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En Quoi Les Connaissances Que Vous Avez Acquises Tout Au Long De Ce Cours Modifient-Elles Votre Perception De L'enfant Et De L'éducation ?

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ce qu’est l’enfance.

« L’enfant n’est pas un enfant parce qu’il est petit, il est enfant pour devenir adulte ».

Le développement de l’enfant suggère l’existence de « périodes critiques » au cours desquelles l’organisation psychique paraît particulièrement sensible à certaines formes de stimulation. Lorsqu’elles s’effectuent, l’organisation psychique se transforme par des acquisitions nouvelles. Ces stimulations n’ont pas le même effet si elles surviennent tôt ou tard dans le développement. J’ai donc compris qu’il existe des moments proposés à l’établissement de certains types de conduites.

La connaissance de la psychologie développementale et éducationnelle permet d’arriver à préciser le programme de ces périodes critiques.

L’enfant n’est pas « un récipient vide ». Toute nouvelle acquisition, toute expérience, toutes connaissance nouvelle que l’enfant assimile, ne vient pas seulement s’ajouter mais vient modifier la précédente et est modifiée par elle en retour. Il n’y a pas simple accroissement, simple augmentation quantitative, il y a en même temps et peut être surtout réorganisation, modification plus ou moins profonde de l’état antérieur.

Le psychisme est le théâtre de remaniements et de déplacements divers au cours du développement.

Piaget, « passage perpétuel d’un état de moindre équilibre à un état d’équilibre supérieur…. »

La naissance constitue un bouleversement complet de l’équilibre du bébé. « L’angoisse physiologique » pour Freud, cette étape est marquée par la nécessité de se nourrir, de respirer et de supporter les effets de la pesanteur. Au plan psychique, le bébé éprouve des sensations différentes, il ne fait pas la différence entre celles qui sont internes et celles qui sont externes. Le MOI n’existe pas encore. La 1ère forme d’expérience et de reconnaissance s’organise autour de l’alimentation. Mais il y a bien plus dans la tétée et dans les soins qui l’accompagne que la seule ingestion des aliments (soins, contact humain, stimulation auditive, olfactive et kinesthétique). Tout cela concours à l’organisation archaique des 1er états psychologiques.

Vers 2 mois, le bébé reconnait le visage humain et sourit à celui-ci. C’est le début de la sociabilité. Dès lors il s’ébauche un lien, une relation et l’enfant répond par des émissions vocales à la voix de sa mère. Ces actes préparent les futurs échanges affectifs qui entre 4 et 6 mois évolueront vers un sourire sélectif réservé à la mère et aux familiers. Bébé commence à différencier autrui. C’est l’éveil d’une sensibilité sociale.

Jusqu’à 2 ans même s’il différencie sa mère comme une entité extérieure, elle n’en reste pas moins la personne qui détermine sa sécurité et provoque une atmosphère de tendresse. Viens ensuite la période d’opposition qui est surtout une phase d’affirmation de prises de position d’un MOI en train de se trouver et de se différencier de l’entourage avec lequel l’enfant se confondait.

Le langage tient un rôle important dans cette étape puisque l’enfant apprend qu’il possède un nom et il parle de lui à la troisième personne. Bientôt le JE et le MOI feront leur apparition.

Après les progrès moteurs et avec l’arrivée de la représentation symbolique ou verbale s’introduisent de sensibles modifications affectives et sociales. L’imitation intervenant, l’expression de ces émotions se codifie en un jeu de mimiques bien caractéristiques et bien socialisées.

L’enfant est capable de se remémorer ou d’anticiper satisfaction et frustration vécues ou probables. Il dispose désormais d’exutoire que le bébé ignorait. Il peut décharger ses tensions de manière transposée dans le jeu ou la parole (par ex : gronder sa poupée). Il fait connaissance avec un nouvel aspect de l’adulte, il pose des exigences et des interdictions, et même il punit. L’enfant se fait une image de lui d’après celle que lui proposent les adultes, il faut donc faire attention au fait qu’il ne se sente pas rejeté et l’enfant sera très sensible aux menaces verbales qu’il faut peser.

Un autre facteur de son anxiété se trouve dans le fait qu’il ne fait pas encore la différence entre le MOI et le monde environnant. L’enfant a peur quand nous avons peur et s’il a peur nous avons peur.

Freud a fourni une synthèse du développement affectif à ce stade. Le stade anal (acquisition du contrôle des sphincters). L’enfant découvre qu’il peut faire plaisir à sa mère en étant propre ou s’oppose à elle en se salissant. Il aborde ainsi la nation de bien et de mal, c’est pour lui la 1ère règle morale.

Au stade anal succède l’intérêt pour l’organe sexuel. L’enfant en comparant son sexe avec celui opposé prend conscience de son appartenance à l’un des 2 sexes. C’est une préoccupation importante et avec elle la sexualité proprement dite fait son entrée en scène aux alentours de 3 ans. A ce stade une composante plus sexuée intervient dans la relation affective entre l’enfant et l’adulte t un attrait plus marqué pour les parents du sexe opposé va se faire jour. La perception des différences anatomiques pose à l’enfant beaucoup plus de problème qu’on ne le croit et avant tout porte un coup sérieux à son égocentrisme et à sa croyance implicite que tout le monde est comme lui. Le garçon fait la découverte troublante et décevante des différences qui le séparent de sa mère.

C’est aussi le moment où le père devient un père aimé à part entière, alors qu’il était jusque là dans l’ombre de sa mère. Pour le garçon le père rival devient aussi l’objet d’identification. Il suffit au petit garçon de devenir le père pour « avoir la mère ». C’est donc la période de « je fais comme papa ou comme maman ». Pour la petite fille, sa sécurité exige , tout comme le garçon, qu’elle conserve l’amour maternel qu’elle a peur de perdre en raison de son désir possessif de fusion avec le père.

Au plan psychomoteur, 3/6 ans correspond au stade projectif. Désormais le mouvement accompagne des représentations mentales, l’activité d’imitation prend de plus en plus d’importance constituant avec l’émergence de la parole, l’émergence de la fonction symbolique. C’est l’utilisation de la pensée symbolique qui fait évoluer le jeu ver le jeu de rôle. Dans ces conditions les enfants peuvent revivre certains évènements qui les ont impressionnés. Ces jeux font, entre autre, apparaître la notion de règles.

C’est également de la socialisation. L’enfant va à la crèche, chez une nourrice, ou à l’école. Il est donc confronté avec la réalisé de l’existence d’autrui.

6 a 9 ans correspond à la période de désagrégation de la subjectivité primitive et l’enfant libéré des luttes affectives qui ont absorbé son énergie au niveau précédent, sécurisé dans une large mesure par l’intériorisation

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