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Role De Problematique Des Infrastructures Dans Les Quartiers Précaires

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à ces problèmes ?

I) LES INFRASTRUCTURES DANS LES QUARTIERS PRECAIRES

1) Définition des infrastructures

Etymologie : du latin infra, en-dessous de, inférieur à, en bas et de structura, construction, structure, organisation, lui-même venant de struere, construire, bâtir, élever, édifier, façonner.

Le terme infrastructure désigne l’ensemble des ouvrages et des équipements collectifs nécessitant des fondations et qui sont destinées à soutenir une activité économique comme l’énergie électrique ou les transports (par voie routière, aérienne, maritime, ferrée, fluviale). Exemples : réseaux électriques, ponts, terrassement de chaussées, pistes d’aéroport, canaux d’irrigation. Synonyme : fondation, fondement, gros œuvre, ouvrage d’art.

2) Définition des quartiers précaires

Un quartier précaire est un ensemble plus ou moins vaste d’habitats précaires, où la misère est concentrée. La qualité de l’habitat y est singulièrement pauvre, et certaines habitations sont constituées de matériaux de récupération (cartons, plastiques, tôles, …).

Certains quartiers précaires peuvent être constitués de plusieurs quartiers et s’étendre sur une très grande superficie. Généralement bâtis sur des terrains où leur présence est illégale ou seulement tolérée, les habitants sont soit des squatteurs, soit louent leur propriété à ceux qui les ont précédés, parfois à des tarifs exorbitants.

La plupart des quartiers précaires sont situés dans des pays en développement, mais, bien que ce soit souvent occulté, ceux-ci ont existé également dans les pays industrialisés et subissent encore, mais de manière plus discrète.

3) Les caractéristiques des quartiers précaires

Il existe un tissu urbain très contrasté comportant à la fois des quartiers de bas, moyen et haut standing ainsi que des habitats précaires généralement faits de matériaux de récupération. Les quartiers précaires sont matérialisés par des bandes où la construction des habitats est interdite. Ces bandes sont situées aux abords de grandes fosses aux pentes très abruptes. Les habitations, constructions anarchiques, occupation du sol par l’habitat avec des habitions très denses, promiscuité. Il existe une absence de système de drainage, exposition aux moustiques, une contamination du public des maladies telles que la diarrhée, le cholera, la dermatose, la tuberculose, le SIDA, prolifération des déversions d’eaux usées, de dépôts sauvages d’ordures ménagères et des eaux stagnantes dans les quartiers précaires, aussi avons-nous la prolifération des déversoirs d’eaux usées dans les rues, stagnation des eaux dans les rues et des dépôts d’ordures ménagères.

II) LES PROBLEMES D’INFRASTRUCTURES DANS LES QUARTIERS PRECAIRES

1) Les problèmes d’infrastructures sanitaires

Les structures sanitaires sont constituées par deux centres communautaires et des cliniques privées semi-modernes (infirmeries) et traditionnelles. Certaines infirmeries privées existent aux conditions de prestations insalubres et elles sont parfois dotées de personnel non qualifié. Ces centres de santé proposent des frais de consultation et de soins qui sont au dessus des possibilités économiques de nombreux ménages. Ceux-ci ont donc recours aux guérisseurs traditionnels dont les prescriptions sont parfois douteuses.

Selon les rapports du Programme National de Lutte contre le Paludisme, la prévoyance palustre, dans les villes de Côte d’Ivoire est estimée à 40%, le taux d’infection palustre chez les enfants de moins de 5 ans représente 42,7%. Le taux de prévalence général évalué à 47% dans les quartiers précaires.

2) Les problèmes d’adduction en eau potable

Selon des informations fiables proches du ministère du Plan et du Développement, la Côte d’Ivoire dispose d’un réseau hydrométrique national performant pour l’évaluation quantitative des eaux de surface. Le volume d’eau potable mobilisable est d’environ 77 milliards de m3/an dont près de 39 milliards de m3 d’eaux de surface et environ 38 milliards de m3 d’eaux souterraines. Malheureusement, le pays rencontre des difficultés pour évaluer les eaux souterraines et les sources du bassin sédimentaire (nappe d’Abidjan) menacée à long terme par l’urbanisation et les pollutions. Malheureusement encore, le niveau d’approvisionnement en eau potable est insuffisant. En effet, plus de 77 % des populations urbaines et plus de 50% des personnes vivant dans les quartiers précaires subissent des perturbations sévères. Selon une source proche de la banque mondiale, cette pénurie d’eau est traduite par un cumul de plus de 28 heures de coupures en moyenne dans certains mois, avec une fréquence de sept (7) interruptions de service d’eau dans le mois. Cette situation de rationnement en eau est évidemment dénoncée par les populations et entreprises en Côte d’Ivoire. Quatre (4) principales causes sont évoquées pour expliquer le déficit. Il s’agit entre autres du défaut de continuité du service d’eau potable dans les grandes villes, prioritairement à Abidjan, Bouaké, Korhogo, Daloa, Abengourou et Odiénné ; l’absence d’étude sur la sécurisation de l’alimentation en eau potable des populations de Côte d’Ivoire ; la défaillance du dispositif de maintenance des équipements d’alimentation en eau potable des quartiers précaires, l’absence de synergie d’actions entre le secteur de l’hydraulique humaine et d’autres secteurs (énergie, urbanisme, mines, et environnement). Nous avons appris dans nos recherches que cette dernière cause favoriserait la pollution des nappes et des eaux de surface et peut entrainer des surcoûts de production et de traitement de l’eau brute et le ralentissement de la réalimentation des nappes. L’autre conséquence de cette absence de synergie est la destruction des sites de captage et des stations d’observation hydrauliques ainsi que des actions négatives sur la planification des infrastructures d’hydraulique humaines . Aux causes sont adjointes la vétusté et la saturation des installations ainsi que l’insuffisance des ressources financières concourant à la dégradation de la continuité du service. Au regard de ce qui précède relativement à l’eau potable et à l’électricité, des décisions adéquates sont attendues du gouvernement ivoirien. Pour l’électricité, le développement de nouvelles sources d’énergies (solaires, éoliennes, etc.) ; la maintenance et l’entretien des infrastructures de production (centrales thermiques), de transport et de distribution ; et l’accroissement des investissements sont jugés nécessaires. Le renforcement des capacités et pouvoir de régulateur afin d’aboutir si possible à une baisse des prix est souhaitée par de nombreux clients. En ce qui concerne l’eau, d’ici 2012 les mesures adéquates sont souhaitées. Il s’agit, entre autres, d’investissements dans de nouveaux forages (nappes inexploitées) pour garantir la disponibilité et aussi veiller à la non pollution des nappes existantes, de réformes institutionnelles traduite par la création d’agences de bassins ; d’une assiette de redevance pour optimiser l’exploitation économique de la ressource en eau.

3) Les problèmes d’électricité

L’étude souligne que même si la production nette du système électrique interconnecté est de 5 758 GWh en 2009, en hausse de 2,3% par rapport à 2008 (5 627 GWh), de sérieux délestages débutent effectivement en 2009 à cause du sous-équipement et de la sous-production en électricité. A fin décembre 2009, le temps moyen de coupure globale du réseau est de 52 h 21 comportent une bande panchromatique (0,45-0,90 m) de résolution 65 cm et 4 bandes multi spectrales du visible et du proche infra rouge (0,45-0,52 m ; 0,52-0,60 m ; 0,63-0,69 m et 0,76-0,90 m) de résolution spatiale 2,5 m. Grâce à cette fourchette spectrale et à la finesse de résolution spatiale, ces images constituent une base de données très riche en information pour la reconnaissance et l’extraction du bâti des quartiers précaires et leurs intégration dans le tissu urbain de la commune de Yopougon. Il y a aussi et surtout la piraterie sur les réseaux électriques ; un seul compteur alimente plusieurs ménages.

4) Les problèmes d’infrastructures éducatives

Dans les quartiers précaires, le problème de l’école reste une situation tres preocupante. A cet effet, il faut noter l’insuffisance voire l’absence des salles de classe. Il faut aussi dire que les centres culturels n’existent pas dans les quartiers précaires. Or la culture fait partir des éléments indispensables pour la maîtrise des valeurs sociales. Même si dans certains quartiers précaires on constate l’existence d’écoles et de centres culturels, il faut cependant remarquer l’insuffisance, voire le manque criard de matériel didactique.

5) Les problèmes de voiries

Etant donné qu’un quartier précaire ne respecte pas les normes d’urbanisation, les voies se créent de manière anarchique.

Ces quartiers ne sont pas dotés de panneaux de signalisation pour orienter les personnes étrangères

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