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Secourisme

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MAT 1 DÉFIBRILLATEUR AUTOMATISÉ EXTERNE

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1.1.2

non publiée

PSC 1 • Suivi des mises à jour

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Prévention et Secours Civiques de niveau 1

ALERTE

Version : 1.1.1 Mise à jour : septembre-11

Présentation

L’alerte est l’action qui consiste à informer un service d’urgence de la présence d’une ou plusieurs victimes affectées par une ou plusieurs détresses ainsi que de la nature de l’assistance qui leur est apportée. L’absence d’information d’un service d’urgence peut compromettre la vie ou la santé d’une victime malgré les gestes élémentaires de secours assurés par un sauveteur. Le rôle du sauveteur est donc essentiel. L’alerte doit être transmise, par le sauveteur ou un témoin, par les moyens disponibles les plus appropriés. Elle doit être rapide et précise afin de diminuer au maximum les délais de mise en œuvre de la chaîne de secours et de soins. L’alerte des secours est nécessaire dès lors que la situation présente des risques ou qu’une vie est en danger. Elle doit être réalisée, après une évaluation rapide de la situation et des risques et une éventuelle mise en sécurité des personnes, auprès d’un numéro d’urgence gratuit : • le 18, numéro d’appel des sapeurs-pompiers, en charge notamment des secours d’urgence aux personnes, des secours sur accidents, incendies ; • le 15, numéro d’appel des SAMU, en charge de la réponse médicale, des problèmes urgents de santé et du conseil médical ; • le 112, numéro d’appel unique pour l’ensemble des services de secours (interconnexion) afin de permettre un gain de temps dans la transmission des informations. Ce numéro ne se substitue pas aux autres numéros d’urgence, mais présente l’avantage d’être commun à l’ensemble du territoire de l’Union Européenne. Les secours peuvent conserver l’appelant au téléphone pour le conseiller ou le guider dans l’exécution de gestes, jusqu’à leur arrivée.

PSC 1 • Alerte

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Prévention et Secours Civiques de niveau 1

Conduite à tenir

• contacter un service d’urgence à l’aide du moyen le plus adapté : • téléphone fixe ou portable ; • borne d’appel ; • cabine téléphonique… • • • • transmettre les informations ; répondre aux questions posées par les services de secours ; appliquer les consignes données ; raccrocher, sur les instructions de l’opérateur.

Les informations minimales à transmettre sont : • le numéro de téléphone ou de la borne à partir duquel l’appel est passé ; • la nature du problème : maladie, accident… • la localisation la plus précise possible de l’évènement. Lorsque l’alerte est transmise par un témoin il convient : • avant l’alerte, de s’assurer qu’il possède tous les éléments ; • après l’alerte, de vérifier qu’il a correctement exécuté l’action.

PSC 1 • Alerte

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Prévention et Secours Civiques de niveau 1

ALERTE ET PROTECTION DES POPULATIONS

Version : 1.1.1 Mise à jour : septembre-11

Principes d’organisation

L’alerte aux populations est une mesure exceptionnelle, dont l’efficacité repose sur une connaissance préalable des risques particuliers auxquels les populations s’exposent. L’alerte des populations consiste à diffuser un signal destiné à avertir les individus d'un danger imminent ou qu’un évènement grave, en train de produire ses effets, est susceptible de porter atteinte à leur intégrité physique. Il se compose de deux codes distincts : • le signal national d'alerte (SNA) : variation du signal sur trois cycles successifs d'une durée de 1 minute et 41 secondes ; • le signal de fin d'alerte : signal continu de 30 secondes. La diffusion de ces signaux repose sur un réseau d’environ 3.800 sirènes permettant, de jour comme de nuit, d'attirer rapidement l'attention des populations pour les appeler à réagir. Des essais de ce réseau se déroulent le premier mercredi de chaque mois, à midi. Ils permettent à la population d’être capable d’identifier clairement le signal. Lors de ces essais mensuels, le signal émis est une variation sur un cycle restreint de 30 secondes, pour ne pas être confondu avec le SNA. Par ailleurs, lorsqu’il existe des risques particuliers (chimique, radioactif…) et afin de prévenir les populations concernées, des systèmes d’alerte adaptés sont mis en place afin de pouvoir diffuser un SNA. Le déclenchement d’un SNA appelle une réaction immédiate de la population afin d’assurer sa mise à l’abri et son confinement ainsi que son information. Pour s’assurer de la bonne diffusion de ces messages d’information, une convention de partenariat a été signée par le ministère chargé de l’intérieur avec Radio France et France Télévisions. Les messages diffusés visent à informer les populations sur la nature de l’événement et à délivrer des consignes de comportement précises à suivre impérativement.

Cas particulier

Seuls les dispositifs d’alerte propres aux aménagements hydrauliques émettent un signal distinct en cas de danger (corne de brume). Il s’agit alors d’un signal d’évacuation.

PSC 1 • Alerte et protection des populations

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Prévention et Secours Civiques de niveau 1

Conduite à tenir

Dès le déclenchement du signal national d’alerte et jusqu’au signal de fin d’alerte : • se mettre à l’abri, de préférence dans un local clos ; • se confiner ; • s’informer sur la situation en écoutant la radio ou en regardant la télévision. Pour se confiner, il convient : • de fermer les portes et fenêtres ; • de calfeutrer les portes, les fenêtres et les bouches d’aération ; • d’arrêter les systèmes de ventilation ou de climatisation. Pour s’informer, il convient : • d’écouter la radio, sur une des stations du réseau de Radio France ; • de regarder la télévision sur une des chaînes du réseau de France Télévisions.

PSC 1 • Alerte et protection des populations

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Prévention et Secours Civiques de niveau 1

ARRÊT CARDIAQUE

Version : 1.1.1 Mise à jour : septembre-11

Définition - Signes

Une personne est en arrêt cardiaque lorsque son cœur ne fonctionne plus ou fonctionne d’une façon anarchique, ne permettant plus d’assurer l’oxygénation du cerveau. Une victime est considérée comme étant en arrêt cardiaque lorsqu’elle a perdu connaissance et : • ne respire pas : aucun mouvement de la poitrine n’est visible et aucun bruit ou souffle n’est perçu ; • ou présente une respiration anormale avec des mouvements respiratoires inefficaces, lents, bruyants et anarchiques (gasps).

Causes

L’arrêt cardiaque peut être causé par certaines maladies du cœur comme l’infarctus du myocarde. Chez l’adulte, dans près de 50 % des cas, cet arrêt cardiaque soudain, en dehors de l’hôpital, est lié à une anomalie de fonctionnement électrique du cœur : la fibrillation ventriculaire. Il peut aussi être consécutif à une détresse circulatoire (hémorragie). L’arrêt cardiaque peut aussi être consécutif à une obstruction totale des voies aériennes, une intoxication, un traumatisme ou une noyade… Dans ce cas l’arrêt cardiaque est en général secondaire à un manque d’oxygène.

Risques

Le risque d’un arrêt cardiaque est la mort de la victime à très brève échéance. En effet, l’apport d’oxygène est indispensable, en particulier au niveau du cerveau et du cœur, pour assurer sa survie. Au cours d’un arrêt cardiaque, les lésions du cerveau, consécutives au manque d’oxygène, surviennent dès la première minute.

Principes d’action

Le sauveteur doit permettre la réalisation d’une série d’actions pour augmenter les chances de survie de la victime : • alerter de façon précoce les secours ; • réaliser une réanimation cardio-pulmonaire (RCP) précoce ; • assurer la mise en œuvre d’une défibrillation précoce.

PSC 1 • Arrêt cardiaque

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Prévention et Secours Civiques de niveau 1

Ces différentes étapes constituent une chaîne de survie susceptible d’augmenter de 4 à 40 % le taux de survie des victimes.

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