Eugène DeLacroix,La Mort De Sardanapale

apport avec l'actualité, |

|comme Les massacres de Scio, et des tableaux à thème religieux. Au cours d'un voyage en Afrique du Nord, en 1837, il fut l'un des premiers artistes|

|à peindre l'Orient d'après nature. L'orientalisme est caractéristique des artistes romantiques du XIXe siècle. Lors de l'exposition universelle de |

|1855, il fut reconnu comme l’artiste qui sut dépasser la formation classique pour renouveler la peinture, ce qui n'empêcha pas ses d'œuvres d'être |

|fort admirées des uns, et fort critiquées par d'autres. Delacroix fut un des peintres officiels du Second Empire. |

|L'œuvre de Delacroix a eu une influence sur nombre de peintres, comme Vincent Van Gogh. Ses tableaux témoignent en effet d'une grande maîtrise de |

|la couleur. |

|Contexte historique, social, artistique : |

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|La scène raconte l’épisode dramatique de la mort du souverain perse Sardanapale - en fait Assurbanipal qui vécut entre 669 et 627 av. J.-C-, dont |

|la capitale est assiégée sans aucun espoir de délivrance et qui décide de se suicider en compagnie de ses esclaves et de ses favorites. |

|Delacroix s’est peut-être inspiré du poème de Byron, qui avait fait paraître en 1821 un Sardanapale. La scène avait été résumée dans le livret du |

|Salon de 1827 : Couché sur un lit superbe au sommet d’un immense bûcher, Sardanapale donna l’ordre à ses eunuques et aux officiers du palais |

|d’égorger ses femmes, ses pages et jusqu’à ses chevaux et ses chiens favoris . |

|ANALYSE DE L’ŒUVRE |

|(Formes, techniques, significations, usage) |

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|L’œuvre se situe sur deux plans : |

|Au premier plan apparaît, on observe des corps découpés, des moitiés de chevaux qui semblent surgir des deux côtés de la toile. Ceux-ci s’opposent autant par la |

|couleur que par les effets de lumière. Les couleurs claires des corps, les bijoux dorés s’opposent aux tons sombres et froids des esclaves et des chevaux. |

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|Le second plan se lit à travers une diagonale. |

|L’œil du spectateur est attiré par le lit ( trône) où gît Sardanapale.. Le lit devient le point le plus important de l’œuvre, accentué par le rouge et la |

|blancheur des vêtements et des corps. Ce qui est incroyable dans ce tableau est ce calme apparent du tyran qui semble admirer la scène en spectateur et qui |

|s’oppose à la violence des tueries. au premier plan , on voit cette femme qui adopte une attitude |

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|L’ensemble forme un désordre indescriptible où la violence règne partout dans tous les recoins du tableau : |

|Au pied du roi, gît Myrrha, le dos nu, la tête et les bras écartés sur le lit ; en face d’elle, un garde s’apprête à tuer de son épée une esclave aux épaules |

|dénudées |

|A droite, en écho au couple royal, un garde tue une esclave,. |

|un homme, la tête entre les mains, se soumet à la fatalité. |

|un autre, le bras tendu, supplie le roi |

|Dans la pénombre, en haut à droite, une femme, s’est pendue.