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Discours complotiste

Compte rendu : Discours complotiste. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  12 Juin 2023  •  Compte rendu  •  1 181 Mots (5 Pages)  •  121 Vues

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EXPOSÉ EMC : SYNTHÈSE DU DISCOURS COMPLOTISTE

Plan : Introduction

I) Les caractéristiques du discours complotiste

II) comment lutter ?

Conclusion

Selon l’enquête mené par l’Ifop en 2018, il s’avère tout d’abord que 79% des Français croient à au moins une théorie complotiste, c’est un chiffre inquiétant quand on sait que que ces théories se basent majoritairement sur des coïncidences et ont pour la plupart était contrés et démontrés fausses. Nous sommes donc la aujourd’hui pour vous parler des caractéristiques majeurs des discours complotistes, nous avons pu voir a travers les différents exposés de nos camarades qu’ils existent de nombreuses théories du complot tel que l’anullisage, des théories sur les attentas ou encore sur la nocivité des vaccins et ces théories se transmettent rapidement grâce aux partisans de celles ci qu’on appelle les conspirationniste mais aussi grâce aux médias, aux réseaux sociaux qui sont une grande source d’information non vérifié. Un complot est un dessein secret, concerté entre plusieurs personnes, avec l'intention de nuire à l'autorité d'un personnage public ou d'une institution, éventuellement d'attenter à sa vie ou à sa sûreté d’après le dictionnaire CNRTL. Premièrement, nous verrons comment on peut reconnaître les théories du complot, ensuite nous parlerons des différents moyens pour lutter contres ces dernières.

I) Les caractéristiques du discours complotistes

A) Comment reconnaître les discours complotistes ?

La théorie du complot est à l’origine une suspicion, une méfiance vis-à-vis d’individus qui détiennent un certain pouvoir, une élite très puissante, dénoncée comme l’incarnation du mal. Selon les complotistes, la vérité officielle fournie par le gouvernement, la police, la justice, la science, les médias, est fausse. Cette logique de négation de la causalité des événements est typique de ce que Pierre-André Taguieff appelle l’« imaginaire du complot » ou « l’idéologie du complot » Les complotistes font des rapprochements entre toutes sortes d’informations, les présentant comme des évidences d’une seule grande conspiration mondiale provoqués uniformément par un groupe obscur tirant dans l’ombre les ficelles pour diriger le monde Ces hommes cachés, peuvent être des groupes internes au pays, des agences, des minorités, voire des extra-terrestres ou des monstres. Ainsi des mêmes ennemis sont récurrents, parmi lesquels figure l’Etat juif. Ainsi, sur le site d’Alain Soral, le premier commentaire laissé à chaud à la suite de l’attaque contre Charlie Hebdo, déclare : « Il y a fort à parier que les auteurs sont déjà à Tel-Aviv… ». C’est une manière de dire, plus subtilement, que les juifs ont « encore » ourdi dans l’ombre de cet attentat pour faire accuser des musulmans radicalisés et pour détourner les regards de leur propre actions.

Les théories de complots reposent sur une surinterprétation de faits. Pour les théoriciens du complot, tous les faits sont des signes qui peuvent dévoiler le complot, si l’on parvient à les décrypter correctement et à ne pas s’arrêter à leur apparence. Dès lors, tout est réinterprété dans le sens du complot, chaque coïncidence devient une preuve. Tout comme l’abscence de celle-ci permettant un argument supplémentaire s’appuyant sur le fait que toutes les preuves auraient été effacées par ceux qui nous manipulent. Le complot est toujours visible, pour peu qu’on y soit initié. Ainsi la théorie que les attentas de janvier 2015 ne serait qu’une mise en scène s’est appuyée sur un détail en apparence insignifiant : la couleur des rétroviseurs que les assaillants avaient utilisé pour s’enfuir ; écarté rapidement par les spécialistes automobiles qu’il s’agissait de rétroviseurs chromés dont la couleur varie selon la lumière. La deuxième accusation de mise en scène s’appuie sur l’oubli par Saïd Kouachi de sa carte d’identité dans la voiture (en fait, dans un sac contenant d’autres objets). Pour les complotistes se n’est que la confirmation que l’attentat de 2001 et celui ci sont rélié car le passeport de Mohammed Atta avait été retrouvé dans les ruines du World Trade Center. Les tenants du complot tiennent la preuve que ce sont bien les mêmes hommes qui sont à la manœuvre, avec les mêmes méthodes (disposer une preuve improbable et voyante), et donc c’est bien le même « méga-complot » qui se poursuit d’année en année, pour fabriquer un choc des civilisations ou justifier des interventions militaires au Moyen-Orient. De facto, les complotistes ne retiennent que les éléments d’information qui confirment leurs idées. Les autres éléments n’existent pas ou sont de fausses preuves fabriquées par les comploteurs, la presse ou le gouvernement. Il n’y a jamais de hasard, ni de coïencidences. Tout s’explique dans le sens souhaité.

B) Les théories du complots, un outil politique

Il est essentiel de « repolitiser » analytiquement le discours conspirationniste, en tant qu’acte de langage porté par des acteurs poursuivant des objectifs

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