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Entrepreunariat

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grande de l’échec (pourtant dans d’autres pays, échec=apprentissage).

Si on regarde l’économie d’un pays ou d’une région, on remarque que s’il n’y a pas de création d’entreprise PAS BIEN. L’on a du mettre en place des mesures pour la favoriser ces dernières années. Car elle présente un intérêt pour les entreprises qui est d’être en relation avec des partenaires, d’avoir un tissu industriel fort et local, mais également pour l’Etat et les collectivités territoriales : création d’emploi + fort tissu local. Même les financiers ont cet intérêt car pour eux ce sont mine de rien des clients supplémentaires. Donc tous les acteurs ont intérêt à ce qu’il y ait de la création d’entreprise.

Il existe aussi la notion = entreprendre à l’intérieur d’un structure déjà existante, notamment dans une grande entreprise permettre aux salariés d’être patron d’une partie de l’entreprise à l’intérieur de la grande car ils sont créatifs, performants et ont des idées.

Schéma 1 : création d’entreprise et crise économique

Commentaire du schéma : Création d’entreprise = créativité. Quelque soit d’où l’on part, du moment où il y a une crise, cela favorise la création d’entreprise. Tous les acteurs sont obligatoirement en lien avec la création d’entreprise. Ex : Cap Alpha à Montpellier, renommée internationale, meilleure pépinière d’entreprise d’Europe (aide les entreprises à se développer, structure d’accompagnement à la création d’entreprise). Externalisation Demande de faire faire par d’autres ≠ Essaimage demander à des salariés de sortir de l’entreprise et de créer sa propre entreprise en gardant le lien avec l’entreprise d’origine.

Les acteurs qui vont s’intéresser aux entreprises :

-les collectivités locales ;

-les banques ;

-les assurances.

I. L’entrepreneur, un concept aux contours flous et en proie aux controverses

Naît-on entrepreneur ou le devient-on ?

On sait que 30% des entrepreneurs le sont car ils ont baigné dans un environnement entrepreneurial. Les femmes reprennent plus les entreprises qu’elles n’en créent, c’est du au fait que la France a une culture latine (machiste).

Au contraire, dans la culture anglo-saxonne, l’échec est mieux accepté.

L’entrepreneur qu’il soit créateur, dirigeant ou repreneur a 3 tendances qui reviennent dans ses traits de caractères :

Le besoin d’accomplissement (need of achievement)

Acceptation du risque

La propension à innover

Des typologies ont été faites pour comprendre l’entrepreneur.

A) Les fondements de l’étude sur l’entrepreneur

Comment voit–on son rôle évoluer dans le temps ?

Richard Cantillon (irlandais, début du 18°) : L’entrepreneur est un preneur de risques. Car il achète des matières premières à un prix qu’il connait, qu’il va transformer, et va vendre un produit à un prix incertain, c’est-à-dire qu’il ne sait pas si le consommateur va l’acheter à ce prix-là. C’est en cela qu’il prend des risques.

JB Say (Français, fin du 18°) : Il replace l’entrepreneur dans une logique nationale. L’entrepreneur est un preneur de risques et c’est grâce à lui que se fait la puissance d’une nation. S’il n’y a pas d’entrepreneurs, une nation ne peut pas se développer. Cependant, l’entrepreneur agit pour son propre compte et non directement de l’état. En développant son entreprise il va créer de la richesse et donc enrichir l’état.

Joseph Schumpeter (autrichien, début 20°) : L’entrepreneur est fondamental dans une économie car c’est lui qui va casser la routine. Il est là pour penser différemment. Cela crée de la destruction créatrice. L’innovation permet de voir les choses autrement. Il a une démarche réflexive et un comportement proactif : volonté d’aller de l’avant, avec des stratégies bien définies et un but fixé. L’entrepreneur est un agent du changement, son objectif n’est pas forcément de gagner de l’argent, mais plutôt de laisser de côté cette pression pour être plus créatif. Entrepreneur : ce n’est pas un métier mais une attitude.

A travers tous ces auteurs, on a 3 visions différentes de l’entrepreneur. De ce fait, l’entrepreneur n’est pas une personne unique, il est multiple et diversité. Il n’y a pas une vision supérieure à une autre.

B) Les typologies d’entrepreneur

Auteurs Date Typologie

Smith 1967 Entrepreneur artisan

Entrepreneur opportuniste

Collins & Moore 1970 Entrepreneur administratif

Entrepreneur opportuniste

Laufer 1975 Manager (innovateur)

Entrepreneur orienté croissance

Entrepreneur orienté efficacité

Entrepreneur orienté artisan

Miles & Snow 1978 Prospecteur

Innovateur

Suiveur

Réacteur

Julien & Marchesnay 1987-1988 PIC vs CAP

Isolé

Nomade

Notable

Entreprenant

Carland & Hoy 1988 Entrepreneur

Propriétaire PME

Salas & Lafuente 1989 Artisan

Orienté vers le risque

Orienté vers la famille

Managérial

Sammut 1995 Scénario incrémental

S progressif

S chaotique

S planifié

Filion 1997 Bucheron

Séducteur

Sportif

Vacancier

Converti

Missionnaire

SMITH

L’entrepreneur artisan c’est l’entrepreneur qui apprend sur le tas et qui n’a pas forcément fait d’études. Il a peu de compétences en gestion mais a un savoir-faire. Il n’a pas forcément beaucoup d’argent. Il est plutôt suiveur qu’innovateur.

L’entrepreneur opportuniste a des compétences en gestion, est moins attaché affectivement à son entreprise, il a des capitaux personnels en plus grande quantité et va les investir dans son entreprise. Il est plus innovant. Il est moins renfermé que l’artisan. Il a un réseau relationnel qui va lui permettre de développer son entreprise.

Julien et Marchesnay

PIC vs CAP : Initiales des objectifs par ordre de préférence. PIC c’est rendre l’entreprise pérenne (pour le « P ») afin de pouvoir la transmettre, c’est un objectif patrimonial. Le « I » signifie indépendance financière, c’est-à-dire qu’il faut qu’il maitrise le capital de son entreprise. En revanche, le « C » signifie croître et ne vient qu’en dernière position, ceci s’explique par le fait que l’entrepreneur va devoir chercher des capitaux extérieurs, le risque étant de plus posséder complètement le capital de son entreprise. Le CAP, il va mettre en 1er la croissance et en dernier la pérennité, le « A » signifie autonomie de décisions. Je peux donc faire entrer des capitaux extérieurs dans que conserve au minimum 51% des parts pour garder mon autonomie de décisions.

Louis-Jacques Filion

Bûcheron : Quelqu’un qui n’aime pas la foule, qui aime travailler seul, car avec d’autres personnes il a l’impression de perdre son temps en explication/contrôle etc... : il travaille seul car il est sûr que le travail est bien fait, au niveau de la qualité et du temps. Solitaire. Il considère que les autres n'ont pas les mêmes compétences que lui, il a difficulté à leurs faire confiance. Image : il scie du bois toute la journée, toujours les mêmes gestes du matin au soir. Il n'a pas une démarche d'anticipation...il voit chaque produit l'un après l'autre et non l'entreprise dans sa globalité. Il aime la répétition du même geste qu’il maitrise. Dans la gestion de son entreprise il a la même logique, jusqu’au jour où il va voir l’ensemble de la forêt au lieu de voir un arbre après l’autre (vision qui ne lui apporte rien). Il va petit à petit développer son entreprise en associant des produits complémentaires.

Séducteur : Il va développer une certaine activité, à fond, puis va se lasser et changer d'activité. Il aime la nouveauté. Quelqu’un qui aime s’impliquer dans la gestion de son entreprise,

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