Chercher et trouver

SUJET : TROUVER D’ABORD

Intro

« ce qu’un cherche on le trouve », cette citation de Sophocle met en évidence l’implication nécessaire d’une recherche pour aboutir à cette trouvaille, et les étapes logiques qui y mène.

Cependant, le verbe « trouver » est l’action de découvrir quelque chose ou quelqu’un que l’on cherchait. Alors que « D’abord » signifie en premier lieu et se retrouve dans une énumération ou un raisonnement.

Ainsi, l’homme est-il fautif de vouloir trouver sans même prendre le temps de chercher avant ou bien nous n’avons en réalité pas besoin de chercher pour trouver ? Mais n’est-ce pas dans cette recherche, cette quête que se trouve la valeur, plus que dans la découverte en elle-même ?

Les hommes veulent tout trouver sans même prendre le temps de chercher contrairement à la définition des termes, mais en réalité « nous ne trouvons pas nous sommes trouvés », et pourtant c’est bien la première étape celle de la recherche qui reste la plus importante.

Plan

I- les hommes veulent tout trouver sans même prendre le temps de chercher

A- définition des termes trouver et chercher et d’abord

B- l’impatience des hommes et Cocteau

II- en réalité nous n’avons pas besoin de chercher pour trouver

III- ce qui compte le plus c’est la recherche en elle-même plus que ce qu’on obtient

A) c’est l’aventure/le voyage qui compte le plus, qui est le plus enrichissant

B) parfois la recherche est une fin en soi dans le sens où on cherche des choses sans vouloir les trouver (citation de Lichtenberg : « le sage cherche la sagesse, le sot l’a trouvée » où on voit bien que parfois c’est la recherche qui compte)

Développement

I- les hommes veulent tout trouver sans même prendre le temps de chercher

Trouver d’abord chercher après ou chercher d’abord, trouver après

Jean Cocteau : « trouver d’abord chercher après »

Ordre logique : chercher d’abord, trouver après

Opposition trouver/d’abord

L’homme impatient veut absolument trouver d’abord

L'arbuste de nos jardins de la Côte, dont les fleurs mauves et roses portent le nom d’Impatientes, à peine frôle-t-on ses cosses vertes qu'elles éclatent et se changent en un puissant ressort qui projette les graines. Ce prodige ne l'est qu'aux yeux de l'homme qui, péniblement, rampe entre la cause et l'effet, entre l'effet et la cause. Si nos Impatientes pouvaient parler, elles diraient : « Je ne pense pas, donc je suis. » Divinement bêtes, leur agir ne s'encombre d'aucune

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