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Svt Muscles

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bère 30.5 kJ.

La molécule d’ATP est constituée d’une adénine, d’un ribose et de 3 phosphates, chaque fois que l’un de ses phosphates est hydrolysé, il y a libération d’énergie car les phosphates sont liés entre eux par des liaisons fortes en énergie.

b. Organisation d'une articulation

Prenons l’exemple du coude :

Document 1 : Organisation anatomique du coude

L’articulation est caractérisée par l’emboîtement de deux os de forme complémentaire. La surface de l’os au niveau de l’articulation est recouverte de cartilage lisse et flexible qui baigne dans un liquide lubrifiant : le liquide synovial.

Cartilage et liquide synovial jouent un rôle important lors du mouvement car ils limitent les forces de frottements au niveau de l’articulation.

Les os sont maintenus entre eux par des ligaments, structures très résistantes à l’étirement qui confèrent sa solidité à l’articulation. Les muscles sont rattachés auxos au niveau de l’articulation par l’intermédiaire des tendons, qui sont eux aussi desstructures peu élastiques.

2. Les muscles, moteurs du mouvement

a. La fibre musculaire

Le tissu musculaire a une organisation en fibre, les fibres musculaires. Chaque fibre musculaire correspond à une cellule musculaire comportant plusieurs noyaux (elle résulte de la fusion de plusieurs cellules musculaires).

Les fibres musculaires ont un aspect strié lié à un dispositif intracellulaire, lesmyofibrilles impliquées dans la contraction.

L’effort musculaire décortiqué :

Rattaché au squelette par des tendons, le muscle est constitué de milliers de cellules de forme allongée, appelées fibres musculaires. Ces fibres sont regroupées en paquets ou faisceaux, un peu comme l’intérieur d’un câble d’acier qui contient plusieurs centaines de fils.

Si l’on observait une fibre musculaire au microscope, on apercevrait des filaments minuscules, dans lesquels prennent naissance les contractions musculaires : dans chacune de nos fibres logent deux protéines spécialisées, l’actine et la myosine, qui ont la propriété de pouvoir se contracter et se relâcher.

En se contractant ou se relâchant, elles « glissent » les unes sur les autres et font ainsi bouger le muscle. Pour entreprendre cette action, les fibres musculaires ont besoin d’une « bougie d’allumage », à l’instar des véhicules moteurs. Cependant, une seule « marque » de « bougie » fonctionne dans nos cellules musculaires : l’ATP, ou adénosine triphosphate.

b. Organisation du tissu musculaire

Si on réalise une coupe transversale d’un muscle impliqué dans le mouvement on observe des fibres musculaires organisées en faisceaux de fibres musculaires d’un diamètre d’environ 1 cm (document 2). Ces muscles sont appelés muscles squelettiques striés.

Document 2 : Organisation d’un muscle

Lors de la contraction musculaire, la distance qui sépare les stries diminue. La fibre musculaire se raccourcit ainsi que les faisceaux musculaires et donc par conséquent le muscle.

La force de la contraction musculaire est proportionnelle au nombre de faisceaux de fibres musculaires. Ce nombre peut être amélioré par l’entraînement.

La production d’énergie

Dès qu’il est question de consommation d’énergie par le corps, l’ATP entre en jeu. L’ATP est un acide aminé à haut potentiel énergétique qui, après avoir capté l’énergie libérée par la dégradation des glucides, la libère sous l’effet d’enzymes, selon les besoins de l’organisme.

Chaque cellule musculaire renferme une certaine réserve d’ATP; c’est ce qui nous permet d’agir promptement et avec force, par exemple en situation d’urgence ou d’effort momentané. Cependant, cette réserve naturelle est limitée et se consomme en seulement deux ou trois secondes.

Heureusement, les muscles contiennent d’autres types de réserves pour tenir le coup plus longtemps : la créatine phosphate et le glycogène.

La créatine phosphate (CP) est un composé riche en énergie qui produit aussi de l’ATP. Grâce à sa présence dans les cellules musculaires, un effort intense peut être prolongé jusqu’à 15 secondes. Ensuite, le glycogène prend la relève : en se scindant, cette molécule de sucre présente dans les muscles et le foie produit à son tour de l’ATP.

Ces deux premiers types de production d’énergie (l’ATP-CP et l’ATP-glycogène) s’effectuent en mode anaérobie, c'est-à-dire sans apport d’oxygène. Lorsqu’ils fonctionnent selon l’un ou l’autre de ces deux modes de production énergétique, nos muscles peuvent soutenir un effort intense pendant 90 secondes au maximum.

Au-delà de ce délai, nos muscles pourront maintenir un effort moindre, mais soutenu, en produisant l’ATP en mode aérobie, c'est-à-dire en présence d’oxygène

Conclusion :

Le mouvement implique différents acteurs : les os auxquels sont rattachés les muscles qui se déplacent les uns par rapport aux autres autour d’une articulation.

Chaque articulation est caractérisée par l’emboîtement des os qui coulissent l’un sur l’autre. A ce niveau, ils sont recouverts de cartilage baignant dans le liquide synovial ce qui limite les forces de frottements.

Les os sont maintenus entre eux par les ligaments qui assurent la solidité de l’articulation. Les muscles sont rattachés aux os par les tendons.

Les muscles sont formés par des cellules allongées et poly nucléées appelées fibres musculaires qui sont organisées en faisceaux dans le tissu musculaire.

Ces fibres musculaires ont la capacité de se raccourcir lors de la contraction musculaire ce qui conduit au raccourcissement du muscle et donc au mouvement.

Vélocité :

La vélocité définit la vitesse d'exécution de la contraction musculaire.

Même si ce terme est relativement peu employé, il est possible de le trouver de temps en temps, surtout dans les ouvrages un peu « vieux ». Actuellement, on préfère parler tout simplement de vitesse.

Puissance :

La puissance est une relation entre la force et la vitesse. Elle fait référence à une contraction très rapide dans la phase positive (concentrique) du mouvement. La puissance est recherchée notamment par les pratiquants de power lifting, d'haltérophilie, les sprinters ou les boxers.

Au niveau mathématique, on peut dire que la puissance est le produit de la masse et de la vitesse.

On comprend bien que pour soulever très vite un objet très lourd, il faut énormément de puissance. Par contre, une fois en mouvement, cet objet acquiert une grande force, il sera donc difficile à arrêter (comme le coup de poing d'un boxer poids lourd par exemple).

Ultra

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