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spondant d'après la charia à l'animation du fœtus. L'interruption de grossesse peut aussi être autorisée si le fœtus est atteint d'une maladie ou d'une malformation grave, conduisant de façon certaine la mort fœtale ou la mort périnatale de l'enfant. L'extension des situations où l'avortement est praticable donne lieu à de nombreuses controverses.

En Turquie, l'avortement est légal sur simple demande, jusqu'à la 10e semaine d'aménorrhée. Le consentement du partenaire est cependant obligatoire.

En Tunisie, l'IVG est un avortement provoqué sous contrôle médical et autorisée depuis 1973. Elle doit intervenir dans les trois premiers mois de grossesse, doit être obligatoirement pratiquée par un médecin et se dérouler en milieu médical

En Pologne, l'avortement est autorisé si la vie ou la santé de la femme enceinte est en danger ou si la grossesse résulte d'un acte criminel ou si le fœtus est mal formé. En Hongrie, l'avortement de la grossesse est légal jusqu'à la 12e semaine, et à n'importe quelle moment de la grossesse si celle-ci résulte d'un viol ou si un médecin a donné son consentement.

B) Les religions

Dans l'ensemble, les différentes religions sont opposées à l'avortement même si on observe quelques variations d'opinions :

Dans l'ensemble, les différentes religions sont opposées à l'avortement même si on observe quelques variations d'opinions :

L'Eglise Catholique est fermement opposé à l'IVG, considérant l'embryon comme humain dès la fécondation et ce depuis la fin du XIXè siècle.Jean Paul II déclarait sur l’avortement : « L’avortement et l’euthanasie sont des crimes qu’aucune loi humaine ne peut prétendre légitimer ».

Le Bouddhisme est lui aussi opposé à l'avortement, considérant l'embryon comme humain dès la conception. Il reconnaît cependant qu'il existe des situations qui le justifient. L'avortement correspond à une suppression de vie, à n'importe quel stade que ce soit. Un embryon in vitro est un germe de vie et doit être protégé comme une personne humaine.

Les Eglises orthodoxes reconnaissent que certains cas extrêmes peuvent justifier l'avortement, c'est alors à la femme de prendre la décision.

L’Islam est opposé à l'IVG, plus ou moins sévèrement suivant l'état de développement du foetus et suivant les circonstances. Après 100-120 jours, l'interdiction est absolue, avant l’embryon n’est pas considéré comme un être humain.

Le Judaïsme ne mentionne pas explicitement dans les commandements de la Torah l'avortement. Cependant, la loi juive autorise l'avortement en cas de menace pour la mère. La vie de la mère a alors priorité sur celui de l'enfant qui n'est pas encore né. Sinon, l’avortement est considéré comme une absurdité, car le respect de la vie est sacré, et c’est allé contre la loi juive d’avorter.

L'Eglise Protestante a des positions variées : elle considère cet acte comme une question d'éthique, et estime que chacun doit prendre ses responsabilités devant Dieu.

Enfin, les Eglises évangéliques interdisent fermement l'avortement, et en général, les

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