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Analyse texte de Pascal

Dissertation : Analyse texte de Pascal. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  14 Novembre 2023  •  Dissertation  •  1 449 Mots (6 Pages)  •  101 Vues

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L’auteur de ce texte, Blaise Pascal, est un érudit, il est mathématicien, physicien, inventeur mais aussi philosophe, moraliste et théologien français du XVIe siècle. Cet extrait provient de ses Pensées écrit en 1669 à titre posthume. En quoi pour l’auteur la misère de l’homme est-elle une chance ? … Ma réflexion va se dérouler en deux parties, dans la première je vais évoquer la misère de l’homme et dans la deuxième en quoi elle est une chance.

Pascal nous présente l’homme comme un être misérable. Dès les premiers mots du texte, il compare l’homme à un roseau « L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature ». L’auteur fait une restriction « n’est qu’un roseau », cela accentue le côté péjoratif de la comparaison. Ensuite il dit que l’homme est « le plus faible de la nature », c’est une dépréciation de l’homme. Il utilise un superlatif de supériorité pour exprimer le fait qu’aucun autre être vivant présent dans la nature n’est plus faible que l’homme.

L’image du roseau peut aussi renvoyer à une fable de La Fontaine « Le chêne et le roseau ». Dans cette fable le chêne méprise le roseau car il se sent invincible alors que le roseau lui plie à la moindre brise. « Il ne faut pas que l’univers entier s’arme pour l’écraser », cette phrase montre la petitesse de l’homme par rapport à la nature. L’univers a une puissance infinie comparée à l’homme et il n’a besoin de rien pour le tuer. L’homme nous est présenter comme minuscule face au reste du monde et faible physiquement comparé à d’autres animaux ce qui renvoie encore une fois à la comparaison du roseau. Non seulement l’homme est petit dans l’espace mais petit aussi dans le temps, sa vie est courte alors que l’univers lui dure infiniment. Un rien peut tuer l’homme «une vapeur, une goutte d’eau, suffit pour le tuer. », on observe bien la puissance de la nature. On observe aussi les connaissances de Pascal en physique avec cette rapide énumération graduée du plus grand au plus petit état de l’eau car « une vapeur » est constituée de gouttes d’eau, il insiste une fois de plus sur la fragilité de l’homme.

Fragilité exprimée également dans le mythe de Prométhée, dans lequel ce dernier et son frère Epiméthée devait délivrer des attributs à tous les animaux. Mais cette demande des dieux de l’Olympe n’a pas été respectée car Epiméthée a oublié les hommes comme s’ils étaient insignifiants. L’homme n’a donc aucune capacité pour se défendre car il n’a été doté ni de griffes, ni de carapaces, ni d’ailes, ni d’instinct. L’homme est donc considéré comme l’oublié des dieux dans le mythe mais oublié de la nature dans les Pensées de Pascal, puisqu’il ne possède rien pour se défendre alors que tous les animaux ont tous reçu des attributs pour survivre.

Pour revenir à l’univers et à sa taille colossale, s’il tuait l’homme il ne s’en rendrait même pas compte (« l’univers, lui, n’en sait rien »). Cette puissance que possède l’univers, c’est déjà fait remarquer en faisant disparaître les dinosaures que nous pensions invincibles. Alors l’homme ne peut survivre à l’univers qui a déjà éliminé ces mastodontes du Jurassique. L’homme est donc un être misérable, je viens de vous le démontrer. Pascal le sait, l’homme est misérable, il a utilisé cinq fois ce mot dans l’extrait, cette répétition donne de la force au mot misérable qui donc une fois de plus déprécie l’homme. L’homme est si misérable qu’il le sait lui-même « il se connaît misérable ».

L’homme serait si faible qu’il en a conscience ? Mais ne serait-ce pas la chance de l’homme qu’évoqué Pascal ?

La chance de l’homme serait d’avoir conscience qu’il est misérable. « L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature ; mais c’est un roseau pensant ». Effectivement comme le dit Pascal, l’homme est faible, le fait qu’il est misérable est une certitude. Cependant Pascal dit aussi que ce roseau qu’est l’homme est pensant. Je vais vous donner mon interprétation de la chance de l’homme que de pouvoir penser. Dès le début avec une simple conjonction de coordination, « mais », l’auteur réfute son propos. C’est en fait, un préjugé que l’homme est un simple roseau, et Pascal est là pour briser ce préjugé en disant que le roseau est pensant.

Plutôt je vous parler d’une fable de La Fontaine, « le chêne et le roseau », que je n’ai pas fini de raconter, l’arbre est prétentieux et se croit invincible par rapport au petit roseau qui plie contre le vent, nous en étions resté là. Durant la suite de l’histoire un vent violant frappe les deux végétaux et le roseau pli mais ne rompt pas alors que la force du vent déracine l’arbre. Le plus fort des deux n’était pas celui que l’on pensait, en fait si le roseau pli face au vent c’est pour ne pas se rompre ni se faire déraciner, contrairement à l’arbre qui lui ne bouge pas et ne peut donc pas se défendre. Pascal compare l’homme au roseau car l’homme peut s’adapter comme le roseau.

Alors oui ! L’homme est faible. Oui une goutte d’eau peut

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