La quête de la vérité est-elle illusoire ?

Qui ne veut pas connaître la vérité ? Personne : depuis tout petit jusqu’à notre mort la quête de la vérité ne cessera jamais de nous intéresser. Notre monde est tellement complexe qu’après des millions d’années de présence de vie sur Terre, les questionnements sur le fonctionnement de la planète sont infinies. On pense toujours connaître la vérité mais à tort, souvent ce qui nous paraît évident (pas besoin de démontrer la proposition) ne l’est pas. Donc non seulement la vérité est complexe à atteindre mais en plus quand on croit la connaître cela est souvent trompeur. On peut donc se demander si la quête de la vérité est illusoire. Tout d’abord cette dissertation démontreras que la quête de la vérité n’est pas illusoire puisqu’il existe des moyens de démonstrations qui permettent d’aboutir à celle ci tel que la démonstration et l’expérience scientifique. Dans un second temps ces propos seront nuancés puisqu’en réalité les moyens de démonstrations ont leurs limites et cela peux mener à penser que la quête de la vérité est illusoire, dans un troisième et dernier temps il sera déduis qu’en réalité la quête de la vérité dépend de la définition de celle ci qui est différente selon les points de vus.

Non la quête de la vérité n’est pas illusoire, il est possible dans certains cas de la trouver et de le prouver par des méthodes fiables. Il suffit de trouver des preuves valables qui mènent à une conclusion logique, on dit alors que le raisonnement est médias puisqu’il passe par l’intermédiaire d’autre jugements. La démonstration est un raisonnement qui permet d’établir la vérité d’une proposition, c’est à dire qu’elle permet de prouver que celle ci est conforme à la réalité. Pour utiliser cette méthode de vérification il faut s’appuyer sur des jugements qui doivent être justifier, sinon on ne peut pas être sur que la proposition est conforme a la réalité. Cette méthode de vérification se base sur des axiomes : propositions considérées comme évidentes, admises sans démonstration. A partir de ces axiomes (ou prémisses) va être construit un raisonnement logique qui va aboutir à une conclusion. Si ces étapes sont respecter alors la proposition devient évidente et ne peut qu’être conforme à la réalité. Par exemple si on part d’une prémisse qui dit que tous les poissons savent nager, forcément mon raisonnement en voyant un poisson est qu’il sait nager ce qui est sans nul doute le cas si la prémisse est véridique. Ainsi si les conclusions sont des déductions, on peut donc dire qu’il est bien possible d’accéder à la vérité et donc que sa quête n’est pas illusoire.

Autrement on peut également accéder à la vérité de façon médiate en réalisant par exemple une expérience scientifique ou expérimentation. A partir d’une hypothèse le sujet créé une situation qui déterminera si l’objet de l’expérience (l’hypothèse) est valable ou non. En principe le sujet a recours a une expérience test avec l’objet et une expérience témoins (sans l’objet) le résultats de ces deux expériences amènera à une conclusion logique et à la vérité. Cela peut donc faire un lien entre la théorique et la pratique : en partant d’une hypothèse on élabore une manière de tester celle ci et si le résultat attendu est conforme à la réalité ont peux en conclure que que la proposition est vraie. L’expérience est un moyen d’accéder au savoir empirique, c’est a dire un savoir basé sur l’observation de phénomènes et à l’expérience sensible : un procédé qui se bases sur les 5 sens pour conclure sur la valeur d’une hypothèse. Cependant même si une observation peut permettre une déduction logique ce n’est pas parce que l’expérience fonctionne une fois que elle va fonctionner dans tout les cas de figures possibles. En réalisant une expérience concluante on peut croire trouver la vérité sans réellement l’atteindre, ce qui peux amener penser que la quête de la vérité est illusoire.

Les moyens pour déterminer la vérité sont vains puis qu’aucun moyen de vérification ne permet d’être sûr d’une proposition. Une démonstration est forcement basé sur des prémisse non prouvées, donc si elles sont fausses la déduction peux l’être aussi. Il y a donc deux moyens d’être sur de la conformité d’une proposition : soit il faut prouver toutes les prémisses se qui seraient infinis puisque chaque prémisses est justifier par une autre prémisses. Soit s’appuyer uniquement sur des axiomes qui sont des dogmes ( considéré comme fondamentale) sauf que le concept d’axiomes est définis par le fait que personnes ne peut les prouver. Donc si personne ne peut les démontrer, n’importe qui peux les remettre en cause et personne ne pourra le contredire. La quête vérité est donc un diallèle, un cercle vicieux. En conclusion si on part du principe que tout doit être sûr pour considérer la proposition conforme à la réalité la quête de la vérité est illusoire.

On peut donc se demander si la vérité existe-t-elle réellement ? Le principe du scepticisme est que l'esprit humain ne peut atteindre aucune vérité générale ( il s'oppose donc au dogmatisme), l’homme peut s’en rapprocher sans jamais l’atteindre. C’est le point de vue de Einstein et Infeld, ils l’expriment dans l’ouvrage L’évolution des idées en physique paru en 1938. Einstein et Infeld soulèvent plusieurs problèmes à l’aide d’une comparaison entre le mécanisme d’une montre et celui de la Terre. Les auteurs soutiennent qu’il est impossible de réellement se faire une idée sur le mécanisme de la montre uniquement en observant le cadran : il faudrait pouvoir l’ouvrir et observer tout ce qu’il se passe à l’intérieur. Or la montre est en réalité la Terre et il est bien évident qu’il est impossible « d’ouvrir la Terre », les causes des nombreux phénomènes ne sont pas révélé directement ; ce sont les scientifiques qui émettent des hypothèses. Ce qu’expliquent Infeld et Einstein c’est que à la base des théories scientifique il y a forcément l’imagination des chercheurs qui ont voulus démontrer quelque chose puisque rien n’est déductible visiblement. Le doute sera donc toujours présent,