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Gstion Des Stocks

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sont donc valorisés au coût de production (coût d’achat des matières utilisées + les charges de production) fourni par la comptabilité de gestion.

• Les sorties de stock (Bon de sortie) doivent être évaluées selon l’une des deux techniques proposées par le PCG (art.322-3) :

- la méthode du coût unitaire moyen pondéré de fin de période (CUMP) : permet de gérer le stock sans avoir à identifier les lots dans lesquels sont prélevés les biens sortis.

- la méthode du premier entré, premier sorti (PEPS ou FIFO en anglais) : on considère que les articles sortis du stock sont prioritairement les plus anciens.

Fiche technique : Valorisation des sorties de stocks

Il existe d’autres méthodes : celle du dernier entré, premier sorti (DEPS ou LIFO) et celle de la méthode de remplacement : premier sorti, prochain entré (NIFO).

• Le stock final en valeur en comptabilité financière correspond aux quantités réelles (inventaire physique) multipliées soit par le CUMP du mois, soit par la valeur des derniers articles rentrés. C’est cette valeur du stock qui figura au bilan.

La gestion des stocks

La valeur des stocks dans un bilan d’une entreprise est souvent très élevé. Un stock mal géré peut conduire à des difficultés parfois fatales à l’entreprise. C’est la raison pour laquelle il est nécessaire de le faire tourner rapidement (rotation) sans risquer une rupture de stock.

Si les stocks sont composés d’une grande variété de produits, il est nécessaire de limiter la gestion ou donner la priorité, à certaines catégories d’articles (celles qui ont les mouvements les plus importants ou celles qui réalisent une grande partie du chiffre d’affaires). Pour cela on utilise deux méthodes :

• La méthode des 20/80,

• La méthode ABC

Fiche technique : La méthode des 20/80 et la méthode ABC

Gérer les stocks s’est aussi :

La gestion du temps : maîtriser les délais, éviter les gaspillages, anticiper l’obsolescence et permettre de réduire les coûts.

La gestion des stocks représente un coût parfois non négligeable car les stocks occasionnent des frais :

Au moment de leur constitution (préparation de la commande, lancement de la commande, suivi de la commande, réception et contrôle des articles, rangement des articles en magasin).

Au moment de leur détention (loyer et charges des locaux destinés à héberger les articles, installations particulières, frais de gardiennage, obsolescence, assurance contre le vol et l’incendie).

Depuis le début des années 1980, après plusieurs années d’utilisation au Japon, la méthode du « juste à temps » a fait son apparition en France dans les entreprises industrielles. Cela consiste tout simplement à fabriquer les produits juste à temps pour être

commercialisés (il n’existe aucun stock intermédiaire). Cette méthode qui est surtout connue sous la dénomination de « stock zéro » remet en question les méthodes traditionnelles de gestion des stocks basées

sur un nombre optimal de commandes (méthode dite Wilson »). Dans l’absolu cette méthode signifie que l’on travaille à la commande et que le client doit supporter un temps d’attente égal à celui des délais de fabrication ou de livraison. Outre le fait que le « juste à temps » nécessite une adaptabilité permanente de l’organisation de l’entreprise (notamment une très grande flexibilité des horaires de travail) il modifie complètement les relations traditionnelles avec les fournisseurs de biens ou de services. En effet, cette méthode de « flux tendus » entraîne les conséquences suivantes :

▪ Respect strict des délais de livraisons,

▪ Multiplication du nombre des commandes (plus petites en taille),

▪ Choix de fournisseurs géographiquement peu éloignés,

▪ Sélection de moyens de transports rapides et souples.

En fait, le fournisseur d’une entreprise qui utilise le « juste à temps » ne peut lui-même adopter cette méthode de gestion des stocks car il ne pourrait satisfaire son client. Cela revient en fait à transférer au fournisseur le coût du stockage qui devrait normalement être supporté par le client.

Cette méthode fait l’objet de critiques de la part des experts en organisation :

• Elle augmente la sensibilité de l’entreprise aux variations de la conjoncture économique : pour pallier une baisse brutale d’activité on augmente la part du personnel intérimaire pour éviter la mise en chômage partiel, ce qui accroît la précarité sociale;

• Elle peut représenter un système dangereux pour les PME-PMI car ces dernières sont moins adaptées que les grandes entreprises pour assumer des capacités supplémentaires de production.

Les PME-PMI peuvent difficilement négocier auprès de leurs fournisseurs des conditions de livraison adaptées à la méthode du « juste à temps » car le montant de leurs commandes n’est pas comparable à celui des grandes organisations. C’est la raison pour laquelle elles recourent le plus souvent à des méthodes plus traditionnelles.

- La gestion de la qualité (les normes ISO : International Standardisation Organisation, www.iso.ch).

V. La gestion des stocks avec Ciel Gestion

Commerciale

Menu : Bases – Commande : Articles

On peut décider de gérer ou non le stock de chaque article en cochant ou non la case Gestion du stock.

Le stock réel est une zone numérique que l’on ne peut renseigner qu’à la création d’un article. Le stock est automatiquement calculé par le programme, en fonction des entrées / sorties.

Le stock théorique correspond à la quantité en stock réel moins la quantité en « Commandes client » commandée plus les « Commandes fournisseurs ».

Les zones « En cde client » et « En cde fourn. » ne sont pas accessibles. Elles sont automatiquement calculées en fonction des commandes achats et / ou ventes non soldés.

Le stock minimum est à renseigner afin de pouvoir éditer, entre autres les états de réapprovisionnement de stocks (liste des articles dont le stock réel est inférieur à ce stock minimum) afin d’éviter la rupture de stock.

Le stock maximum est à renseigner pour permettre l’édition des liste des articles « sur stockés » (le stock réel est supérieur au stock maximum) car le sur stockage représente un coût élevé pour l’entreprise.

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VI. Les techniques de la gestion de stock :

L'enjeu de la gestion des stocks et approvisionnement est important : mettre en place des processus qui optimisent la fonction économique, sous contrainte d'une disponibilité en théorie sans faille. Tel sont les objectifs du gestionnaire de stocks. Cela suppose de disposer d'une visibilité sur ses stocks et de méthodologies appropriées aux différentes situations.

Une production sans stock est quasi inconcevable vu les nombreuses fonctions que remplissent les stocks. En effet, la constitution de stocks est nécessaire s'il y a :

- Non coïncidence dans le temps ou l'espace de la production et de la consommation : le stock est indispensable dans ce cas car il est impossible de produire là et quand la demande se manifeste. Les exemples classiques sont la fabrication de jouets ou la confiserie pour la non coïncidence dans le

temps, et les supermarchés pour la non coïncidence dans l'espace.

- Incertitude sur le niveau de demande ou sur le prix : s'il y a incertitude sur la quantité demandé, on va constituer un stock de sécurité qui permet de faire face à une pointe de demande (en prenant soin d'éviter l'effet "coup de fouet"). S'il y a incertitude sur le prix, on va constituer un stock de spéculation. Par exemple, les compagnies pétrolières achètent plus que nécessaire en pétrole brut lorsque le prix de celui-ci est relativement bas sur le marché.

- Risque de problèmes en chaîne : il s'agit ici d'éviter qu'une panne à un poste ne se répercute sur toute la chaîne d'approvisionnement. Un retard d'exécution au poste précédent

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