Windows On The World

sur Paris Première. En 2002, durant la campagne présidentielle, il s'occupe de la campagne médiatique du candidat du Parti communiste, Robert Hue. La même année, il accepte de co-animer avec Jonathan Lambert une émission quotidienne d'access prime-time sur Canal+, l'Hypershow, qui compte moins de 500 000 téléspectateurs en moyenne et dure moins de trois mois.

En 1999 naît sa fille Chloë de son union avec Delphine Vallette.

En 2002, 99 francs est mis en scène par Stéphane Aucante, au théâtre Trévise. Son roman Windows on the World, qui se déroule dans les tours jumelles du World Trade Center durant les attentats du 11 septembre 2001, reçoit le prix Interallié en 2003, et sa traduction anglaise est récompensée de l'Independent Foreign Fiction Award en 2005. Il publie en 2005 L'Égoïste romantique et, en 2007, Au secours pardon (suite des aventures d'Octave, le héros de 99 francs).

Entre septembre 2005 et mai 2007, il est chroniqueur dans Le Grand Journal, présenté par Michel Denisot.

Le 28 janvier 2008 à Paris, Frédéric Beigbeder et un ami, l'écrivain Simon Liberati, sont surpris, penchés sur le capot d'une voiture, par une patrouille de police peu après 3 heures du matin dans le VIIIe arrondissement de Paris. Dans les poches de l'écrivain, la police trouve deux sachets contenant l'équivalent de 2,6 grammes de cocaïne. Ils sont relachés le surlendemain. Cet épisode est à l'origine d'une polémique impliquant le procureur de la République de Paris : Jean-Claude Marin. En effet, Jean-Claude Marin est placé « en détention non provisoire » au chapitre 27 de « Un roman français » de Frédéric Beigbeder, paru le 18 août 2009 chez Grasset. Invoquant la peur des conséquences judiciaires, l'éditeur demande à l'écrivain de retirer certains passages du livre.

Frédéric Beigbeder fonde le Prix de Flore en 1994 et préside son jury depuis lors. Il crée également le Prix Sade en 2001 avec Lionel Aracil, a siégé dans le jury du Prix Décembre (-2011), et depuis mars 2011 est membre du jury du Prix Renaudot. En 2011, il est membre du jury du prix Françoise-Sagan. À partir de 2011, il est également membre du jury du prix Saint-Germain.

Frédéric Beigbeder est un personnage très controversé et contradictoire, ce dandy aime son personnage et en même temps il n’hésite pas à se dévoiler dans ses auto-fictions. Il dénonce un système, la publicité, mais il y est resté 10 ans. Pour la présidentielle, le bourgeois de Neuilly devient conseiller du communiste Robert Hue.

Il dénonce une société gouvernée par l’argent , lui qui a touché le pactole en tant que membre du conseil d’administration de la société de bourse en ligne 'Selftrade' de son frère Charles, revendue en 2000.

Frédéric Beigbeder est aussi un 'fondateur' : - Fondateur et rédacteur en chef du magazine 'GENEREUX' en 1992. - Fondateur et rédacteur en chef du magazine 'DELUXE' en 1993. - Co-fondateur et rédacteur en chef de la revue littéraire 'NRV' (1996). - Fondateur et Secrétaire Général du Prix de Flore (depuis 1994). - Fondateur et Président du CACA’s Club (1984-1993).

Bibliographie de l’auteur :

Romans

* 1990 : Mémoire d'un jeune homme dérangé, La Table ronde.

* 1994 : Vacances dans le coma, Grasset.

* 1997 : L'amour dure trois ans, Éditions Grasset.

* 2000 : 99 francs (14,99 euros), Éditions Grasset.

* 2003 : Windows on the World, Éditions Grasset, prix Interallié.

* 2005 : L'Égoïste romantique, Éditions Grasset.

* 2007 : Au secours pardon, Éditions Grasset.

* 2009 : Un roman français, Éditions Grasset, prix Renaudot.

Résumé du livre ; « Windows on the world ».

“Windows on the world” se déroule dans un restaurant chic de Manhattan, le Windows on the world, situé en haut de la première tour jumelle du World Trade Center, le 1er septembre 2001. C’est l’histoire d’un homme, Carthew Yorston, agent immobilier et célibataire récemment séparé, qui de passage à New-York, emmène ses deux fils, Jerry et Dave, déjeuner. L’histoire commence à 8h30 et s’égrène de minute en minute jusque 10h29. La tension monte progressivement nous vivons les derniers moments de la vie de toutes les personnes se retrouvant coincées à cet étage, après que le Boing 747 ai percuté la tour. L’intrigue n’en n’est pas vraiment une, car comme BEIGBEDER le dit au début de son roman, tout le monde connait la triste fin. Beigbeder dans son style cynique, utilise son talent et son imagination pour tenter de dépeindre l’horreur ressentie par les personnes prises au piège dans les tours.

Durant ces deux heures, nous suivons le parcours de plusieurs personnages qui interagissent plus ou moins avec Carthew et ses enfants.

Anthony. Vigile à l’étage du “Windows on the world”. Il fait tout son possible pour ouvrir les portes menant au toit du WTC. Malheureusement, sans pouvoir atteindre le poste de contrôle situé plusieurs étages sous les débris de l’avion, il ne peut y arriver. A bout de force, il meurt d’une crise d’asthme à 9h23.

Jeffrey. Il travaille pour le RISK WATER GROUP. Il déjeune avec ses collègues. Il aide Carthew à trouver une issue. Il comprend qu’ils sont coincés lorsqu’Anthony meurt. Il rejoint alors ses collègues et participe à la guerre de l’air. Cette guerre consiste à trouver des poches d’air respirables dans certaines cavités, comme les frigos, les armoires, … Il perd malheureusement son combat à 9h35, lorsque la chaleur insupportable le pousse à se jeter dans le vide.

Lourdes. Elle est serveuse au « Windows on the world ». Premièrement agacée par les enfants de Carthew, elle se prendra d’affection pour se père attendrissant qui fait tout son possible pour rassurer ses enfants. Elle jouera la comédie lorsque Carthew lui demande de faire comme si c’était un jeu. Elle s’occupe de Jerry et Dave dès que Carthew doit les laisser seuls. C’est avec beaucoup d’émotions que Carthew et les enfants la laissent dans le “Windows on the world”, où elle décide de rester avec quelques rares survivants. C’est avec eux, qu’elle trouve la mort à 9h49 en chantant GOD BLESS AMERICA.

David. Fils cadet de Carthew. Il est persuadé que son père est un véritable super-héros. Il ne se tracasse donc pas parce qu’il sait que son père va les sauver. Il meurt à 10h11 brûlé par la chaleur qui émane de l’effroyable incendie. Avant de mourir il s’endort persuadé qu’il se réveillera dans les bras de son père qui les aura tous sauvé.

La Blonde en Ralph Lauren et le Brun en Kenneth Cole. Deux personnages qui interviennent fort peu dans l’intrigue. On sait juste d’eux que ce sont deux collègues Traders. Ils sont amants et parlent de leur couple respectif durant leur déjeuner au restaurant. Ils iront se réfugier dans leur salle de réunion. Ils meurent bruler vifs en faisant l’amour de manière bestiale à 10h15.

Jerry. Fils aîné de Carthew. Comprend la gravité de la situation très vite, mais joue le jeu pour ne pas faire paniquer son petit frère. Il s’enivre avec son père lorsqu’ils trouvent une réserve d’alcool et se désaltèrent. Il ne lâchera pas son frère une fois celui-ci décédé. Il tiendra sa main ainsi que celle de son père lorsqu’ils décèdent.

Carthew. Personnage central du roman. Il fera tout son possible pour sauver ses enfants. Il demande pardon à son ex femme lorsque celle-ci arrive à le joindre par téléphone. Il regrette d’avoir emmené ses enfants déjeuner. Il meurt à 10h21 lorsqu’il se jette dans le vide avec ses deux enfants. Son fantôme nous parlera encore 8 minutes, jusqu’à l’effondrement de la tour. Durant ce temps, il nous dira qu’il est mort pour rien. Que le site de leur mort est devenu un site touristique.

Chute de la tour à 10h28

En parallèle de chaque page où se déroule l’histoire, Frédéric BEIGBEDER décrit le déroulement de ses journées d’écriture, de ses pensées, certaines anecdotes, des notes personnelles, des histoires privées.

Ce livre est en fait la juxtaposition d’un événement déchirant avec une vie entre artifice et authenticité qui est la sienne. Il altère la fiction et l’autobiographie.

Cela peut paraitre choquant car il s’approprie une tragédie pour étaler sa vie. Pour lui, c’est l’occasion de traiter des médias, de la place qu’occupe l’ Amérique dans le monde, de lever le voile sur les relations qu’entretient ce monstre économique, politique, culturel avec les pays européen, comme la France. Mais c’est surtout, pour nous rappeler que la chute du World Trade Center ne symbolise pas seulement la mort de deux bâtiments, de la chute d’une pluie de billets verts, de la fin de l’invincibilité de l’Amérique et d’une époque. Mais la mort d’êtres humains victimes d’une rancœur à leur égard qui n’est pas légitime. Il étale également sa vie privées, ses succès, ses déboires, sa relation avec les femmes. Parfois le lien entre l’histoire et l’autobiographie

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