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Dossier : Les Combats Des Philosophes Au Siècle Des Lumières

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la raison ; c’est ce culte qui a fait surnommer le 18eme siècle des lumières.

Le courant de la sensibilité

Dès le début du siècle, l’expression des sentiments se développe parallèlement à l’expression de la raison. On pleure beaucoup au 18eme siècle sur les situations pathétiques et tragiques, qui donne une grande émotion.

La contestation de la religion

C’est à la religion que vont s’adresser les plus nombreuses critiques. En effet les philosophes ont de sérieux griefs envers l’église officielle : elle manque de tolérance et poursuit encore les protestants et les jansénistes qui ne peuvent exprimer librement leur foi. De ce fait, le siècle voit ce développer des formes de croyance religieuse qui refusent de prendre comme modèle la religion révélée. Voltaire comme beaucoup d’autre est déiste : pour lui, il existe un Dieu créateur de l’univers, mais ce dieu ne s’intéresse pas à l’homme et l’homme ne doit pas s’adresser à lui. Les plus radicaux vont jusqu’à l’athéisme. Diderot, par exemple est devenu très vite athée.

Quelle que soit leur sensibilité religieuse, les philosophes s’entendent pour réclamer la tolérance religieuse et s’élever contre le fanatisme.

La contestation politique

La plupart des Français restent attachés à la monarchie du droit divin, et la hiérarchie catholique joue un grand rôle pour maintenir le peuple dans cette croyance que l’on n’ose enfreindre par peur des représailles terrestre ou divines. Mais la contestation gagne du terrain ; la monarchie absolue est mise en cause.

Montesquieu est partisan d’une monarchie parlementaire, il explique que le roi devrait être entouré de conseillers orientant ses décisions. Voltaire croit au gouvernement du « despote éclairé », monarque certes absolu mais qui guidé par les lumières de la raison rendrait son peuple libre et heureux.

L’idée de bonheur

Voltaire quand il proclame « le paradis terrestre est où je suis » (Le Mondain) exprime bien la nouvelle idée du bonheur. Il est possible d’être heureux sur cette terre et il faut tous mettre en œuvre pour réaliser de bonheur terrestre. Cette conception s'oppose à la tradition de l’église catholique, pour laquelle le monde d’ici est rempli de larmes.

Le bonheur est certes individuel, mais il est aussi collectif. C’est toute la société, c’est l’humanité entière qui va vers plus de bien être et qui est appelée à un devenir plus heureux.

Le mythe du bon sauvage

Le point de départ de ce mythe, c’est l'existence de récits de voyage qui s’extasient sur le milieu, non dégradé, dans lequel vivent certaines sociétés primitives. De là va se rependre l’idée que l’état de nature est un état d’innocence et de naïveté.

Les écrivains se servent de ce mythe pour développer une forme de critique sociale, dans des récits dont la trame est souvent la suivante : un « sauvage » découvre le monde civilisé et les étonnements, les méfiances qu’il éprouve alors sont une claire condamnation des aberrations et injustices de nos sociétés.

Idées nouvelles, écrits nouveaux

Toute mutation de la pensée provoque la mutation des types d’écrits qui la transmettent. Le 18éme siècle offre beaucoup de genres nouveaux.

La plus importante est l’encyclopédie ; il s’agit de rassembler pour la première fois tout le

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