DissertationsEnLigne.com - Dissertations gratuites, mémoires, discours et notes de recherche
Recherche

Béhaviorisme

Commentaires Composés : Béhaviorisme. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires
Page 1 sur 19

érience de Skinner |

|3 Base de la théorie behavioriste |

|4 Les principes du conditionnement répondant |

|4.1 L'extinction |

|4.2 La récupération spontanée |

|4.3 La généralisation du stimulus |

|4.4 Discrimination du stimulus |

|5 Actuellement |

|6 Critiques du behaviorisme |

|6.1 Critique de la théorie behavioriste |

|6.2 Critique de l'épistémologie behavioriste |

|7 Conséquences pour l'enseignement, la formation |

|8 Les comportementalistes célèbres |

|9 Informations complémentaires |

|9.1 Notes et références |

|9.2 Bibliographie |

|9.2.1 Livres |

|9.2.2 Revues |

|9.3 Autres articles |

|9.4 Liens externes |

Histoire du behaviorisme[modifier]

Historiquement, le behaviorisme est apparu en réaction aux approches dites mentalistes qui voyant dans « le mental la cause de toute action » défendaient l’introspection en tant que méthode d’accès à la compréhension de l’esprit.

En 1913, John Broadus Watson établit les principes de base du behaviorisme (dont il invente le nom) en affirmant, dans un article intitulé La psychologie telle que le béhavioriste la voit3 que si la psychologie veut être perçue comme unescience naturelle, elle doit se limiter aux événements observables et mesurables en se débarrassant, sur le plan théorique, de toutes les interprétations qui font appel à des notions telles que la conscience et en condamnant, sur le plan méthodologique, l’usage de l’introspection « aussi peu utile à la psychologie qu’elle l’est à la chimie ou la physique ». Il fait de l’apprentissage un objet central pour l’étude du comportement qui doit être approché uniquement sous l’angle des comportements mesurables produits en réponse à des stimuli de l’environnement. Cette position de principe défendue par Watson correspond à ce qu’on a appelé par la suite le béhaviorisme méthodologique pour le différencier des autres courants auxquels il donnera naissance.

En effet, dans les années 1940 et 1950, Burrhus F. Skinner introduit la notion de conditionnement opérant sur la base des observations qu’il effectue sur les animaux placés dans des paradigmes opérationnels au cours desquels ils apprennent par essai-erreur les actions à effectuer pour obtenir une récompense. Alors que Watson la rejetait, Skinner s’appuie sur la loi de l’effet de Thorndike qui établit que le comportement est fonction de ses conséquences, pour développer les notions de renforcement, de façonnement, d’apprentissage programmé. Ces principes marquent une divergence profonde avec le béhaviorisme méthodologique de Watson en acceptant l’idée que des variables internes à l’individu puissent intervenir dans l’analyse du comportement. De plus, ce courant ne rejette pas les processus internes comme les pensées ou les émotions mais les qualifie d’événements « privés » auxquels peuvent tout aussi bien s’appliquer les principes de la psychologie opérante ; ce qui revient à dire « tout est du comportement », y compris les événements mentaux, d’où le terme béhaviorisme radical qui désigne cette approche.

L'expérience de Skinner[modifier]

Renforcement positif :

Stimulus « Le rat est dans la cage »

Réponse (comportement) « Le rat appuie sur le levier »

Renforcement positif « Il obtient de la nourriture » (= ajout)

▪ Augmentation de la probabilité d’apparition du comportement

Renforcement négatif :

Stimulus « Le rat est dans la cage, il reçoit des chocs électriques (plancher)

Réponse (comportement) « Le rat appuie sur le levier »

Renforcement négatif « Les chocs électriques s’arrêtent » (= retrait)

▪ Augmentation de la probabilité d’apparition du comportement

Punition positive :

Stimulus « Le rat est dans la cage »

Réponse (comportement) « Le rat appuie sur le levier »

Punition positive « Il reçoit une décharge électrique » (= ajout)

▪ Diminution de la probabilité d’apparition du comportement

Punition négative :

Stimulus « Le rat est dans la cage »

Réponse (comportement) « Le rat appuie sur le levier »

Punition négative « La nourriture disparait » (= retrait)

Base de la théorie behavioriste[modifier]

La théorie behavioriste fait du comportement observable l’objet même de la psychologie. L’environnement y est l’élément clé de la détermination et de l’explication des conduites humaines. La plupart des théories de l’apprentissagereconnaissent trois grandes variables dans le processus : l’environnement qui stimule, l’organisme qui est stimulé et le comportement ou la réponse de l’organisme par suite de la stimulation.

Le schéma classique est donc :

[pic]

S = le stimulus provenant de l’environnement (des stimuli)

I = l’individu

R = le comportement ou réponse de l’individu par suite de la stimulation

Sans nier la réalité de l’individu (I) et de son fonctionnement interne, les behavioristes classiques ne s’en occupent pas directement. En effet, leur objectif est de spécifier les conditions et les processus par lesquels l’environnement (S) contrôle le comportement (R), sans faire référence à des variables internes considérées comme non observables et hypothétiques. Le schéma selon lequel ils travaillent met ainsi entre parenthèses l’individu (I) qu’ils considèrent comme une « boîte noire ». Toutes les questions relatives à la conscience sont ainsi écartées de leurs champs d’étude.

D’où le schéma :

[pic]

considéré comme le schéma linéaire classique behavioriste.

Ce schéma, pouvant être assimilé au schéma du conditionnement classique pavlovien, a été modifié par B.F. Skinner, car le conditionnement pavlovien n’explique que les apprentissages liés à des stimulis dits inconditionnels c’est-à-dire des stimulis provoquant des réponses inconditionnelles liées à la phylogénèse de l’espèce.

Ainsi, le deuxième schéma classique est celui du conditionnement opérant. Ce schéma introduit deux nouvelles variables : l’environnement et les conséquences sur l’organisme pouvant être positives ou négatives.

D’où le schéma :

[pic]

(le tout étant modulé par le contexte)

Ce schéma n’est plus linéaire car ce n’est pas un stimulus qui déclenche une réponse, c’est un stimulus qui l’évoque. La réponse ou comportement étant sélectionné par les conséquences sur l’organisme et sur l’environnement, conséquences qui sont propres à chaque organisme, c’est pour cela que l’étude et la classification des stimuli et des réponses ne peut s’effectuer qu’a posteriori.

Le conditionnement opérant explique les comportements appris lors de l’ontogénèse de l’organisme. La différence fondamentale entre le conditionnement classique et opérant est que le conditionnement opérant présuppose

...

Télécharger au format  txt (22.6 Kb)   pdf (168.7 Kb)   docx (14 Kb)  
Voir 18 pages de plus »
Uniquement disponible sur DissertationsEnLigne.com