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Dualisme cartésien

Résumé : Dualisme cartésien. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  18 Avril 2022  •  Résumé  •  1 507 Mots (7 Pages)  •  284 Vues

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René Descartes né le 31 mars 1596  fut un célèbre penseur de la philosophie moderne, et marqua profondément l’histoire de celle-ci avec son postulat «  Je pense donc je suis ».

En effet il établit un véritable clivage entre la philosophie de son époque à savoir la scolastique d’Aristote et prône alors une philosophie qui se construit sur un doute méthodique et absolu.

Ce travail de recherche a pour objectif de tenter d’expliquer les fondements de la pensée cartésienne en mettant l’accent sur son dualisme et ce en se basant notamment sur l’une de ses œuvres principales à savoir : « Les méditations métaphysiques ».

Cette œuvre à pour but de trouver des éléments qui justifieraient nos connaissances, nous allons dans un premier lieu essayer d’identifier ceux-ci en nous servant de la première méditation de Descartes, puis nous verrons comment il décrit une rupture entre le corps et l’esprit pour finalement analyser comment il balaye ces doutes dans la dernière médiation en affirmant une certaine union entre la substance matérielle (corps) et la substance pensante (esprit).

Le but de la première méditation de Descartes est de trouver  une connaissance qui soit certaine et qu’il ne puisse pas réfuter, pour ce faire il procède alors à un doute dit méthodique qui consiste au fait que si une proposition résiste à tout doute alors elle pourra être considérée comme vrai.

Il commence d’abord à réfuter ses connaissances empiriques autrement dit des connaissances qui lui viennent de son enfance, une fois celles-ci réfutées il s’attaque aux connaissances qui lui viennent de ces sens,  je cite « tout ce que j’ai appris, je l’ai appris des sens ou par les sens ».  Pour lui toute connaissance qui nous vient de nos sens doit être réévaluée car ils sont souvent « trompeurs », pour étayer ses propos il prend plusieurs exemples celui de la tour qui nous paraît ronde lorsque nous l’observons de loin alors qu’elle est carré, ou alors  l’exemple du bâton qui une fois plongé dans l’eau paraît brisé.

Ce que nous percevons par nos sens est souvent illusoire.

Il va ensuite introduire son argument du rêve, lorsque nous rêvons nous ne sommes pas conscients qu’il s’agit d’un rêve et cela est dû au fait que nos rêves soit réalistes, ainsi lorsqu’on fait un cauchemar nous avons réellement peur. Les seules choses qui nous permettent de différencier le rêve de la réalité sont la continuité de celle-ci et sa cohérence à l’instar du rêve.

Cette fois-ci il remet en cause les connaissances qui ont pour origine la raison en prenant comme exemple celui d’un tableau sur lequel une table est dessinée, on peut douter de l’existence de cette table mais pas des figures géométriques qui la composent. Il est difficile de douter des mathématiques puisque c’es une valeur constante que ce soit dans le rêve ou dans la réalité. Face à cette certitude  Descartes oppose un doute hyperbolique, il propose alors l’idée d’un malin génie tout puissant dont le seul but serait de mener Descartes vers le faux néanmoins je peux douter de tout sauf du fait que je doute « le grand trompeur ne pourra faire que je ne sois rien tant que je penserai être quelque chose ». A l’issue de cette première méditation le seul concept dont Descartes soit sûr est l’existence d’une substance pensante. C’est ici qu’il suggère une rupture entre le corps et l’esprit.

On pourrait alors se demander en quoi l’âme et le corps sont des entités si distinctes et comment se fait l’union de ces deux entités.

En premier lieu l’âme est une pensée elle est unique et indivisible contrairement au corps ou nous avons deux jambes deux bras etc... , ensuite l’âme est fixe elle n’est pas étendue comme le  corps qui lui occupe clairement un espace donné, pour finir l’âme est immatérielle on  ne peut pas la toucher ni la quantifier.

On parle alors de dualisme des substances.

Bien qu’il y ait des différences entre le corps et l’âme ces deux interagissent il y a une interaction  indéniable entre les deux, il y a un rapport sujet-objet. Cette union se caractérise par l’existence de la glande pinéale qui pour lui est le siège de l’âme.

Dans son traité des passions Descartes présente six passions : l’admiration, l’amour et la haine, le désir, la joie et la tristesse, toutes ses passions sont étroitement liées au corps puisque à l’issue de celles-ci il y a certains symptômes. Par exemple la tristesse s’accompagne de pleurs, le désir évoque les passions charnelles, l’amour fait battre notre cœur. On parle alors d’un couple action / passion, ce qui a un impact sur le corps en a également un sur l’âme, en prenant l’exemple de la douleur si notre corps est blessé notre va le ressentir, si l’âme signale une sensation de faim alors le corps se doit d’agir.

Le dualisme cartésien repose sur plusieurs incertitudes ce qui  en fait un concept assez facilement critiquable.

Parmi les penseurs ayant  critiqué Descartes nous pouvons retrouver Spinoza qui dans l’éthique critique ouvertement la doctrine de son prédécesseur en se basant sur l’incohérence du concept psychophysique il dit alors : «  L'esprit et le corps sont une seule et même chose, qui est conçue tantôt sous l'attribut de la pensée, tantôt sous l'attribut de l'étendue. » Pour lui Dieu est constitué d’une infinité d’attributs donc Dieu n’est pas une entité foncièrement rattaché à la notion de pensée il n’y a donc pas de différence réelle et épistémologique entre la pensée et l’étendue et donc ce dualisme n’a pas lieu d’être.

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