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Commentaire Poème Pluie De Ponge

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s, montre complexité et précision du phénomène, qui mérite que l'on s'y intéresse.

II- Une image neuve et poétique de la pluie.

1- Une démarche réflexive.

Le « je » du poète présent. Ecriture en même temps que l'observation. Réflexion sur son écriture, « je regarde », entraîne une vision qui s'annonce subjective.

Hésitation, tâtonnement dans l'écriture= parenthèse. Juxtaposition, recherche de l'image juste. Volonté de coller au plus près de l'observation : modalisation « mais », presque.

Subjectivité qui se montre, modalisation du discours : probablement, semblent

La pluie comme une image de l'écriture en perpétuelle transformation,l'écriture se fait neuve dans l'étude de l'objet comme la pluie se transforme au contact des éléments.

2- La structure du poème en adéquation avec le sujet.

Description qui suit le mouvement de la pluie, mouvement rappelé « chute », « choit », coule, suspend...Mouvement du haut vers le bas. Obs : toit, gouttière, « le sol ». Phrases en amplification sauf à la fin.

Les paragraphes imitent la pluie qui tombent : 1er : grosse averse qui se réduit : les autres paragraphes.

Fin de la pluie/fin du poème. Il a plu/plus de pluie/ plus de poème.

3- Images et sons : une vision originale de la pluie.

Les sonorités : Liquides pour imiter la pluie qui tombe, assonances en -i comme gouttes à travers le poème. = gouttes , alit en -R : l'averse. Ensemble et détail dans un même mouvement.

Forme de la pluie : rideau/réseau, nappe, ruisseau creux, filet grossièrement tressé. Ensemble enveloppant,

Forme des gouttes : grain de blé, pois, bille, berlingots, aiguillettes., choses simples, refus de la comparaison facile, choses du quotidien, richesse de la pluralité des formes. Attractivité, objets de plus en plus évocateurs. => convoitise

Couleur : moirées, brillantes

poids : légère, lourde.

Son : sonnerie, glou-glou, minuscules coups de gong. = > concert.

La beauté de la pluie vient de sa pluralité, sa mouvance, change au contact de ce qu'elle rencontre, même de façon infime « imperceptibles ondulations ». Harmonie de ces changements : le bruit devient un « concert ».

Ces variations constantes empêchent toute monotonie, pourtant possible au début de l'obs : « sempiternelle », sans vigueur. Ainsi Ponge donne à voir un processus plutôt qu'un objet immuable, dans sa relativité et son aspect transitoire.

CCL : Ponge choisit d'étudier la pluie comme un phénomène scientifique, qu'il analyse dans toutes ses formes et ses transformations. Dans le même mouvement, le poète crée un réseau d'images qui montre l'aspect polymorphe de la pluie qui se transforme tout au long du poème, créant une harmonie poétique qui fait écho à la démarche poétique d'une écriture en perpétuelle recherche. Comme la pluie, l'écriture ne cesse de se transformer, de chercher à donner une image rendant justice aux objets auxquels il s'attache. Comme il l'avait dit dans le poème L'oeillet, Ponge cherche à montrer les « qualités vraiment particulières » des choses, pour lesquelles « l'esprit scientifique » et « beaucoup d'art » sont nécessaires. C'est selon lui c'est « cette recherche » qui « pourra aussi être légitimement appelée poésie ».

Elargissement : Ponge donne à voir la beauté mouvante de la pluie, la débarrassant de l'image commune que l'on s'en fait,

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