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Pourquoi Fait-On La Fête ?

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r de nouveaux liens, oublier les ennuis du travail ou encore de la vie courante. On fait aussi la fête pour se rappeler que l’on est pas tout seul, que même si tout va mal il y a des personnes à qui se rattacher. Comme le dit Yannick Noah, on recherche la chaleur humaine, le lien d’amitié.

La photo de Cédric Klapisch est une bonne illustration de l’idée de partage des valeurs, les jeunes cherchent à se regrouper, on voit qu’ils ont le même style: ils se retrouvent pour fêter la fin des examens, quand certains vont dans un bar ou dans une boite de nuit, eux préfère se mettre autour d’une guitare, ils partagent donc les mêmes valeurs et cela et très important. La seul fête qui à « l’approbation » de Fréderic Beidbeger est Noel, car selon lui, c’est la seul qui respecte la notion de partage, à part celle-ci il considère toutes les fêtes comme ayant pour seul but de faire de l’argent.

La fête permet également de rompre avec le quotidien. Les gens ont de plus en plus une vie minutieusement accordée, c’est la loi du « métro-boulot-dodo », la fête permet donc de rompre avec cette monotonie du quotidien. C ‘est l’exemple de Yannick Noah, il cherchait dehors ce qu’il n’avait pas chez lui, il fallait qu’il créer la rupture avec sa vie de tennisman. L’autre exemple que l’on peut trouver pour montrer cette rupture se trouve au Japon, en effet dans ce pays la pression du quotidien est si forte que les personnes se lâche littéralement le week-end, ils n’est pas étonnant de voir un cadre d’une grande entreprise se travestir et cela n’a aucune incidence sur son travail car les gens vivent comme sa là-bas, il travaille toute la semaine et marque la rupture le week-end. Le sociologue Claude Fouillen met également en avant ce changement radical d’apparence au niveau vestimentaire, lors des raves, les gens créer un jeu de rôle dans lequel ils peuvent devenir qui ils veulent, même une personne à l’opposé de celle qu’elle est habituellement.

Faire la fête c’est également faire quelque chose ensemble. Il faut que chaque personne se sente concernés et la volonté de rendre la fête meilleure est également importante. Le rôle de la musique est donc prépondérant car il permet de créer un lien entre chaque personne, un lien universelle car elle ne créer pas de différence, tout le monde peut la comprendre dans n’importe quelle pays du monde comme dans l’auberge espagnol, ils n’ont pas besoin de parler la même langue pour se retrouver autour d’une guitare. Pour Yannick Noah la musique c’est l’unique chose à travers le monde qui est capable de transmettre des sentiments sans qu’il y ai un besoin de partager des idées ou des valeurs communes. Cette sensation se ressent beaucoup lors des concerts ou des festivals, les gens ne se connaissent pas mais il danse quand même tous ensemble.

Michel Maffesoli montre bien que la fête c’est quelque chose qui se vit, qui se sent, il utilise de nombreux verbes de mouvements tout comme Yannick Noah qui dit que pour lui la fête permet de s’exprimer par son corps. Maffesoli met également en avant que les fêtes sont de plus en plus théâtralisé ; qu’il y a des codes, des tenues vestimentaire à respecter, en effet, il est dur d’imaginer qu’un gothique puisse facilement s’intégrer à une « soirée rap » tant les deux cultures sont éloignés.

Pour Frédéric Beidbeger, tout cela est superficiel, toutes ces fêtes ne sont que des vastes calculs des marques afin de nous faire consommer d’avantages, de créer un besoin. Avons nous vraiment besoin de la fête des mères pour aimer notre mère ? De la St valentin pour aimer notre conjoint ? N’y aurai t-il pas aussi des causes plus superficielles qui nous pousse à faire la fête ?

Comme le dit Frédéric Beigbeger il y a tellement de fêtes que l’on s’y perd, le sens profond de la fête à laisser sa place à l’industrie de la consommation, on fait comme tout le monde, bien sûr il y a les fêtes qui sont ancrés dans la société depuis toujours, mais il y a également celle qui sont née avec notre société de grande consommation. Comme le dit Maffesoli, chaque moment est prétexte à faire la fête. Il dit également qu’à force de faire la fête les gens en viennent à perdre leur personnalité. Personne ne veut plus exister, se différencier, on veut juste rentrer dans le moule, faire comme tout le monde. Ceci est également en accord avec les code vestimentaire cité par Claude Fouillen, ceux-ci entraine inévitablement une certaine uniformisation, on ne veut pas être jugé par les autres.

La fête, avec l’utilisation d’alcools ou de drogues, entraine également de nombreux excès, comme dans les raves. Dans l’auberge Espagnol, l’on y voit ce jeune homme entrain de boire à la bouteille juste pour sombrer encore plus, il n’y a plus de notion de partage, c’est boire pour boire, l’excès pour l’excès. L’ex tennisman affirme même que la fête est liée à ces excès même si selon Maffesoli se sont ces excès qui donnent envi aux gens de se retrouver.

Tout ces excès et ce mimétisme ont donc des conséquences, celle d’un ennui profond, Yannick Noah nous explique qu’au bout d’un moment on finit par se perdre,

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