Terre Des Hommes

des sujets élevés, les |

|Moyen âge : roman, farce, moralité. |sujets traités concernent la fresque et exclusivement les questions les plus |

|XVI siècle : l’humanisme, pléiade poétique. |hautes de la philosophie ou de la religion. Mais aussi l’étude des sentiments de |

|XVII siècle : littérature classique et baroque. |l’âme. Le 17ème siècle n’étudie que des idées ou des passions pour intérêt général|

|XVIII siècle : littérature des lumières et de la révolution. |(ambitions, amour…) |

|XIX siècle : romantisme, parnasse, réalisme, naturalisme, symbolisme. |Le règne de Louis XIV marque l’apogée du gout classique : |

|XX siècle : la philosophie de l’existentialisme, théâtre de l’absurde, le nouveau |Les caractères qui viennent d’être définis ne se sont réalisés pleinement que dans|

|roman. |la seconde moitié du siècle. |

|Une histoire littéraire suivie est toujours en relation étroite avec ses textes, |De 1600 à 1625 (règne d’Henri IV) on note une nouvelle invasion du gout italien. |

|des fois il suffit de lire une page par auteur important, le but est de faire |De 1625 à 1660 (règne de Louis XIV) une période marquée par une littérature |

|aimer sa littérature et donner le désir de lire ses œuvres intégrales. Il est |brillante mais superficielle. |

|important d’examiner les textes littéraires selon une cohérence thématique ou |A partir de 1660 commence enfin la période classique, tandis que Louis XIV impose |

|problématique, clairement formulée pour ensuite les situer dans la chronologie et |(pouvoir absolu) en matière politique : l’ordre et l’unité, une littérature |

|dans les œuvres dont ils sont tirés. |disciplinée sereine et forte et élaborée, elle est à l’image de la monarchie : la |

| |poésie et la prose ont acquit une forme régulière, une dignité de style, qui |

| |allait devenir nécessaire à l’expression des grands sujets. |

| |En poésie : Malherbe : 1555-1628 : a pratiqué le lyrisme oratoire, il a contribué |

| |à régulariser la langue à l’aide de modèle de strophe presque parfaite, il a |

| |exercé une action efficace sur la poésie. |

| |En tragédie : Corneille : 1606-1684 : il a trouvé une forme saisissante pour |

|Histoire littéraire du 17ème et 18ème siècle |présenter dans des situations pathétiques les âmes humaines. Le Cid, Cima, Horace…|

|Reposant essentiellement sur l’imitation des anciens et l’observation morale, la |Les écrivains scientifiques et philosophiques : |

|littérature c’est alors développée dans des conditions qui étaient plus favorables|Descartes : fondateur de la géométrie analytique et la philosophie moderne, il a |

|pour accueillir les idées directrices qui avaient fait défaut au siècle précédent.|été l’interprète le plus original des principes intellectuels de son temps. Son |

|La soumission de tous aux mêmes principes moraux et littéraires contrastes avec |influence a été profonde il a imposé dans l’esprit l’ordre au nom suprême de la |

|l’individualisme du siècle précédent. |raison, une et universelle. Le discours de la méthode. Le traité des passions. |

|Les caractéristiques de la littérature classique : |Pascal : 1623- 1662 : la science et la religion se sont partagées sa vie, |

| |philosophe et chrétien, il a cherché la vérité dans les sciences, la morale dans |

| |la religion. Les pensées de Pascal sont les fragments d’une apologie de la |

| |religion fondée sur la connaissance de la misère humaine. |

|La littérature au début de règne de Louis XIV : |[pic] |

|Boileau : L’Art poétique : 1674 est un exposé officiel de la doctrine classique |La littérature du XVIII siècle soutenue par l’opinion publique et de l’ensemble de|

|fondée sur la raison. |littérature d’opposition. |

|Molière : 1622- 1673 : il a donné dans ses chef-d’œuvre un vif tableau de la haute|Un esprit nouveau de critique s’élève dans la société. Les écrivains sont plus |

|classe de la bourgeoisie classique par la verite intense et ridiculiser les |activement que jamais mêlé à la vie quotidienne se font les interprètes du public |

|portées. Depuis le début du siècle le théâtre comique avait rencontré un vrai |dont il se prétende au même temps les guides. |

|succès et le vrai sujet des pièces de Molière est la peinture des personnes et des|Paris devient une capitale intellectuelle « la patrie de la société » disait |

|caractères. L’Ecole des femmes. Le Bourgeois gentilhomme. Tartuffe… |Voltaire. Son prestige rayonne non plus sur la province mais dans l’Europe |

|La Fontaine : 1631-1695 : les caractères utilitaires de ses fables sont |entière. |

|incontestables. Elles ressemblent à des comédies par la multiplication des scènes |La vulgarisation scientifique et la critique des traditions sont les thèmes |

|et l’emploi du dialogue dans plusieurs répliques. La mort et le Bucheron. Le loup |ordinaires de la nouvelle littérature : |

|et l’agneau. |Deux groupes de sujets très différents retiennent l’attention du public. |

|Racine : 1639- 1699 : le système dramatique de racine consiste à apporter au |La question scientifique : |

|maximum l’intensité des passions dans des sujets relativement simples. Son talent |Les découvertes fondamentales permettent de se faire une nouvelle conception de la|

|poétique unit la douceur et la force. Racine a donné le parfait modèle de |nature. La curiosité géographique se développe, les gens du monde veulent être |

|l’Alexandrin classique régulier et majestueux. Andromaque. Phèdre. Britannicus. |instruits des nouvelles théories. |

|Athalie… |La critique politique et religieuse : |

|Les écrivains mondains de Louis XIV : |Sans arrêt, on attaque la superstition et le despotisme. Les écrivains du XVIIIème|

|Bossuet : 1627- 1704 : les préoccupations d’ordre morale et religieux ont tenu une|siècle travaillent à répandre les idées de la liberté, de tolérance et à réaliser |

|place prépondérante au XVIIème siècle, Bossuet est à ce point de vue le |le progrès c.-à-d. l’amélioration matérielle, intellectuelle et politique de |

|représentant le mieux qualifié de l’ancienne France : gallicans royal. |l’humanité. |

|Il est salué par La Bruyère comme un père de l’Eglise, il a magnifiquement |Une différence profonde sépare donc les philosophes du XVIIIème siècle et les |

|développé les idées fondamentales de la tradition catholique et classique. |prédécesseurs. Les premiers sont des réformateurs et même des militants, les |

|Son œuvre très étendue comprend particulièrement : Les Sermons. Les oraisons |deuxièmes sont plutôt des observateurs. |

|funèbres. Le Discours sur l’histoire universelle. |L’influence Anglaise : Dans ses deux directions : scientifique et réformatrice, |

|La Bruyère : c’est un grand moraliste, il a voulu étudier des questions qui |les écrivains du XVIIIème siècle ont eu pour modèle l’Angleterre