Sobibor

aise, la révolte de Sobibor fut connue des Alliés.

Les phases de l’opération et leur exécution sont : La préparation de groupes d’assaut se déroulait de 15h30 à 16heures l’élimination des nazis de 16heures à 17heures et à partir de 17h30 l’évasion en masse.

Parcours des déportés pour aller dans les chambres à gaz.

III. Comment la révolte fut préparée

La révolte prit naissance dans la première section et fut soigneusement préparée par un officier de l'Armée Rouge, Alexander Petcherski, et un civil, Léon Feldhendler. Les déportés engagés dans cette extraordinaire entreprise , une quarantaine en tout, reçurent chacun une tâche particulière à accomplir, dont l'élimination physique des gardiens grâce aux outils volés dans les ateliers et aux armes prises aux gardiens. En l'espace d'une heure, il s'agissait d'éliminer le plus grand nombre de SS, de s'emparer de l'arsenal et de faire évader le maximum de prisonniers.

Sur les 600 déportés qui étaient alors enfermés dans la première section du camp, la moitié réussit à franchir les clôtures de barbelés et le champ de mines et à partir dans la forêt voisine. Le responsable de Sobibor, le général SS Jacob Sporrenberg, fit intervenir la Wehrmacht et l'aviation; les évadés furent traqués sans relâche ; beaucoup retombèrent entre les mains des nazis qui les exécutèrent avec sauvagerie; une cinquantaine parvint à leur échapper. Quant aux déportés restés au camp et qui n'avaient pas participé à la révolte, ils furent exterminés.

La révolte de Sobibor avait atteint son objectif. Les autorités du Reich prirent la décision de détruire le camp; les installations furent démontées, les bâtiments résidentiels et administratifs et les chambres à gaz dynamités. On laboura ensuite le site et on le reboisa afin de faire disparaître, comme à Belzec, toute trace de l'extermination.

« Ce que nous voulions, c’était ne pas mourir comme des moutons. Nous voulions mourir en hommes » (Yehuda Lerner, rescapé de la révolte).