La philosophie est-elle l'affaire de tous?

Le thème de ce sujet est la communication avec les autres, notamment le dialogue. Celui-ci signifie l’entretient avec une autre personne, c’est le fait tout simplement de converser. Socrate a mis en place trois tamis, qui sont la vérité, la bonté et l’utilité. Ces trois tamis permettent un dialogue positif. Le tamis est une grosse passoire qui ne laisse passer que les bonnes choses. Nous pouvons nous demander s’il y a des conditions pour dialoguer avec les autres. Nous montrerons d’abord que nous avons besoin de condition pour pouvoir dialoguer avec les autres. Nous envisagerons par la suite de prouver que parfois nous devons oublier certaines conditions pour dialoguer.  

D’une part, nous pouvons dire qu’il y a des conditions pour dialoguer avec les autres. Socrate nous présente trois tamis indispensables pour avoir un dialogue qui s’annonce être positif.

Tout d’abord, pour avoir une bonne communication avec les autres il faut pouvoir bien se faire comprendre. Mais également écouter la ou les personnes qui sont en face de nous et il est important d’accepter les différences de chacun. Il faut s’intéresser aux autres, montrer notre curiosité envers eux. Pour dialoguer, il est préférable d’utiliser le premier tamis qui est de dire la vérité, être honnête avec les personnes qui nous entoure. Celle-ci est la connaissance reconnue comme juste, comme conforme à son objet et possédant à ce titre une valeur absolue ultime. Le fait de dire quelque chose de vrai aux personnes permet de faire du bien au cerveau et au moral. Car le mensonge nous entoure constamment, et cela permet d’avoir confiance en la personne en disant quelque chose de vrai. Les personnes sincères font figure de refuge, car on sait qu’ils pensent ce qu’ils disent mais surtout qu’ils ne diront pas une chose en face et une autre dans notre dos. Dire la vérité est s’engager à échapper à tout un éventail de soucis car cela n’a aucunement pour but d’offenser les personnes. Être honnête permet à la personne d’avancer et d’évoluer.

Ensuite, le deuxième tamis est celui de la bonté ce qui signifie à pousser à faire le bien c’est-à-dire dire quelque chose de bon. Lorsque Socrate dit « est-ce que ce que tu veux me raconter, s’il n’est pas tout à fait vrai, est-ce au moins quelque chose de bon ? » le fait de dire cela permet à la personne en face, d’être « soulagée » d’apprendre une bonne nouvelle venant d’elle si sa réponse est oui. Car pour continuer dans le dialogue positif, il est toujours mieux d’apprendre une bonne nouvelle qu’une mauvaise. La mauvaise nouvelle pourra peut-être rendre triste la personne en face ou alors avoir le sentiment de culpabilité envers cette personne. Citation de Rosa Montero : « Nous avons si peu l’habitude de la bonté que nous la confondons, en général, avec l’idiotie. ». Celle-ci montre à nouveau que les personnes actuelles n’ont pas l’habitude d’apprendre de bonne nouvelle dans leur quotidien. C’est pour cela qu’il est important pour le bien de chacun d’annoncer de bonne nouvelle, de dire des bonnes choses.

Enfin, le troisième tamis est l’utilité c’est le fait de servir à quelque chose. Lorsque l’on parle à une personne il faut d’abord se demander si cela est vraiment utile pour elle de lui dire. Si c’est le cas alors la ou les personnes se sentiront concernées par cette annonce. Peut-être que par la suite cette personne sera d’autant plus intéressée par cette information que si cela avait été quelque chose d’inutile pour elle. Donc il vaut mieux dire des choses utiles que inutiles, car si l’on a annoncé quelque chose d’inutile et qu’après nous réfléchissons à ce que nous avons dit alors, nous pouvons finir par penser que cela n’a servis à rien et que c’était une perte de temps pour chacun. Ainsi dire une chose d’utile permettra peut-être d’améliorer la vie de la personne en face.

Les trois tamis poussent à la réflexion préalable qui permet de déconnecter le processus inconscient qui nous poussent à mentir, juger, critiquer… Cette réflexion permet donc d’obtenir un dialogue positif avec les autres.

D’autre part, nous pouvons dire qu’il n’y a pas de conditions pour dialoguer avec les autres. Parfois est-ce nécessaire d’utiliser les trois tamis pour dialoguer ?

Tout d’abord, nous pouvons nous demander s’il est préférable de mentir à quelqu’un plutôt que de lui annoncer la vérité. Est-ce bon pour cette personne ? Le mensonge est une duplicité et une intention délibérée de falsifier la vérité. Dans notre cerveau le mensonge est perçu comme quelque chose de négatif. Le mensonge rompt la confiance entre deux individus mais quelquefois il vaut mieux mentir à certaines personnes pour les protéger, pour éviter qu’elle ne s’inquiète. Le fait de dire toute la vérité constamment peut mettre la personne face à la réalité de la société actuelle qui n’est pas très positive. Il n’existe que des vérités subjective et affective, donc le mieux dans certaines conditions il vaut mieux mentir pour ne pas avoir de problème ou pour ne pas blesser la personne face à nous. Parfois mentir peut sauver une vie ou peut en sauver plusieurs. Donc dire un mensonge à quelqu’un peut parfois être qu’une vérité.

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