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563 et l.1584) « venez » (l.1558, l.1560, l.1572 et l.1573) « menacez » (l.1563 et l.1572), montre l’insistance du légat à achevez cet examen sans recul ni regret, l’expression « je vous dis », qui divulgue son impatience, vient souligner cet aspect du personnage. Enfin le légat prive les indiens de toute consolation ou rassurance, il empêche Las casas de les apaiser « Vous ne leur parlez pas ! Ne leur dites rien ! Ecartez vous ! », L’utilisation de verbes à l’impératifs et de phrases impératives, dans cette phrase, approuve ceci.

Ensuite cet examen violent et cruel est considéré comme un jeu où le légat ne donne aucune importance à la souffrance des indiens, on voit très clairement ceci avec l’utilisation de l’expression « c’est fini », qui donne l’impression qu’il met fin à un concours ou à une compétition, qu’il ne tient même pas à justifier, en effet, ce n’est qu’à la fin de l’examen qu’il veut rassurer les indiens, stupidement car il ordonne à Las Casas de leur dire que c’était, « Une erreur. Ou un jeu. », ou tout simplement, le légat nie sa responsabilité et dit, « Ce que vous voudrez ». En plus, ce jeu est inhumain, vu l’impact qu’il laissa sur les indiens, ils sont égarés, on voit ceci grâce au champ lexical de l’errance « semblent vouloir fuir », « aucune issue », « s’accroche », et aux adverbes de manières « instinctivement », « durement » et « considérablement », appuient la peur des indiens. Pendant, avant et après cet examen, chaque personnage eut une réaction différente.

Dans un second temps, parmi les réactions des personnages présents lors de l’examen que passèrent les indiens, on note celles du supérieure et du légat. Celui-ci, au début, ignore tout des Indiens, toutes ses répliques sont sous formes de questions, quelque peu méprisantes, telles que celle-ci « Est-ce qu’ils peuvent êtres mélancoliques ? ». Jusqu’à présent, le légat reste silencieux, ne demande rien jusqu’à ce que, pour répondre à ces questions, il décide de faire passer un examen aux Indiens, durant lequel il reste indifférent face aux souffrances qu’il leur fait endurer, et se contente de donner des ordres au colon. Pendant ce ton, c’est au tour du Supérieur de garder le silence jusqu’à la fin de l’extrait, tout en restant insensible à la situation des Indiens.

Puis, dans le cadre des réactions des personnages, on remarque celle de Sépulvéda et du colon. Tout d’abord, Sépulvéda, croyant toujours que les Indiens sont des êtres inférieurs aux espagnols, maintient toujours sa thèse en les rapprochant à des animaux, « Les chiens et les chevaux aussi. » (l.1537), « Les animaux aussi défendent leurs petits. » (l.1627). Pendant l’examen il ne réagit pas, même si le teste annule sa thèse, et attend la fin pour la soutenir à nouveau et compare le milieu dans lequel vivent les Indiens à « une forêt jamais pénétrée » (l.1634). Quant au colon, celui-ci ne fait qu’obéir aux ordres du légat, « non sans hésiter » ce qui montre qu’il l’habitude de ce genre de situation puisqu’il ne recule pas et sait ce qu’il doit faire, ceci est affirmer par les répétitions du mot arracher, qui montre sa sauvagerie.

Enfin, au sein des réactions des différents partis de l’extrait on trouve celle, complice des Indiens, de Las Casas. Depuis le début celui-ci soutient les victimes de l’examen, il perd sa patience face aux questions absurdes du Supérieur, on le voie par l’emploie de questions rhétoriques « à la douleur? », et de phrases exclamatives « Mais oui, Je vous l’ai dit, et nous leur donnons toutes les raisons d’être tristes ! ». Contrairement aux autres personnages, il essaie de réconforter les Indiens, et de détourner le légat de sa décision en le suppliant « Eminence ! Non, ne faites pas ça ! Eminence ! », après cet examen, on voit très clairement que Las Casas fut très secoué par ce qu’il vit, et perdit son calme face aux interventions de Sépulvéda, ceci est montré par l’utilisation d’énumération, de phrases longues et de questions rhétoriques dans ses deux dernières répliques : « Sur toute la surface de la Terre ? Sortez d’ici, comptez le nombre de miséreux que vous verrez dans les rues, la main tendue, de mendiants, d’estropiés... ».

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