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Situation d'hygiène 2.10

Rapport de stage : Situation d'hygiène 2.10. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  16 Novembre 2023  •  Rapport de stage  •  1 236 Mots (5 Pages)  •  98 Vues

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Actuellement étudiant en première année en institut de formation de soins infirmiers,

j’ai effectué un stage dans une résidence pour personnes âgées (EHPAD). La durée

de ce stage a été de 5 semaines soit du 8 novembre au 10 décembre. Après 2

semaines passées avec le personnel des aides-soignants, je rejoins le personnel

infirmiers afin de finir mon stage.

Cette résidence pour personnes âgées est composée de l’effectif suivant : 12 aidessoignantes, 4 infirmières dont 2 volantes et 1 cadre de santé. Les tours de gardes sont

organisées tel quelle :

- 6 aides-soignantes et 1 infirmière dans l’équipe du matin (6h45 - 14h10)

- 3 à 4 aides-soignantes et 1 infirmière dans l’équipe du soir (14h05 - 21h10)

- 2 aides-soignantes et 1 infirmière dans l’équipe de nuit (21h05 – 6h50)

Cette situation se déroule le soir, après l’heure du dîner vers 19 heures et une fois les

résidents coucher, l’infirmière effectue une dernière fois les soins dans les environs de

20 heures pour les patients nécessitant des soins (piqûre, retrait de bandes de

contention, etc…). Ce soir-là, un résident que nous allons appeler M. X, devait recevoir

sa piqûre de lovenox à 0,6mg habituellement comme tous les soirs pendant une durée

4 semaines, suite à une récente hospitalisation dû a une blessure ouverte au niveau

du mollet droit.

M. X, un patient âgé de 84ans, à été admis dans la résidence en 2017 suite à des

accidents répétitifs à son domicile. M. X, mesure 1m73 avec un poids de 78kg ce qui

correspond à un IMC de 26,1. Ce patient à plusieurs antécédents tel qu’une fracture

du poignet gauche suite à un accident ménager à son domicile , qui s’ajoute à cela

des problèmes d’insuffisances cardiaques et de l’hyperventilation.

Dans un premier temps, l’IDE m’explique dans quel but utilisé ce produit (le lovenox),

il empêche le sang de coaguler et notamment pour prévenir les phlébites (la formation

de caillots dans les vaisseaux sanguins). Lors de la préparation du plateau, je

remarque que l’IDE ne rajoute pas les gants jetables sur celui-ci, comme elle m’avait

expliqué la veille afin de suivre le protocole d’hygiène mis en place. Ce protocole consiste à :

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- se désinfecter les mains avec du gel antimicrobien.

- préparer deux morceaux de cotons imbibés d’alcool afin de désinfecter la partie où

nous allons injecter le lovenox.

- mettre des gants jetables pour éviter tout contact avec l’aiguille ou le sang du patient

afin d’éviter une AES (Accident d’Exposition au Sang).

Dans un second temps, nous nous rendons donc dans la chambre de M. X, et une fois

devant la chambre, l’IDE prend son plateau, frappe et rentre dans la chambre du

patient. Ainsi, l’IDE soulève le haut du résident, applique le coton en passage escargot,

retire le lovenox de l’emballage et l’injecte dans le ventre du patient. Une fois cet étape

accompli, l’IDE me laisse donc repasser un coup de coton sur l’endroit où le produit a

été injecter par précaution, ainsi nous sortons de la chambre et je me suis donc posé

plusieurs questions :

- Pourquoi ne pas avoir mis de gants même si il s’agissait d’un soin rapide ? Le fait

de simplement mettre du gel suffit-t-il ? Pourrait-il contracté une infection bactérienne ?

- Cette règle d’hygiène est-elle vraiment indispensable ? En cas d’AES sous piqûre

quel aurait été le protocole à suivre dans l’immédiat pour protéger l’IDE ? Les règles

d’hygiène en EHPAD et en milieu hospitalier sont-elles les mêmes ?

Afin de répondre à mes questions, j’ai donc dans un premier temps décidé de

demander à l’IDE ce qu’elle en pensait, ce à quoi elle m’a répondu qu’il s’agissait d’une

mauvaise habitude qu’elle avait prise avec le temps, et qu’étant donné que ce soir-là

l’équipe était en effectif réduit (soit 2 aides-soignantes et 1 infirmière), il était donc

assez difficile de demander de l’aide aux aides-soignantes pour faire passer les

traitements. Mais également, que le fait de mettre les gants font perdre du temps, ce

qui risquait de retarder le passage dans les chambres des patients mais que

effectivement, en temps normal il faudrait toujours se munir de gants afin de se

protéger et d’éviter tout risque d’infection.

D’ailleurs, il faut savoir que les gants jetables que possède le personnel infirmiers

empêche le sang de pénétrer à l’intérieur, ce qui a pour but d’éviter les accidents

d’exposition au sang (AES), ou tout risque d’infection bactérienne que ce soit envers

le patient ou bien envers le soignant. Après avoir effectué quelques recherches, j’ai pu

constater que le port des gants était d’une grande utilité, et permette de se protéger

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de beaucoup de maladie infectieuse par transmissions corporelles, et par conséquent

obligatoire mais que le fait de changer de gants à chaque fois peut faire perdre un

temps considérable dans la durée.

A présent, j’ai décidé de me renseigner sur cette règle d’hygiène qui consiste

principalement

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