Dissertation Bonheur

Le bonheur est un état durable, et c’est là son principal critère de définition, cela suppose une adéquation entre notre vie et nos aspirations les plus profondes, il est le vœu suprême, le désir unique vers lequel tendent tous nos autres désirs. Il est ainsi, la finalité ultime, Aristote parlait de « bien suprême ». Bien différent de la jouissance, de la joie, ou des plaisirs, qui eux sont éphémères, le bonheur se distingue notamment sur la notion de temps. Tous les hommes cherchent à être heureux, nous voulons réussir notre carrière, tomber amoureux, briller dans tel ou tel domaine parce que nous savons que cela nous apportera le bonheur. Toutefois, ne sommes-nous pas toujours empêchés d’être heureux par l’espérance même du bonheur ? Si le bonheur est le but même d’une existence, doit-il pour autant en être la norme. C’est dans cette constante recherche frénétique et euphorique du bonheur que celui-ci constitue un bien difficile à obtenir, qu’il est rare de posséder. « Puis-je être certain d’être heureux » ? La question oriente le sujet vers la notion de jugement et de subjectivité. En effet, la construction en parallèle des termes « être certain » et « être heureux » suppose une aptitude personnelle à juger de notre état profond. Le bonheur dépend-t-il finalement de nous ? Pouvons nous agir sur notre propre bonheur ? Pouvons-nous seulement le penser L’étymologie du mot « bonheur » vient du latin « augarium », qui signifie en ancien français, « heur » c’est à dire « bonne fortune », « chance » Par conséquent, le bonheur n’est il finalement pas qu’une affaire de hasard, de chance ? Il semblerait effectivement que cet état permanent de bien être se manifeste parfois de manière hasardeuse . Mais d’autres fois, ce bonheur peut émerger sans que nous ayons tenter de le forcer. C’est pourquoi nous nous demanderons si la certitude du bonheur n’est vraiment qu’ une affaire individuelle. Pour ce faire, nous verrons premièrement en quoi le bonheur est corrélé à la raison, deuxièmement nous verrons que le bonheur ne dépend peut être pas de nous et n’est pas accessible individuellement. Enfin, que la conception du bonheur peut être un obstacle à sa réalisation.

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