Tu Fait Sa Et Pas Sa

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Carole HuCHot et anne-emmanuelle lugrin entourant l’artiste CatHerine monmarson

Rendre l’art accessible à tous, le “populariser”, le détourner ou le reconceptualiser, dénicher et soutenir de jeunes talents, une certaine approche qui révèle une volonté, partagée avec son associée, d’aller à la rencontre de l’autre, l’inviter au voyage, un voyage dans la sphère culturelle.

dossier de presse 2011

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ce sous les yeux “ montrer quepeutque l’on adifféremment être vu

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l’autre fait de son métier un art…

L’autre Robinsonne ? C’est Anne-Emmanuelle Lugrin vivant à la manière d’une artiste son métier que sont les sciences du vivant. Par l’évolution de son orientation professionnelle, vers les métiers du marketing et de la communication, Anne-Emmanuelle développe son sens inné de la créativité, empreinte d’émotion, de partage, d’aujourd’huité. Repousser sans cesse les frontières du rationnel pour donner une autre dimension aux événements. Telle est d’ailleurs la curiosité du scientifique. Et si le scientifique était lui-même un artiste ? Ce ne serait pas Pierre-Gilles de Gennes, nobel de physique , qui le démentirait. L’Art de l’ingénieur, magnifique événement du Centre Georges Pompidou, connut également un très beau retentissement il y a quelques années à Paris. Et si l’artiste était un scientifique ? Leonardo da Vinci… aurait volontiers assumer ce pari fou. Assurément l’artiste, de tout temps, s’appuie sur le savoir scientifique, cherchant à comprendre la matière avant de la travailler. Ainsi l’impressionnisme s’est développé considérablement à partir des découvertes des savants sur les couleurs et les lumières. L’origine de l’art serait elle alors à chercher chez le savant, sur la découverte scientifique (le nombre d’or ou comment approcher l’équilibre et la perfection). Ces deux mondes s’expriment finalement d’une même façon, et c’est cette approche qui permet aujourd’hui à Anne-Emmanuelle Lugrin, de trouver toute sa légitimité dans la galerie. Mais si cette voyageuse repousse sans cesse les limites de la rationalité elle n’en prise pas pour autant l’irrationa-

lisme. C’est sa formation de docteur en médecine qui l’en prévient. Elle fait le choix de vivre son métier, le dotant d’une autre dimension, en le pratiquant tel un métier d’art… Anne-Emmanuelle repousse donc les limites du rationnel, transformant ainsi chacune de ses démarches, de ses réflexions aux confins de la créativité, refusant une certaine forme de “linéarité dans le quotidien”. son récent engagement dans le Rallye des Gazelles, tant physique que psychologique, prouve également cette nécessité de dépasser sans cesse ses limites. Anne-Emmanuelle Lugrin partage l’avis de Christian Gonzenbach, sculpteur, affirmant que les artistes et les scientifiques partagent les même motivations “montrer que ce que l’on a sous les yeux peut être vu différemment”.

dossier de presse 2011

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“ 22 v’là noël

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///FEMMEsaCTuelles

les robinsonnes : femmes d’aujourd’hui.

Toujours en quête de nouveautés, tout en restant dans la tendance, Les Robinsonnes organisent des rencontres avec des artistes puisant leur inspiration dans des thèmes d’actualité. Ce fut le cas, par exemple, pour l’élection de Barack OBAMA. Le jour de son investiture à Washington, Les Robinsonnes créent l’événement en organisant un happening avec une vingtaine d’artistes qui répondront tous spontanément dans l’urgence. Une vraie ambiance américaine ! Le thème sera interprété tant par des oeuvres de collages, des sculptures, des figurines, des peintures acryliques ou encore des photos.. L’actualité, Les Robinsonnes la traitent également de façon plus ludique avec leur événement annuel “22 v’là noël”. 22 v’là noël est un “associatif d’artistes pas très raisonnables”. Délire collectif sur des thèmes choisis… Coulis de sapin de noël, boules de noël en support insolite, chaque année un détournement des symboles de cette fête annuelle suscite délires, créativité et humour.

œuvre de Boudaev

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“un art brut aux finitions polies

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///FEMMEsinsoliTes

les robinsonnes : femmes déroutantes qui aiment mettre en avant le décalage de leurs artistes.

L’art brut fait partie de leurs coups de coeur ; redonner vie à des objets, les faire renaitre… retrouver un sens… Les oeuvres qu’elles sélectionnent expriment avant tout l’étonnement des vibrations d’une toile, d’une matière retravaillée, de la forme émergente d’un matériau originel. C’est pour cela qu’elles collaborent avec…

COsTA

Passionné par la sculpture de César, Costa a trouvé un support métallique encore jamais utilisé. Costa taille en pièces la signalisation routière. Un art brut aux finitions polies qui laisse une large place à la spontanéité dans l’expression de sa créativité. Découpés puis ressoudés, les panneaux émaillés qui furent plantés sur les routes des années 1950 à 1980 s’inventent, dans un nouveau cadre, une seconde vie. Chez Costa, l’interprétation reste libre, il n’y a pas de sens unique. il n’est ni peintre ni sculpteur, mais un sculpteur de la couleur. Avec des allures cubistes, des symboles figuratifs et avec une manière ludique. L’oeuvre de Costa fait penser au nouveau réalisme, rendre signifiants des objets insignifiants.

dossier de presse 2011

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“l’infatigable ingéniosité de transformer le jetable

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JULiEn ALLEGRE

Julien noue depuis des années une relation intime avec le métal rouillé. il s’émerveille lorsqu’il croise sur son chemin de vieux bidons abandonnés, et leur donne alors une place dans son atelier. Plus tard, il consulte son trésor ; il découpe alors des formes, entrecroise des restes de rebus. C’est la magie des assemblages. Guidé par des notes de Jazz, il réveille les objets endormis et leur offre des couleurs de la vie. Ainsi se rencontrent de grands fantômes moqueurs, un consommateur aguerri, un danseur hystérique, une prostituée lessivée, un promeneur décidé à croiser la femme de sa vie.. Julien nous fait vivre de belles rencontres uniques et passionnées ; comme l’est son travail. (MGL) “D’abord formel, je m’inspire du monde qui nous entoure, de cette débordante surconsommation, de matières patinées par le temps et divers restes d’une civilisation dont le principal acteur est le bidon. Lors de mes voyages à la rencontre de savoir-faire, guettant les matières curieuses et l’infatigable ingéniosité de transformer le jetable. immanquablement sensoriel, le jazz nourrit mes envies créatrices.”

inComprise

la femme et la mer

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d’un poète “un forgeron à l’âme philosophe et l’esprit d’un

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FRAnçOis ARiAs

Des lignes continues tracées dans l’espace… “Mon oeuvre se situe entre l’Art Brut et l’Arte Povera (art pauvre). Depuis 2000, mes sculptures graphiques en fil unique et continu, tordus à la main, sans outils ni soudure, sont composées de fil de fer ou de cuivre, souvents oxydés, et parfois d’inox ou de barbelés. Ce sont des pièces mobiles, ou plutôt stabiles, figurant souvent des animaux : chiens, chats, chiens de race, canards, flamands ou autres volatiles, hérissons, souris et chauve-souris, mais aussi moutons, vaches ou antilopes en taille réelle ou encore girafes et éléphants qui dépassent 2m de haut. Leur stabilité est assurée au sol par des pierres ou galets bruts”. D’autres pièces plus variées et moins nombreuses, et parmi lesquelles il faut distinguer “les Arbres qui parlent”, viennent agrémenter de mots ma ménagerie.”

l’élégant

l’arBre de vie

ALAin JORiOT

Un forgeron à l’âme d’un poète et l’esprit d’un philosophe. Cet Aixois d’adoption passe son temps en pèlerinage sur des crash d’avion, pour y trouver soudain un amas de ferraille, abandonné, impuissant dans une montagne perdue. Et là, la métamorphose dans son atelier… la griffe Joriot enchante mais aussi angoisse. Plaques boulonnées, sculptures satinées, coutures géantes, plaies béantes, ourlets sensuels, fractures fulgurantes, barres, tiges, ressorts, naissent de cet atelier