DEPLIAGE PHILOSOPHIQUE

Science de l'éducation  L3B1

Approche plurielle en éducation et en formation

Travail à faire : Choisir un des deux textes proposés et commencer le dépliage philosophique en appliquant le points A ,B,C

A- Énoncer le problème par une question

B- Dégager la thèse : l'idée principale

C- Repérer le plan du texte et l’énoncer ,Mettre en évidence l’intérêt philosophique (limite, portés, valeurs)

 Choix du texte : Notice sur le phédon

A- La question énoncée :

Est-ce que nos idées continuent d'exister après la vie actuelle ?

B- Idée principale :

L'idée de Socrate est centrée sur la mort ou sur l’immortalité de l’âme . La mort ne l’effraie pas, elle serait plutôt une délivrance pour lui puisqu'elle correspond au but absolue du philosophe qu'est la pureté de la pensée sans l'obstacle physique .

C- Plan

1ère partie : la mort

 Platon met en évidence que l'âme est la forme de cette matière qui est le corps. Au moment de la mort, la séparation qui se produit permet à l'âme de se soustraire aux obstacles corporelles et, ainsi, de se sentir libérée pour atteindre la « vérité », ce qui est le but de tout  philosophe .

2ème partie : l'immortalité de l'âme

 La 2ème partie du Phédon expose le problème de l'immortalité de l'âme et traite le problème en trois parties : a) Est invoqué, d'abord, l'argument des contraires : le beau du laid; le sommeil suppose la veille. Et, de même, la mort suppose la vie. b) Puis s'ajoute l'argument de la réminiscence :  apprendre, pour Platon, c'est se souvenir . Or, nos souvenirs implique une vie antérieure, ce qui conduit à la conception d'une vie de l'âme antérieure à la vie actuelle. c) Enfin l'argument de la distinction entre objet des sens et objet de la pensée complète la démonstration :

Intérêt philosophique:

 Dans la 1ère partie, Platon expose en effet les motifs de croire à la vie future de l'âme. Dans la 2ème partie, Platon en expose les raisons. Mais il convient de considérer que l'âme, si elle est principe de vie, elle est aussi  principe de la pensée. Or, c'est par ce second caractère que l'âme est parente des idées qui sont elles éternelles.