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Culture d'Entreprise

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e l'ensemble des éléments qui constituent la spécificité de l'entreprise.

I -- L'image de l'entreprise.

L'image de l'entreprise se définit comme l'ensemble des représentations mentales, croyances ou connaissances liées à l'entreprise. La notion recouvre deux aspects :

• l'image perçue par le public

• l'image perçue par les salariés.

A -- l'image de l'entreprise telle qu'elle est perçue par les salariés.

Aujourd'hui, la socialisation par le travail ne va plus de soi. Les salariés construisent leur identité professionnelle en bonne partie dans l'entreprise dans laquelle ils travaillent.

L'image de l'entreprise peut être bonne ou mauvaise selon les cas. On distingue traditionnellement à ce niveau deux aspects : l'imaginaire organisationnel et les productions symboliques de l'entreprise.

1 -- l'imaginaire organisationnel :

C'est l'image que le salarié a de son entreprise. Elle est fondamentale dans son implication au travail et dans son intégration sociale. Ainsi, une recherche récente intégrant de façon statistique les données qualitatives recueillies par des entretiens a dégagé, parmi les entreprises françaises contemporaines, quelques modèles d'intégration sociale ( modèle de Sainsaulieu)

L'entreprise « communauté » : elle correspond à un contexte d'entreprise centré sur la performance commerciale dans une situation de forte concurrence. L'esprit communauté caractérise souvent les PME du secteur du bâtiment et du commerce. Les salariés se reconnaissent ici acteurs de l'entreprise et on retrouve dans ce modèle la figure omniprésente des clients, du métier, et du sentiment d'appartenance (voir même d'attachement affectif) à l'entreprise.

L'entreprise « bureaucratique » : -- elle caractérise le monde des administrations publiques. Les salariés sont ici souvent tiraillés entre leur identité de fonctionnaire et leurs projets personnels extérieurs.

L'entreprise « en crise » représente le cas de figure d'une modernisation partielle souvent bloquée. La situation se caractérise par un affrontement entre les métiers de pointe (qui correspondent à une population jeune, diplômée, etc...) et les métiers menacés par des changements (les anciens professionnels, les syndicats, qui développent une stratégie de maintien de leur suprématie symbolique). Ce modèle se rencontre plutôt dans des secteurs traditionnels telles que la mécanique, l'automobile, la sidérurgie, le textile, etc..).

L'entreprise « duale » est issue de l'exacerbation de la concurrence sur certains marchés. La recherche conjointe d'une meilleure productivité et d'une plus grande flexibilité aboutit à une segmentation nette des activités et du personnel -- d'un côté les activités de services avec un personnel qualifié et valorisé et d'un autre une main-d’œuvre souvent peu qualifiée au statut parfois précaire. Ces entreprises se rencontrent souvent dans le secteur de la restauration, du nettoyage industriel, etc...

L'entreprise « moderne » est beaucoup plus difficile à analyser -- nous dirons que ces entreprises se caractérisent par la place accordée au facteur humain. Les liens que tissent les individus entre eux sont basés sur trois éléments : -- un sentiment d'appartenance très fort -- une implication au travail exemplaire -- une soumission « librement consentie ». Ces trois types d'investissements psychiques sont indispensables à la bonne marche de la production. L'efficacité de l'entreprise se fonde en effet sur l'investissement de l'individu vis-à-vis du groupe, sur l'investissement de l'individu vis-à-vis de son travail, et sur l'autonomie dans le travail c'est-à-dire l'appropriation par chacun de son travail sans besoin qu'il soit nécessaire de recevoir des ordres ou des directives.

2 -- les productions symboliques :

Chaque entreprise se repère par des signes distinctifs -- logo, de façon de s'habiller, vocabulaire, comportement professionnel type. Tout ceci fait partie de ce que l'on appelle les productions symboliques de l'entreprise.

On trouve également, selon les entreprises, des rites très différents : -- le pot de promotion -- le pot de départ -- le discours de promotion -- l'arrosage du nouveau bureau -- le cadeau de départ à la retraite -- et parfois même le cadeau de licenciement ! !

Certains rites sont qualifiés de « rites de fertilité » -- il s'agit des étapes obligées de la prise de décision -- il s'agit par exemple des réunions diverses et variées, des cercles de qualité, des séminaires, etc...

Toute entreprise a également ses tabous -- on sait ce qu'est un tabou : c'est ce que l'on veut nier, cacher, exorciser parfois. Certains tabous peuvent gêner le bon fonctionnement et l'efficacité de l'entreprise et il est particulièrement difficile de se débarrasser d'un tabou « tenace ».

Les entreprises ont également leurs « mythes ». Il peut s'agir d'un personnage mythique ayant particulièrement marqué la vie de l'entreprise (certains dirigeants par exemple) -- il peut s'agir d'un produit mythique (Chanel nº 5 par exemple) etc.

B. -- l'image de l'entreprise telle qu'elle est perçue par le public.

Nous nous contenterons d'évoquer ici la notion d'image de marque et son importance. Il s'agit, bien entendu, de la réputation de l'entreprise liée à la qualité de ses produits, de ses services, de ses innovations.

Cette image peu, bien entendu être positive ou négative. Il est très difficile de redresser une image de marque négative d'où l'importance nouvelle donnée aux stratégies axées sur l'amélioration de la qualité des produits ou services.

II - le projet d'entreprise.

Un projet d'entreprise ne doit jamais être imposé aux salariés mais se négocie avec eux. Beaucoup d'organisations qualifient de projets des orientations stratégiques qui ne se déclinent en fait que sous forme d'ordres et de directives

-- la démarche concertative : sans concertation un projet ne peut être un bon projet car il doit être approprié par tous.

-- la simplicité : la démarche de projet doit s'appuyer sur des valeurs simples dans lesquelles tout le personnel se reconnaît.

-- absence de manipulation : il est bien évident qu'un projet ne pourra aboutir si les collaborateurs ont le sentiment d'avoir été exploités ou manipulés.

-- l'esprit d'équipe et le langage commun : un bon projet d'entreprise ne s'accommode pas de plusieurs discours. Les dirigeants doivent donc constituer une véritable équipe et tenir un discours harmonieux et homogène à l'ensemble des personnes impliquées dans le projet.

-- chacun doit pouvoir trouver un bénéfice : les collaborateurs an projet s'impliqueront d'autant plus qu'ils retireront un bénéfice personnel de leurs efforts (en termes de primes, augmentation de salaires, etc...).

On voit donc que tous ces éléments ont une importance grandissante dans la gestion des entreprises en raison des changements de l'environnement économique et social. Les bouleversements technologiques et les changements sociaux induisent une évolution des valeurs qui place les dirigeants devant de nouvelles responsabilités. Le succès de l'entreprise dépend pour beaucoup de la capacité à soulever l'enthousiasme des employés et à susciter leur identification à l'entreprise. C'est pourquoi le management doit développer un sentiment de communauté en fixant des normes et des valeurs transmissibles, acceptées par tous (ce qui suppose qu'elles aient été au préalable négociées) dont l'objectif est d'améliorer finalement la productivité humaine. Une culture forte, en améliorant des relations sociales, le climat général, la motivation au travail, permet l'obtention de performances supérieures durables pour certaines entreprises.

III -- La culture d'entreprise.

On

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