Propedeutique. La Métapsychologie Revisitée
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Cependant, on ne saurait dénier qu’il y a deux grands destins comme le de la « psychanalyse ou le « abdestin
viennoise » science » : anglo-saxon
« contre-science » continental par et
destin assuré
L’Association (IPA) ; la
psychanalytique
internationale
philosophie elle-même, depuis le grec, n’a-t-elle pas connu cette même destinée des deux destins ? L’océan Atlantique est la ligne de partage des
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terres
ou
des
« airs
de
famille »
!
En
France,
autour de Lacan, depuis 1953 lors du Discours de Rome et surtout depuis 1964, il y a eu beaucoup de dissensions et de scissions, de tractations et
d’excommunications ; mais, en gros et sans parler des adversaires professionnels ou intellectuels de la psychanalyse, il y a les pro-lacaniens et les anti-lacaniens, ceux-ci se retrouvant plus ou moins du côté des Anglo-Saxons ou du côté des psychiatres et de leur DSM ou de leur pharmacologie. Parmi les premiers, se démarquent évidemment Jacques-Alain
Miller (École de la cause freudienne et Association mondiale de psychanalyse), mais aussi Jean-Claude Milner, Gérard Pommier, Charles Melman, Jean-Pierre Lebrun (Association lacanienne internationale),
Jean Allouch, Geneviève Morel et le derridien René Major Ŕ pour ne parler que de ceux qui sont encore de ce monde Ŕ et il y a l’entreprise de Pierre Legendre.
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Du
(mi)lieu
même
de
la
psychanalyse
française, des voix se sont élevées contre elle : Luce Irigaray et le mouvement féministe (MLF), le Quatrième sections Groupe ou (Confrontation) et ou d’autres factions
associations
diverses
littéraires ou philosophiques ou maintes sectes… Du côté de la philosophie et (tout) contre elle, sont venues la pensée de la destitution de Michel
Foucault, la pensée de la construction de Gilles Deleuze et Félix Guattari et la pensée de la
déconstruction de Jacques Derrida, sans parler de la métapsychologie qu’est aussi la phénoménologie de Jean-Paul Sartre, de Maurice Merleau-Ponty ou de Michel Henry.
Cela présente
ne
sera
guère avant
l’objet de
de parler
notre des
intervention :
rapports de la psychanalyse et de littérature ou du cinéma, nous voudrions d’abord exposer ce que nous
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retenons et enseignons de la psychanalyse, de Freud à Lacan ; non pas comme clinique ou thérapeutique par la cure et le transfert, mais comme théorie et stratégie. Il ne s’agit point de creuser l’écart ou le fossé entre Freud et Lacan, ni non plus entre Lacan et lui-même qui malgré la « l’orientation topologie à la
lacanienne »,
substitue
métapsychologie…
*
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De Freud à Lacan
La
psychanalyse du désir et
est du
la sujet
science ; le
de désir
l’inconscient,
n’est pas la pulsion, qui n’est pas la libido : de la pulsion au désir, il y a le fantasme. La
psychanalyse n’a pas inventé l’inconscient ; elle l’a découvert : dans les mythes, les légendes, les contes, les épopées, les tragédies, les drames, les romans, les histoires drôles, les mots d’esprit, les actes manqués, les lapsus et surtout les rêves, le rêve étant « la voie royale » Ŕ ou bien la voix comme récit et rythme ? - d’accès à l’inconscient. Selon Freud, ou la psychanalyse est la troisième infligée à
vexation
« blessure après la
narcissique » blessure ou
l’humanité :
l’humiliation
cosmologique par Copernic, qui décentre la Terre de l’Univers, et la blessure biologique par Darwin, qui décentre l’Homme de la Terre, vient la blessure métapsychologique, qui décentre la Conscience de
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l’Homme, le moi n’étant pas « le maître dans sa maison » ; c’est-à-dire que le sujet ne saurait être confondu avec l’individu et vice versa : le sujet est un « dividu », il est décentré et divisé, barré ou « fêlé »…
Comme métapsychologie, la psychanalyse est à la fois topique, dynamique et économique :
Topique
Dynamique
Économique
La « première topique » de Freud date à peu près de l’Esquisse d’une psychologie scientifique en 1895 et de L’interprétation du rêve en 1899-1900 :
Conscient
Préconscient
Inconscient
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La « seconde topique » - par rapport à Lacan, c’est la deuxième Ŕ date de Métapsychologie en 1915
et « D’au-delà du principe de plaisir » et de « Le moi et le ça » de 1920 à 1924 :
Moi
Surmoi
Ça
Sans qu’il n’y ait exacte correspondance, voici la « troisième topique », celle de Lacan :
Imaginaire
Symbolique
Réel
[Nous supposons que les auditeurs ou les lecteurs connaissent ces topiques et nous ne les définissons ni ne le décrivons ici ; sinon, voir JML. Le sujet
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ou Du nom propre, Triptyque. Montréal ; 1996 (200 p. : p. 17-18, p. 48-51 et p. 52-53.)]
La dynamique de l’inconscient est assurée par la libido, qui est la force ou l’énergie
sexuelle (de la déliaison à la liaison), et par le désir et la loi, la loi du désir et le désir de la loi. S’y distinguent le frayage et l’étayage, le principe de plaisir et le principe de réalité, les processus primaires (déplacement, condensation et transposition métonymie, ou formation de ou compromis : zeugme Ŕ
métaphore,
métamorphose
« sautes de syntaxe ») et les processus secondaires (rationalisation, ratiocination et justification ou formation de substitut). psychiques » Il comme y a la d’autres formation
« formations
réactionnelle et la formation de symptôme.
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De la libido à la pulsion, le désir est génératif ; de l’identification au fantasme, il est (doublement) génitif. Ainsi en est-il du « désir de la mère » : du désir pour la mère par l’enfant, le garçon n’ayant pas besoin de changer d’objet ou de moyen pour atteindre son but, mais la fille, oui, car elle doit s’identifier à cet objet pour
échapper à la névrose ou à la perversion Ŕ mais ce n’est pas plus mal (et il y a pire) ; du désir par la mère pour son père, pour le père de son enfant et pour son enfant, surtout si c’est un fils. Et il y a le « désir de l’analyste », pour et/ou par
l’analysant,
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