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Rentabilité

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sion, comme en 2009, les entrepreneurs en anticipent la baisse, le climat des affaires se dégrade, et ils réduisent leurs investissements, ce qui constitue à son tour une contribution négative à la croissance du PIB. La FBCF chutent donc et comme elle recule son taux de variation passe en dessous de 0 (-1.5%). Mais les capacités de production déjà installées ne peuvent disparaître, elles sont donc moins utilisées, par exemple des mesures de chômage technique et d'arrêt temporaire sont prises. En conséquence le taux d'utilisation des capacités de production chute à 72,5%. Q4 : La demande est le déterminant principal à l'investissement, comme l'a fortement souligné Keynes et le courant qui se réclame de ses idées, parce que la production des entreprises est au bout du compte toujours destinée à la consommation finale des ménages. L'investissement est un pari sur l'avenir, c'est une dépense réalisée aujourd'hui pour des revenus qui ne vont apparaître que dans le futur. Pour qu'il représente le choix le plus judicieux il faut que l'entrepreneur ait la certitude que la production supplémentaire réalisée grâce à sa dépense trouve des débouchés, c'est à dire une demande solvable. C'est pourquoi il est particulièrement sensible à ses évolutions passées ainsi que ce qu'il peut en percevoir pour l'avenir, ce que Keynes appelle le « climat des affaires ». Q5 : Le taux d'intérêt influence l'investissement par deux canaux. S'il est bas, les entreprises ont tendance à s'endetter afin de faire jouer « l'effet de levier ». En effet en empruntant les entrepreneurs font financer par d'autres le coût de l'investissement. Si les profits qu'il génère sont supérieurs à l'intérêt que les investisseurs doivent verser, la part des profits qui restera aux propriétaires de l'entreprise rapportée à ce qu'ils ont déboursé avec leurs capitaux propres, autrement dit la rentabilité financière, augmentera. Ils sont donc incités à investir. En outre si l'investissement est une dépense consentie aujourd'hui, les flux de trésorerie qu'il générera en retour, eux, n'adviennent que plus tard. Mais il faut pouvoir comparer ces sommes, mêmes si elles n'apparaissent pas au même moment. L'actualisation le permet. Cette opération consiste à « ramener » à aujourd'hui une somme qui apparaît dans le futur, à une date t+1, à condition d'anticiper le taux d'intérêt qui s'appliquera entre ces deux moments. Comme ce dernier figure « en bas » du calcul d'actualisation qui est une division, plus il est élevé, plus les profits anticipés apparaîtront « aujourd'hui » comme petits, décourageant ainsi l'investissement. Inversement si le taux d'intérêt est faible.

Q6 : L'actualisation met en lumière l'alternative qui s'offre aux chefs d'entreprise : l'investissement ou le placement financier. La somme qui est immobilisée par l'achat de machines, de bâtiments, de brevets etc.. peut aussi être prêtée contre un intérêt (voir q5). Pour que ce dernier choix n'apparaisse pas comme le plus judicieux, d'autant qu'il est moins risqué, il faut que le taux de profits lui soit supérieur. Ainsi c'est la comparaison entre ces deux grandeurs qui détermine le choix de l'investissement. Par exemple ces deux dernières décennies les profits tirés d'un placement à la bourse ont été élevés. Ce qui explique en partie la faiblesse du taux d'investissement, les entreprises choisissant souvent d'utiliser leurs fonds propres en les prêtant à des intervenants sur les marchés financiers, restreignant d'autant leurs investissements productifs. Corrigé Synthèse :

Ouverture:

Malgré la crise, et le choc qu'elle a représenté pour les investissements encore cette année, les grandes entreprises cotées en Bourse, en particulier les plus représentatives d'entre elles réunies dans le CAC 40, ont continué à verser des dividendes records à leurs actionnaires, contredisant ainsi l'adage qui voudrait que hausse des profits et hausse des investissements vont de pair.

I

1.

-

La rentabilité, moteur de l’investissement

la rentabilité motive l’investissement

• Les détenteurs de capitaux arbitrent entre divers usages : investir, engager leurs capitaux dans la production. placer, acquérir des titres sur les marchés financiers. • Ils choisissent selon différents critères : le niveau de risque, la liquidité (possibilité de se désengager) mais aussi et surtout la rentabilité. Si l’entreprise peut obtenir un meilleur rendement de ses fonds en les plaçant plutôt qu’en investissant, elle renoncera à investir de peur de subir un coût d’opportunité (un manque à gagner). (Confère q. 6) Au total, la rentabilité est donc le paramètre essentiel de la décision d’investir.

2.

La rentabilité procure des ressources pour investir

• Le profit finance l’investissement. Après avoir payé ses fournisseurs (consommations intermédiaires) et ses salariés, l’entreprise conserve un profit, l’excédent brut d’exploitation. Elle doit en déduire des frais financiers (dividendes, intérêts) et des impôts, mais elle parvient à en conserver une partie (l’épargne brute). C’est celle-ci qui va lui permettre de financer ses investissements (Formation brute de capital fixe). Plus l’épargne brute est élevée, plus les entreprises auront de la facilité à s’autofinancer. Les entreprises préfèrent l’autofinancement aux autres formes de financement. Les entreprises ont intérêt à financer l’investissement avec leurs profits accumulés. En effet, les autres formes de financement (financement externe) ont des inconvénients :

-

si elle émet des actions (augmentation de capital) l’entreprise devra verser des dividendes à un plus grand nombre d’actionnaires. Les actionnaires déjà présents peuvent perdre le contrôle de l’entreprise au profit des nouveaux (dilution des parts). si elle s’endette (par le biais des banques ou directement sur le marché obligataire), l’entreprise devra supporter le poids des intérêts. (Voir q. 5)

3.

Les profits d’aujourd’hui sont les investissements de demain…

"Les profits d'aujourd'hui sont les investissements de demain et les emplois d'après-demain" : cette phrase d’Helmut Schmidt (chancelier de la République Fédérale d'Allemagne de 1974 à 1982) symbolise le point de vue des économistes dits «de l’offre ». Selon eux, le ralentissement de la croissance et de l’investissement qui affecte les pays développés à économie de marché à partir des années 70 s’explique par une dégradation du niveau de rentabilité des entreprises. Ce n’est qu’en renouant avec le profit que celles-ci pourront à nouveau jouer leur rôle moteur dans la croissance.

II

Rentabilité

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