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Exploitation Des Enfants

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sionnelle. Il lui sera impossible de trouver du travail à cause du jugement moral de la population. Son enfant est une charge dont elle doit se séparer pour pouvoir vivre dans la société du 19ème siècle.

L’enfant que l’on abandonne a une valeur qui se monnaie. Certaines familles en ont fait une de leurs principales sources de revenus, allant jusqu’à cumuler l’accueil de plusieurs enfants abandonner.

L’abandon de son enfant dans une famille d’accueil se négocie. Chaque soin, vestimentaire, médical ou alimentaire a une valeur que la mère doit accepter de payer pour être certaine que son enfant ne manquera de rien.

L’abandon provoque tristesse, douleur et larmes aux familles contraintes de se séparer de leur enfant. C’est un moment très désagréable pour ces familles qui savent qu’elles ne les reverront plus.

La référence au bon Dieu et à la Providence nous indique que Dieu lui même cautionne et admet ces abandons d’enfants illégitimes nés de fille-mère. Dans une France encore très ancrée dans la religion, le jugement de la population va de pair avec le jugement divin.

1.3)

Ce document est une photographie de type informative datant du 16ème siècle.

Dès 1540, en France, à Toulouse, l’hôpital de l’hôtel Dieu Saint Jacques a mis en place une procédure pour que les familles abandonnent leur enfant au sein d’une « tour », prit en charge rapidement par les autorités compétentes, notamment les religieuses de Saint Vincent de Paul.

Cette mesure est mise en place par nécessité. Les abandons étaient trop nombreux et pouvaient avoir lieu n’importe où. Avec la mise en place de cette « tour », la procédure est structurée.

Ces abandons sont gratuits, rapide, anonyme et discret.

Ils mobilisent plusieurs corps de métier, à savoir des religieuses, des médecins, des commissaires. C’est toute une population qui s’organise autour de ces abandons d’enfants.

Le bébé est prit en charge par du personnel qualifié. Il est en sécurité. Il ne court pas de risque sur ses conditions de vie ou pour sa santé.

1.4)

Ce document est un extrait de deux notes de bas de page figurant dans l’ouvrage « Classes laborieuses et classes dangereuses », écrit par Louis Chevalier et paru pour la première fois en 1959 chez Hachette-Plurielle.

Au 19ème siècle, dans la province française, les enfants, à défaut d’être abandonnés, sont loués, vendus ou exploités afin de devenir une source de revenus pour leur famille.

La charge des enfants dans les familles nombreuses est différente en province et à Paris.

Les enfants peuvent apparaitre dans certaines familles comme une source de richesses. Il s’organise autour d’eux un véritable commerce. On exploite leur force de travail. Ils peuvent être vendus ou loués.

Ces enfants vagabonds sont traités comme de véritables criminels dans cette société qui les rejette de toute part.

La misère des familles a prit une telle ampleur que les enfants eux même s’en préoccupent et sont conscient de participer aux ressources de leur famille.

La religion est encore présente dans cet extrait. Les abandons sont opérés à la garde de Dieu.

2) Comparaison de documents

« Les droits de l’enfant », enfants abandonnés et enfants exploités dans la société française d’autrefois.

Les enfants sont abandonnés à cause de la misère familiale. Ils sont une charge véritable charge financière et leur nombre croissant au sein des familles pauvres occasionne souvent des abandons. Dans « l’histoire de la famille », l’augmentation des abandons est à mettre en relation avec les grandes crises de famines de ces derniers siècles. Les familles ne peuvent plus nourrir leurs enfants ou subvenir à leurs besoins primaires, ils sont donc abandonnés. Louis Chevalier nous fait part aussi de la contrainte que représente ces enfants. Ils sont un coût pour ces familles qui ne peuvent maitriser leur fécondité et qui bien souvent, abandonne le petit dernier car sa venue au monde accroit la misère de la famille.

Les enfants peuvent également être une charge sociale. L’accroissement des naissances hors mariages constaté dans « L’histoire de la famille », montre bien la corrélation entre l’augmentation des abandons et des baptêmes d’enfants illégitimes. De plus, la morale faite à Francine, provoque son isolement social et l’impossibilité de trouver un travail ou de refaire sa vie. L’enfant illégitime est une honte sociale dont il faut se débarrasser.

Les enfants sont victimes d’un trafic. Certains sont vendus, c’est le cas de la petite Cosette chez les Thénardier. D’autres sont exploités. Certaines familles décident de louer les services de leurs enfants en les faisant travailler pour qu’ils participent aux frais de la famille. C’est le cas de François Anet, que le père a envoyé dans les rues pour vendre des gravures. Nombreux sont ceux qui sont loués pour devenir une source de revenus pour les familles ou vendus à des familles d’accueil pour être dans le cadre d’une structure familiale.

Leur enfance est sacrifiée et gâchée. Dans « L’histoire de la famille », âgés de quelques années encore, ils sont brutalement séparés de leur famille. François Anet, quant à lui n’a pas des préoccupations de son âge. Subvenir aux besoins de sa famille en rapportant de l’argent lui importe plus que les jeux de son âge.

Les familles sont tristes et déchirées. Francine pleure son enfant tout juste abandonné. Les familles abandonnent honteusement leurs enfants en pleine nuit dans la « tour » de l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques. C’est le cas également de la veuve Richard, se trouvant dans l’obligation d’abandonner son enfant après 3 ou 4 ans passé à l’aimer.

La société s’organise et se mobilise autour de ce phénomène. Dans « L’histoire de la famille », le nombre d’enfants illégitimes a considérablement augmenté, provoquant une activité accrue pour les prêtres. De même que les structures accueillant les enfants, hôpitaux et orphelinats, ont dues s’adapter voyant leur nombre d’enfants admis augmenté dès le 18ème siècle. La société du 16ème siècle, avec sa « tour » à abandons, a su mobiliser plusieurs corps de métier dans leur organisation. Chacun a son rôle à jouer dans cette procédure pour abandon mise en place.

La société dérive. Dans « L’histoire de la famille », certains enfants abandonnés comme étant illégitimes, sont en fait légitimes. Il arrive que certaines familles modestes voient dans les hôpitaux, une structure permettant de délivrer à leur enfants une éducation qu’ils ne sont pas capable de leur donner. Certaines familles ont su tirer recette de cette course à l’abandon. Les Thénardier ont su négocier habillement la valeur de Cosette

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