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logie et théologie), métamathématique et métascientifique (il exige un fondement ultime comme interrogation à l’intérieur de la science ou à l’extérieur de la science).

Il y a des problèmes insolubles pour la science : le conflit des devoirs d’où la philosophie morale qui doit avoir aussi un fondement philosophique. La philosophie pose ainsi le problème ultime des disciplines.

• sa formulation technique :

l’examen des thèse exige une modalité de l’interrogation :

1. Que puis-je savoir ? (limitation de l’expérience alors que l’univers est totalité). Kant et la Critique de la raison pure

2. Que dois-je faire ? (le bonheur n’est possible que dans une morale du devoir). Kant et la critique de la raison pratique

3. Que m’est il permis d’espérer ? ( L’homme est animal mais il a le sentiment de la transcendance). Kant et la religion dans les limites de la simple raison

• un paradoxe.

Une thèse s’oppose à l’opinion reçue sans justification et sans démonstration mais aussi au savoir du savant, voire à la thèse de n’importe quel autre philosophe. « L’Etre est, le non-être n’est pas » (Parménide) : la physique part de l’observation des faits, de la pluralité des existences par induction, la philosophie lui apparaît comme faux problème, exprimé verbalement, formellement. Mais on peut en disputer : la raison n’est ni une enquête scientifique ni une réflexion méthodologique.

• l’incertitude et la certitude :

la dialectique est un examen détaillé des opinions généralement reçues pour remonter jusqu’au principe (Aristote). Elle est la voie qui se fait jour à travers des arguments adverses (Platon). Elle appartient à l’opinion (elle n’est pas science) mais elle est une rhétorique supérieure qui procède par hypothèse, par justification, par argumentation mais qui n’évite pas les impasses ou apories (ces dernières sont toujours susceptibles d’être résolues par la capacité méthodique de raisonner).

2. LA NOTION DE PREUVE

• l’insuffisance de la preuve expérimentale.

C’est la validité et la signification, le fondement rationnel confirmé par l’expérience qui prime : il met en liaison le vrai avec le vrai et produit ainsi l’assentiment. Il y a ce qui fonde, le raisonnement, et ce qu’il fonde, le fait.

La mathématique a ainsi la rigueur du raisonnement et l’exactitude de la construction dans ses figures ; la physique procède par hypothèses où le vrai peut être tiré du faux (succès des expériences et conformité des faits à l’hypothèse suffisent) mais que faire de la philosophie ?

• le probable et le vrai :

il y a des degrés de vraisemblance (l’opinion du plus grand nombre n’est pas celle des plus autorisés). La preuve doit être rattachée à un plus grand nombre d’événements (Darwin et l’évolution des espèces) mais il lui faut un fondement en raison (problèmes des théorèmes et des axiomes qui restent mêmes sous les figures en géométrie).

• les conditions de la démonstration :

l’analyse va aux vérités les plus simples et les plus primitives jusqu’à la définition ou à l’intuition (le tout est plus grand que la partie : la proposition est évidente, immédiate, identique, non contradictoire, nécessaire). Démontrer consiste à rattacher l’énoncé à un système de propositions et d’axiomes nécessairement vrais.

• l’indémontrable.

Qu’est ce que le vrai ? La vérité est conditionnelle en mathématique.

Dieu existe-il ? Elle est possible et par-là nécessaire pour Dieu parfait dont la suprématie consiste dans l’existence (la preuve ontologique de l’existence de Dieu). Mais il y a ambiguïté entre théologie et axiomatique, entre l’existence de Dieu comme vérité absolue et la vérité conditionnelle de l’axiome.

• la vérité de raison et la vérité de droit :

Qu’est-ce que le moi ? (Descartes)

La première est vérité première et identique, la seconde est conditionnelle : « Je pense, donc je suis » qui lie une raison et un fait illicitement

La seconde est conditionnelle « Je suis, j’existe : cette proposition est nécessairement vraie toutes les fois que je la prononce et la conçois en mon esprit » dont la vérité est conditionnelle.

• la vérité et le vrai.

La vérité se suffit à elle-même. Le raisonnement vrai, quant à lui, a ses degrés dans la preuve selon son recours à l’axiome secondaire, primitif ou général. La philosophie a sa validité illustrative, elle a un usage populaire mais elle exige une initiation, elle donne une clarté, une force de conviction, elle a un usage rhétorique. La philosophie fait le tour des problèmes, dialogue avec les contenus philosophiques du passé, d’où son exigence encyclopédique et systématique car la vérité s’évade de système en système.

3. LA METHODE DE LA CONTRADICTION

• la réfutation :

elle consiste contraindre l’adversaire à se contredire (réfutation interne) et à le convaincre qu’il est en contradiction avec les faits (réfutation externe). Réfuter revient à réduire un énoncé à une opinion qui est une direction erronée donnée à la recherche de la vérité car il repose sur un jugement arbitraire subjectif (Socrate). Deux systèmes sont unilatéraux, il faut aller au plus élevé, au plus large en compréhension.

• le principe de contradiction (ou de non-contradiction ou NC)

La NC est admise comme proposition reçue ultime ; pour les praticiens de la science démonstrative, elle est fondement et point de départ de la démonstration, elle est axiome comme proposition digne de créance. Mais elle est indémontrable : l’admettre est une preuve de culture dont nous portons la responsabilité ; elle signifie quelque chose que nous nous disons, à nous-mêmes et à autrui .

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