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La Conscience Dévoilante

Commentaire de texte : La Conscience Dévoilante. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  12 Avril 2021  •  Commentaire de texte  •  959 Mots (4 Pages)  •  1 144 Vues

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TUESTA NAVARRO Audrey TG3 (30/03/2003)                                                     Philosophie - Mr VILLANUEVA

06 et 07 avril 2021

Explication de texte : Qu’est-ce que la littérature, SARTRE

   La question que se pose Sartre dans cet extrait de Qu’est-ce que la littérature est la suivante : En quoi les Hommes sont-ils détecteurs de l’être ? Qu’est-ce qui permet l’existence de la réalité humaine et de la nature ? Notre conscience permet de dévoiler l’être. En revanche, le problème est que cette dernière n’est pas essentielle à son existence. L’Homme dévoile mais ne crée pas l’être et est inessentiel à l’existence de ce qu’il a dévoilé.

Mais alors quel est le rôle de la conscience dévoilante de l’Homme dans ce monde ? L’art serait-il le moyen pour surmonter l’inessentialité de la conscience sur l’être ?

En premier lieu, Sartre affirme que la conscience est loin d’être passive car c’est par elle qu’un paysage se forme et existe. Pourtant, en second lieu, Sartre approfondi son raisonnement en disant que si la conscience périt, l’univers n’en sera pas changé.

   Dès le départ, Sartre affirme que la conscience humaine est «dévoilante». Mais non dans le sens d’une découverte car cela signifierait que l’Homme découvre une réalité déjà constituée ; la conscience n’est pas celle qui fait apparaître comme pourrait l’insinuer le terme «dévoilante». Pourtant Sartre écrit : «l’homme est le moyen par lequel les choses se manifestent». Donc d’une certaine façon l’Homme et sa conscience construisent, façonnent, font exister ces «choses».

Sartre veut-il alors dire que le fait d’avoir conscience, de regarder créerait notre réalité ? Non. Il dit que par la conscience «il y a de l’être», non pas une réalité matérielle, ce n’est pas notre simple regard qui pourrait la faire exister. Le terme «être» doit être compris au sens verbal, c’est-à-dire «exister». Alors, ce que nous devons comprendre est que la conscience permet à quelque chose d’exister. Autrement dit, «dévoiler» signifie que la conscience fait apparaître le monde d’une certaine manière. Mais notre conscience nous est propre à chacun, nous avons chacun une manière de percevoir différente. Percevoir consiste à se représenter des objets dans l’espace, mais ni ces objets et ni cet espace ne sont des données absolues. Ils sont relatifs au sujet les percevant.

Le paysage que l’Homme regarde peut-il exister sans ce dernier ? Mais qu’est-ce qu’un paysage ? C’est cet arbre, et ce champ, et ces fleurs, ... Tout réside dans ce «et» qui lie tout ces éléments individuels pour en faire un ensemble, une unité, un paysage. Or cette action d’unifier est propre à la conscience. «C’est nous qui mettons en rapport cet arbre avec ce coin de ciel». Il suffit de retirer la conscience et cette réalité s’éparpillera de nouveau, rendant chaque élément de nouveau seuls, individuels, n’étant ni un paysage, ni même un arbre, ou une feuille, ... Cette unité ne peut exister sans la conscience. En tout cas, pour qu’il y ait de «l’être», il faut bien que cette infinie division est une fin. Mais où s’arrêter ? A la cellule ? Ou alors à l’atome ? C’est la conscience qui unifie. Donc, l’existence de quelque chose présume bien en un sens l’activité unifiante de la conscience.

On peut alors dire que chaque chose est dévoilée par la conscience, ou autrement dit, constituée par elle

   L’Homme est certes essentiel au dévoilement de la réalité extérieure, du monde, mais il est pourtant inessentiel à sa survie. En effet, si toutes les consciences venaient à disparaître, le monde, la nature ne changerait pas pour autant. Comme le dit Sartre dans ce texte, «si nous savons que nous sommes les détecteurs de l’être, nous savons aussi que nous n’en sommes pas les producteurs». Mais alors que serait ce monde sans conscience ? Pour répondre à cela Sartre ne peut qu’user de métaphores : «permanence obscure», «croupira», «léthargie».

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