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Rahan

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és « goraks », le jeune couple périt non sans avoir lutté après avoir occis les quatre goraks.

Crao éleva Rahan comme son propre fils bien qu’il n’ait pas la même couleur de peau et qu’il soit blond (il n’avait pas d’enfant), sans jamais lui cacher ses origines, ce fils adoptif aux qualités innées exceptionnelles, mais travaillées ,devrait très bientôt, trop tôt les mettre à profit pour survivre et poursuivre sa quête initiatique et humaniste.

Le mont bleu entra en éruption et cracha son feu, seul Rahan survécu abrité sous un rocher, là ou Crao avant de rejoindre le royaume des ombres lui légua son collier de griffes qu’il tenait lui même de son père, représentant les cinq vertus accordées successivement à ses prédécesseurs et exprimant leur qualité première. Celles que doivent avoir ceux qui marchent debout : courage, loyauté, générosité, ténacité et sagesse.

Crao lui apprend qu’il n’est pas seul, il doit retrouver ses semblables et trouver la tanière du soleil.

Fait prisonnier, il s’évade en volant le coutelas en ivoire qu’il croyait magique avec lequel

le chef cruel voulait lui couper la langue.

Au commencement était le collier comme une attache, une filiation, avec le coutelas il s’approprie son indépendance et devient adulte.

Dans un premier temps, il observe, découvre le monde, la nature et chaque aventure apporte

son lot d’étonnement, de mise en application pratique par le biais d’inventions intuitives appliquées au besoin du moment.

Il n’a pas encore conscience que des aptitudes existent en lui, induites par le mimétisme ou le hasard, la réflexion n’en est pas pour autant absente. Le fait de percer les mystères du monde et des humains lui permettront d’accéder à ses propres mystères.

Rahan va découvrir la sarbacane en coupant un roseau, s’en servir pour respirer sous l’eau pour chasser ou se protéger, la résine d’un arbre lui servira au bout d’une liane pour récupérer son précieux coutelas au fond d’une cavité rocheuse , le saut à la perche avec un bambou pour franchir un obstacle , détourner la force d’un rhinocéros à son profit tel un torero en le faisant foncer sur un tronc d’arbre afin de le déraciner pour récupérer son coutelas jeté à l’intérieur par un quatre mains (singe) .

Mais aussi la luge en glissant sur un lac gelé ,la loupe ,le feu avec les pierres qui lancent des étoiles ,la tenue de camouflage pour chasser ou mettre à mal un sorcier cupide et maléfique ,la cuisson de la viande, le pont sur pilotis qui sauvera une tribu des flammes ,la pêche à la ligne avec pour hameçon les épines d’une ronce, et bien d’autres encore ….

Il devra sans cesse inventer pour se sortir ou sortir un de ses frères qui marche debout d’un mauvais pas ; il est résolument pratique, observe avec bon sens et logique puis met en pratique ses expérimentations.

C’est un homme en construction permanente à l’aube de l’humanité, partageant sa connaissance, il fait reculer l’obscurantisme, il s’enrichi par l’échange, heureux de pouvoir aider ses semblables, toujours mu par le bien ,sans calcul, au péril de son intégrité physique ,respectant son serment, toujours tenace et réfléchi ,loyal et courageux ,ne dérogeant jamais à ses principes ,excepté par accident ou hasard malheureux .

Hasard ou réminiscence du scénariste passionné de cinéma, qui dés cinq ans fréquentait les salles obscures de Belleville, ou parfois fauchés, ses camarades et le terme n’est pas anodin, se cotisent et lui payent la place, à la condition qu’il leur raconte le film. Il se révèle remarquable dans cet exercice brodant et inventant, développant des situations imaginaires ; prémices du futur scénariste de talent qu’il deviendra, au hasard d’une rencontre en 1945, passant à 19 ans du service abonnement à la rédaction de l’union de la jeunesse républicaine de France, qui édite l’illustré vaillant.

Dans un des épisodes, peut être inspiré par le mowgli de Rudyard Kipling , il sauve un bébé des griffes d’une panthère, (n’oublions pas que ses parents furent tués par des goraks envers lesquels il garde une haine farouche), malgré ce, entendant le miaulement des petits félins , il l’épargne et le phylactère traduit sa réflexion humaniste immédiate «le petit d’homme à une mère dont il a besoin ,baghae aussi est une mère » .

Attaché au sol et abandonné par le clan à qui il ramenait l’enfant, il est épargné par baghae ,

et Kadik le petit d’homme échappant à ses parents, va démontrer par ses babillages une tendresse quasi filiale qui interpellera le père, la mère, puis le clan qui le libèrera. Ie regard qu’ils échangèrent le rendit heureux, il pouvait y avoir de la gratitude chez ceux qui marchent debout.

Rarement l’on retrouve cette réciprocité, mais le bien pour le bien sans arrière pensée,

ne devrait il pas être la pierre angulaire de toute société civilisée, ceux que Rahan quitte à chaque fois après avoir amené un peu plus de bonheur et de paix, ne les appelle t il pas frères.

La vertu par l’exemple ,comme un missionnaire conscient qu’il faut démontrer ,prouver ,dialoguer ,et lutter contre l’obscurantisme ,pour détricoter les mailles du mal tissée par des êtres désireux d’assoir leur pouvoir par la force ou la ruse, au service de leurs néfastes ambitions .Comme nous mes frères ,au-delà de nos différences ,qui essaimons au dehors dans le monde profane, en essayant d’appliquer les vertus que nous désirons voir vaincre ,pour un avenir meilleur en ouvrant nos cœurs et celui de nos semblables .

Pour que le mot civilisation ait un sens et que le troisième millénaire dont Malraux disait qu’il serait spirituel ou ne serait pas ,puisse exister.

Rahan poursuit sa quête, qui le mène après une tempête et une lutte avec un espadon à échouer sur un lagon protégé par des ilots, il offre sa prise au clan qui l’accueille ,mais craintif croyant voir en lui un messager du clan hostile ,il est retenu dans une grotte en compagnie du vieux Gorek soupçonné à tort de divulgation au clan des pillards du chef Taikar .

Ce clan est dirigé avec sagesse par une femme, petite fille de la pionnière qui amena son clan vers des terres hospitalières et nourricières ,se nomme Taraki ; Rahan va sauver Taraki des griffes de Taikar le fou et assurer un avenir serein au clan. Arn le sorcier qui a écouté les récits de Gorek l’ancien qui tissa le fil de la vie non pas réelle, mais des luttes et combats du fils des âges farouches voit en lui le chef de clan complémentaire et idéal.

Arn voit en Rahan les mêmes qualités que chez Taraki un presque dieu animé par l’esprit du bien et l’héritier qu’ils donneraient les conduirait vers la paix et le bonheur, destin que le clan s’est donné.

Envoyés au jardin des réflexion, petit ilot à proximité Rahan et Taraki vont comprendre tout en s’appréciant ,que nul n’échappe à sa destinée, le conseil respectera leur décision ,d’autant plus que Taraki altruiste lui annonce le secret de Gorek :Rahan est le père de deux garçons dont il ignorait l’existence Han ra et Toroar.

Longtemps il avait eu pour seule quête la tanière du soleil ,il avait bien des fois couru pour la trouver ,le voyant décliner puis réapparaitre , ce cartésien intuitif à pourtant bien des fois confié sa destiné et son chemin à la giration de son coutelas pour poursuivre sa route ; mais là sur l’eau au retour de son séjour avec Taraki , il venait de comprendre autour de ces ilots avec un nouvel angle de vue que la tanière du soleil n’était pas à l’intérieur d’un des cratères ;bien que son intelligence ne fut satisfaite ,il décida de ne plus se soucier de savoir, tout en l’invectivant ;comme tout un chacun l’incompréhensible nous pose problème ,mais dans sa sagesse il lui déclara « tu ne tromperas pas éternellement ceux qui marchent debout, un jour viendra ou les fils ,des fils des fils de leurs fils perceront tous tes secrets et tes mystères.

Le fils de Crao et la prêtresse eurent les mêmes pensées et les mêmes mots d’adieu ; mais pour Rahan il s’agissait maintenant de chercher la montagne fendue pour retrouver Naouna et ses fils.

Il retrouvera Naouna et assurera avec l’aide des enfants oiseaux, la quiétude de sa tribu, mais ses enfants ont disparu .Peut être le clan a-t-il trop chanté les louanges de Rahan ?

Dans la hâte de le retrouver ou dans l’adoration du père ont-ils voulu l’imiter et courir à la recherche de la tanière du soleil ?

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