes de déplacements. Car, même si la géographie urbaine ne fait que s’accroître, elle est loin d’être proportionnelle à l’accroissement exponentiel de la population. Ainsi, sur un territoire qui grandit moins vite que la population qui y vit, il est clair que l’espace vital de chacun diminue, freinant dès lors considérablement les déplacements. En région parisienne par exemple, les embouteillages sont légions, aussi bien sur le boulevard périphérique, que sur les autoroutes avoisinantes ou même sur les routes intra-muros. D’ailleurs, au-delà des problèmes écologiques, les autorités incitent de plus en plus au co-voiturage ou à l’utilisation des transports en commun. Ensuite, cette concentration propre aux métropoles a bien entendu des conséquences sur l’espace à vivre des individus. Les constructions verticales le prouvent. Même si aujourd’hui, la politique est à l’esthétique, on cherche tout de même à rentabiliser l’espace urbain au maximum. Les conséquences de ce manque d’espace sont, entre autres, la flambée des prix des logements dans les capitales. Ainsi le mètre carré parisien est estimé aujourd’hui à 7500 euros en moyenne. Rares sont les personnes qui peuvent se loger décemment à des prix aussi prohibitifs. A Tokyo, certaines personnes vont même jusqu’à louer un emplacement ultra réduit (3 mètres carré) juste pour avoir un toit et un lit.

Argument n°2

Exemple n°2

Argument n°3

Exemple n°3

Enfin la structure monotone et asphaltée de la grande ville déracine totalement l’individu de ses origines. Dans un univers clos, sans horizon, pris entre trottoirs et buildings, rares sont les espaces verts ou l’air pur. Le rapport à la Nature est absent, annihilé par l’urbanisation. Le citadin peut même parfois n’avoir jamais vu un « espace naturel » autrement que par le biais des technologies modernes. La télévision, Internet délivrent leurs flots d’images surannées de grands espaces où il semble y faire bon y vivre. La nature devient dès lors un monde virtuel. C’est pourquoi il existe aujourd’hui un engouement pour le retour aux choses authentiques comme c’est le cas par exemple avec la nourriture. Les labels bio qui fleurissent de partout renvoient sûrement à un ras-le-bol généralisé de la mauvaise bouffe et de la vie artificielle. Nous l’avons vu, la structure même de la grande ville emprisonne l’individu, qu’il le veuille ou non, dans un cadre rigide en le privant notamment de son temps et de son espace. Toutefois, si l’on accepte ces contraintes, on ne peut pas nier que l’urbanisation a des atouts qui participent à l’épanouissement et au confort individuel. La proximité inhérente aux structures des mégalopoles offre aux citadins un confort de vie que les ruraux peuvent très difficilement atteindre. En premier lieu, les mailles très serrées du réseau urbain créent un accès facile aux besoins élémentaires. Même si les embouteillages sont fréquents, il est clair qu’il est beaucoup plus simple de se rendre par exemple à l’hôpital en ville qu’à la campagne. Il faut maximum dix à quinze minutes pour atteindre le centre de soin le plus proche, alors que dans le monde rural, il faut parfois plus d’une heure et demi. Ce privilège n’a pas de prix et il se décline pour bien d’autres services comme le dentiste, la kinésithérapie… En second lieu, cette proximité propre à la grande ville est propice à l’épanouissement intellectuel de l’individu. Il suffit de regarder le journal des spectacles des grandes agglomérations pour réaliser à quel point la culture est présente. A Paris, par exemple, il suffit, dans certains arrondissements, de descendre dans la rue pour mettre en branle le plaisir de l’intellect : dans la même avenue se côtoient des cinémas aux programmations différentes, des théâtres, des cyber cafés, des salles de spectacles, des kiosques à journaux, des librairies gigantesques. La ville favorise le développement de l’esprit, car il suffit de vouloir pour pouvoir, ce qui n’est, bien entendu, pas le cas pour les zones rurales ou les petites agglomérations. En dernier lieu, qu’on le veuille ou non, que l’on soit un fervent défenseur de la campagne ou complètement réfractaire à l’urbanisation, on ne peut nier que la densité des échanges et des relations humaines que présente la grande ville, est un facteur qui facilite l’accès au travail. Et dans un monde comme celui

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