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Cours De Gestion 1

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8, W. A. PHILLIPS : Il existe un choix de politique économique entre un certain taux d’inflation et un taux de chômage

considérable.

Si le taux d’inflation augmente, le taux de chômage diminue

Si le taux d’inflation diminue, le taux de chômage augmente

La courbe de Phillips ne gagne pas tous les pays €péens à la fin des années 1960.

= instabilité courbe de Philips, ce qui détruit le consensus.

+ Ce consensus a donné naissance à plusieurs courants :

> le courant keynésien : étude du salaire et du travail : Mrs J. Robinson, Nicolas Kaldor, Minsky

> le courant synthétique : synthèse de Keynes et Walras = théorie moderne des déséquilibres

la rigidité de certains prix et salaires va entraîner des rationnements pour les agents économiques qui entraîne des

reports.

> Le courant monétariste : apparu fin des années 1950, représenté par Milton FRIEDMAN. La demande de monnaie est stable. Il

existe un taux de chômage et d’inflation à CT, à LT on a forcément un chômage.

> Le courant des anticipations rationnelles : début 1970 : Lucas, Sargent, Wallace

On a tous les moyens d’anticiper le futur. L’action de l’Etat est relativement inutile si elle est très prévisible par les agents

économiques comme les entreprises qui anticiperaient = anticipations rationnelles. Sauf si l’Etat a la ruse d’agir par

surprise => efficacité.

> La croissance endogène : insiste beaucoup sur les dépenses dans l’éducation et sur l’importance des innovations pour

déclencher une croissance auto entretenue = endogène.

Conclusion : (les dépenses d’éducation = capital humain)

*Actuellement, l’économie politique connaît plusieurs courants très différents. On est très loin d’une synthèse ou d’un consensus minimum auquel était parvenu Samuelson.

*L’économie d’entreprise est assez proche de la microéconomie mais on ne peut pas faire l’impasse de la macroéconomie. Par ailleurs, l’économie d’entreprise se rapprochera de l’ économie industrielle = étude d’une branche d’activité. Référence à l’économie du travail.

*On va privilégier une approche systémique de l’entreprise.

Etude de l’entreprise en elle même et les relations de l’entreprise avec tout son environnement.

Souvent, étude financière (marché du travail, environnement concurrentiel) pour parvenir à la gestion de l’entreprise.

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CHAPITRE 1 : LES DIFFERENTES DEFINITIONS DE L’ENTREPRISE

Introduction :

Jusqu’au 19ème siècle, beaucoup de petites entreprises avec un entrepreneur à leur tête. Progressivement, les entreprises augmentent en taille : 20ème siècle : multinationales.

Section 1: Approche entrepreneuriale

A) Les approches généraux du profit

Profit = Revenu mixte et un revenu résiduel et aléatoire.

a) Les revenus mixtes

Il devrait être possible d’isoler la fonction de l’entrepreneur.

La fonction d’entrepreneur est indissociable du capital qu’il apporte à l’entreprise si bien que le profit est une combinaison du génie de

l’entreprise et du revenu, d’où le revenu mixte. Il y a plusieurs types de profits :

1) Profit brut, ordinaire, total = revenu mixte dans lequel entrent des rémunérations d’activité individuel et des

rémunérations du capital.

2) Profit net = profit brut – déductions opérées pour le versement d’intérêts, de loyer, de salaire

3) Profit minimum = profit comptable en dessous duquel aucun entrepreneur n’accepte ou ne devrait accepter de produire

= faux profit.

4) Profit pur = revenue du facteur entrepreneur si tant est qu’on puisse l’isoler.

5) Profit normal = profit minimum auquel on va ajouter un composante : la rémunération du risque d’entreprise.

6) Profit marginal = profit de l’entreprise marginale égale à la limite de la rentabilité. L’entreprise sur un marché donné, est

la moins efficiente mais dont on a besoin à un certain moment dû à la hausse de la demande. Satisfaction de la

demande à un coût élevé. On va se baser sur elle pour fixer les coûts. Elle ne dégage pas beaucoup de profits.

b) Le profit comme revenu résiduel et aléatoire

Un entrepreneur va acheter des matières premières avant de produire. L’entrepreneur va devoir fournir les salaires, ce qui reste sera le profit (perte ou résiduel=reste).

Le profit est aléatoire => incertitude.

Il y a profit s’il n’y a pas d’erreur sur l’anticipation de la demande solvable.

B) Les théories classiques du profit de l’entrepreneur

En économie, les théories du profit sont encore plus diverses que les théories de l’intérêt parce que le concept de profit est difficile à appréhender.

a) Les théories anglaises de l’entrepreneur et du profit

Adam Smith : Recherche sur les causes de la richesse des nations (1776) = père fondateur

> première étude très précise du travail dans l’entreprise (division du travail)

> Il va être le premier à définir le profit = profit d’activité

> Le profit = assiette du K x taux de profit

Le profit rémunère la peine et la difficulté de la fonction d’entrepreneur « Toil and Trouble » Le profit = rémunération de celui qui utilise tout son capital dans l’entreprise.

Smith fait une étude de l’évolution du profit et du taux de profit en Angleterre sur 2 siècles.

16ème s : taux de profit = 20%

18ème s : taux de profit = 40%

> division par 5.

> Explication de Smith : au 16ème s : la communauté était pauvre en Angleterre, peu d’entreprise avec peu de concurrence. Le taux

de profit va donc progressivement diminuer dû à la concentration des capitaux.

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K fixe = terres, dépenses de l’éducation (talents), machines, matières premières

K qui donne du profit sans changer de maître (K immobile aujourd’hui)

K circulant = profit en changeant de maître = argent => « grande roue de circulation », les vivres, nourriture, salaires, matières premières et

produits finis.

L’accumulation du capital, K fixe et circulant ont été multp par 15, le profit par 3 !

La cause centrale de la chute = la concentration des Kx fixes et circulants. Mais cette baisse de taux de profit est sur-compensée par la croissance du capital.

Au total, le profit s’accroît de manière modérée.

La source de la croissance de l’accumulation chez Smith = maximisation de l’épargne (=terme actuel), l’économie.

Smith pense qu’il fallait laisser les entrepreneurs chercher leur propre intérêt pour que l’intérêt collectif soit maximisé = main invisible,

abstention de l’Etat. « Les intérêts des entrepreneurs sont parfois différents de l’intérêt du peuple ».

David Ricardo

Le concept de capital :

° le capital fixe = biens de production

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